Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Sarkozy, HEC, FOG et moi

    Le jour où j'ai failli serrer la main de Sarkozy...

    Nicolas Sarkozy est arrivé devant moi. Je tenais mon appareil photo à la main. La sangle autour du poignet.

    J'ai essayé d'enlever l'appareil photo pour serrer la main de Sarkozy. Ca a duré de longues secondes.

    Sarkozy me regardait. Il devait se dire: "Putain! Y va y arriver ou pas, ce con?"

    Et finalement je n'ai pas réussi à me dépêtrer de mon appareil photo.

    Nicolas Sarkozy a alors levé la main pour me saluer. Il a tourné les talons en direction de sa voiture, suivi de deux personnes.

    Mais revenons au début. Tout d'abord, l'endroit où cette rencontre a eu lieu.

    C'était une conférence de presse, dans les locaux du magazine Le Point, avenue du Maine (Paris). C'était au début 2004. Février, je crois. Nicolas Sarkozy était ministre de l'Economie et des finances.

    Déjeuner débat

    La rencontre avait lieu dans le cadre des Directs HEC-Le Point, un "déjeuner débat" organisé par l'école de commerce et l'hebdomadaire. Avec Franz-Olivier Giesbert pour conduire le débat.

    Dans la salle, une centaine de diplômés HEC. Et une dizaine de non HEC, dont Nicolas Sarkozy et votre serviteur.

    J'assistais à cette réunion grâce à une invitation fournie par un ami. Je préfère préciser que j'étais là de façon régulière. J'avais mes papiers. Et, j'avoue que je n'ai pas été déçu.

    Bronzés en février

    Déjà, l'arrivée des HEC m'a fasciné. On était au mois de février et tout ce beau monde était bronzé. Un bronzage sans marques de lunettes de ski, ça va sans dire. Et cette assurance mi pateline mi carnassière qui signalait, sans erreur, que l'on avait affaire à des cadres de très haut niveau. Des personnes capables de prendre des décisions lourdes de conséquence. Moi, qui avais hérité d'un strapontin, je m'apprêtais à prendre une décision sans conséquence: choisir entre deux petits fours qui s'offraient à moi.

    L'assistance était composée principalement d'hommes. Les rares femmes portaient sur elles la même assurance et le même bronzage impeccable. Il flottait autour d'elles un enjouement léger, un parfum sophistiqué. Mais, bientôt, cet enjouement laissa place à une excitation incroyable. Il allait bientôt arriver. Lui, Nicolas Sarkozy.

    Le chouchou de HEC

    Il n'était alors que ministre de l'Economie. Mais c'était avant tout leur chouchou. J'ai vu des types de cinquante ans, diplômés de HEC, photographier Nicolas Sarkozy en haletant de joie comme des midinettes.

    Avant l'arrivée du ministre, une équipe de démineurs a passé la salle au peigne fin. Les chiens ont renifflé dans tous les coins. Chaque table, chaque chaise a été passée au détecteur.

    "L'an dernier, il était ministre de l'Intérieur et le dispositif était moins impressionnant" a remarqué un HEC. Sarkozy commençait donc, à cette époque, à se sentir menacé. Entouré de gardes du corps et de flics. En permance protégé. Il était atteint par cette paranoïa qui est l'apanage des Maîtres. Conscience de leur supériorité sur la foule, folie, mégalomanie.

    Mais il était déjà très pro. Une demi heure avant le rendez-vous, il était sur les lieux. Où? Nous ne le savions pas. Nous l'entendions juste. Il testait les micros, dans une salle voisine. D'abord un coup de doigt sur le micro pour s'assurer qu'il marche. Puis un petit "Paris Bordeaux Le Mans". On aurait cru qu'il avait fait de la radio depuis des années. Au fond, Sarko est un baladin. Le spectacle c'est toute sa vie.

    Ascenseur pour l'Elysée

    Nicolas Sarkozy est arrivé. Par là où on l'attendait: prosaïquement, par l'ascenseur, puis le couloir. Entouré de sa garde rapprochée. Des photographes le mitraillent.

    Moi, j'ai loupé cet instant. Pourtant, j'ai monté la garde pendant une demie heure. Mais, au dernier moment, un peu d'inatention, j'ai fait le tour de la salle. Tant pis.


    La conférence de presse commence. Franz-Olivier Giesbert mène le "débat". La causerie, plutôt. "Bonjour Nicolas, je t'appelle Nicolas, puisque..." Tutoiement, sourires... On est entre soi. On ne va tout de même pas se la jouer...

    FOG tutoie Sarko

    Commence le jeu des questions réponses. FOG pose la première. Sarkozy répond longuement. Si je me souviens bien, la première question portait sur la "marche du monde". Le monde résumé en 5 minutes par Sarkozy, ça donne à peu près ça: croissance mondiale élevée, la France est à la traîne. Et super Sarko va tout changer. Hop! J'engloutis unpetit four.

    Puis les spectateurs posent des questions. Le rituel est immuable: "Bonjour, Jean-Michel, H. 75"...

    Pour ceux qui ne saurait pas, le numéro 75 correspond à l'année où la personne a obtenu son diplôme d'HEC. Code de Sioux.

    Ambition

    Je me souviens vaguement du discours tenu par Sarkozy ce jour là. Il s'est comporté en coach pour chef d'entreprises. Il a "assuré". Il a beaucoup parlé d'ambition. Comme un Bernard Tapie des années 2000. Un Tapie un peu plus hargneux. Un peu plus malin aussi.

    Discrimination positive

    Il a parlé de discrimination à l'embauche. Il a incité les chefs d'entreprises qui étaient là, à embaucher des personnes de toute origine. Forcément, il a surjoué "Sarko le métèque". Quand quelqu'un lui a demandé s'il y avait des personnes d'origines étrangères dans son cabinet, il a lancé, goguenard: "Ben, d'abord, il y a moi."

    Et, bien sûr, il n'y avait pas que lui, on s'en doute. Je ne me souviens pas qu'il ait parlé de Rachida Dati. D'ailleurs, si elle a fait parti de son équipe à l'Intérieur dès 2003, elle n'était pas dans son cabinet au ministère de l'Economie.

    Voilà, c'est tout. Ou plutôt non.

    Le gourou

    L'essentiel, c'est le ton. Le ton Sarkozy, c'est, comme je l'ai dit, celui d'un coach. Un manager de haut niveau pour pays frileux. A l'époque je disais "un gourou". C'est le mot que j'ai employé spontanément. En discutant avec tous ceux qui ont déjà assisté à un meeting de Sarkozy, c'est le mot qu'ils emploent aussi.

    En sortant, j'ai photographié Sarkozy. Ce monsieur (voir photo) a l'air satisfait d'avoir immortalisé Sarko la chemise ruisselante de sueur.

    Je leur parle comme à vous

    Eh oui, le gourou était en sueur à la fin de la causerie. "Ce soir je vais à Clermont-Ferrand, parler à des gens qui n'ont pas fait HEC. Eh bien, je vais leur parler comme à vous. Pareil."

    N'en jetons plus. On connaît l'homme.

    Tout à la fin, donc, j'ai failli serrer la main de Nicolas Sarkozy. Ca n'a pas pu se faire. En psychanalyse, ça s'appelle comment, ça?

    A lire aussi:

    J'ai chaté avec Ségolène

    Dans la meute avec Ségolène et Bayrou

    Ma rencontre avec Bayrou

    Ma rencontre avec Bernadette Chirac

  • Le Sourire du Tao (9): pour ne pas conclure

    Dernière note de la série "Le sourire du Tao". Je vous laisse la parole.

    Si vous deviez abondonner quelque chose, renoncer à quelque chose (un objet, une habitude, une croyance) qu'est-ce que ce serait? Qu'est-ce que vous abandonneriez, si vous êtiez sûr que ça rendrait votre vie meilleure et qu'en définitive vous seriez plus heureux?

    Articles liés:

  • 6000

    Le 6000 ème commentaire a été posté hier par les marques du plaisir. Un pseudo qui tombe à pic. Comment dire autrement sinon que ces commentaires me font plaisir. Ce sont les marques du plaisir...

    Ces marques sont la preuve qu'un blog échappe à son auteur. Le blog est un questionnement. Les commentaires sont des réponses, jamais définitives...

  • Journalisme citoyen en débat

    En début de semaine, quelqu'un s'est connecté sur mon blog depuis le journal Libération en tapant le mot clé "journalisme citoyen". J'en ai déduit qu'ils préparaient un article sur le sujet...

    En attendant quelques liens. Le sujet est brûlant.

    • Thierry Crouzet estime que le journalisme citoyen est de la foutaise. Titre cinglant pour dénoncer l'excès de textes éditorialisants. Et le manque d'informations. Lisez les commentaires de Carlo Revelli, patron d'Agoravox.
    • Selon Francis Pisani "Nous avons beaucoup avancé: la valeur du concept est reconnue. Il nous reste encore beaucoup à faire et des leçons à tirer de nos échecs, notamment économiques. Tel est, dans un raccourci extrême l’état du journalisme citoyen selon Dan Gillmor dont le bilan vaut la peine d’être lu en entier. L’intérêt de l’analyse est dans les détails."
    (ces liens sont extraits de mon twitter, qui compte 746 entrées et est suivi par 39 personnes)
  • Sexe sur Internet: c'est que du plaisir

    Cette semaine, "Marianne" publie un dossier "Sexe: la révolution Internet". Au-delà du porno, Internet bouleverse les rapports humains, nous dit-on.

    Ainsi, le Dr Gonzague de Larocque, sexologue:

    "Le postulat selon lequel l'épanouissement sexuel se trouve forcément dans le17bb48de2b311ce046381e9e5b0face4.jpg couple est très répandu. Or, il est difficile de conserver une vie sexuelle satisfaisante en même temps qu'une vie affective et familiale! Beaucoup n'y parvienne pas et cela les frustre terriblement. J'en croise tous les jours dans mon cabinet. Internet permet de dépasser cette injonction: de plus en plus de gens redécouvrent le plaisir en solitaire ou avec des partenaires qui ne sont pas leur conjoint."

    Jean-Pierre Winter, psychanalyste n'est d'accord:

    "S'il s'agit de "tirer un coup, oui, Internet a ouvert le champ des possibles. Grâce aux sites de rencontres, les femmes d'une cinquantaine d'années, par exemple, ont plus d'opportunités d'avoir des rapports sexuels. Mais, je le constate chaque jour dans mon cabinet, ces rencontres ne débouchent que rarement sur une véritable histoire d'amour."

    Et vous, qu'en pensez-vous?

  • "Libération", la machine à dépolitiser

    5e54f75dc4dd2b9d7a2b1b2115c43420.jpgLibération a (ou avait) le don des titres. C'est aussi une machine à dépolitiser. C'est ce que montre Libération et ses fantômes, écrit par Eric Aeschimann, journaliste à Libération.

    L'identité du journal repose sur trois piliers:

     

    1. le lien avec le lecteur est très fort, acheter Libé c'est éprouver un "sentiment de liberté"

    2. l'art du titre, exemple: une galerie de vieillard soviétiques bardés de médailles pour l'annonce de la mort de Youri Andropov, c'est titré: L'URSS présente ses meilleurs vieux

    3. raconter l'actualité par imitation d'une genre artistique (roman, cinéma, chanson...). Exemple: en 1983, la gauche entame un plan d'austérité. Libé titre: DUR. Le mecteur de l'époque pense aussitôt au Collaro show, où un personnage récurrent conclut chacune de ses apparitions par un "Dur, dur!" dépité.

    Et la machine à dépolitiser? Elle est là, justement. Les jeux de mots et la fiction produisent une prise de recul. L'information apparaît forcément un peu dérisoire. L'engagement politique aussi.

    Le summum est atteint le 20 avril 2002. Libération trouve son plus mauvais titre: "Allez-y quand même".5c4e704e7898e123c22da1d5878be9c8.jpg

    Quelle connerie!

    Le titre du 22 avril était Non! Ce n'était pas meilleur, à mon avis...

    Aeschimann se demande pourquoi, ces derniers mois, la rédaction n'a pas tenté un coup de force pour prendre le pouvoir. Ce qui a permis à Laurent Joffrin d'obtenir ce pouvoir. Aeschimann explique cela par la dépolitisation des jeunes journalistes, les quadra ou trentenaires. Et il écrit:

    "A Libération comme ailleurs dans la société française, la dépolitisation s'est révélée une belle machine à protéger le pouvoir des soixante-huitards."

  • Les internautes américains font moins confiance aux médias

    Plus de la moitié des Américains estiment que leurs médias délivrent des informations inexactes et orientées politiquement, selon une étude publiée jeudi.

    Et ceux qui utilisent l'internet comme principale source d'informations -environ un quart des Américains - sont encore plus sévères.

    Plus des deux tiers des utilisateurs d'internet (68%) ont le sentiment que les médias ne s'intéressent pas aux gens dont ils parlent, 59% pensent que leurs articles sont inexacts, et 64% jugent qu'ils ont un parti pris politique.

    "Il y a deux décennies, l'attitude du public vis-à-vis du travail des médias était moins négative. La plupart des gens pensaient que les médias soutenaient l'Amérique (...) une majorité estimaient que les médias donnaient des faits exacts", explique le centre de recherche.

    (source Pew et AFP via google)

  • Les Sourire du Tao (8): n'oubliez pas de respirer

    Les techniques de respiration font partie intégrante de la philosophie taoïste. Sans entrer dans les détail, "n'oubliez pas de respirer" me paraît être un bon conseil. Respirer, prendre son temps, faire les choses comme il se doit, sans précipitation...

    Les art martiaux, le bouddhisme, le yoga s'intéressent aussi à la respiration. Mais le taoïsme est particulier. Selon wikipedia: "Les chinois ont une métaphysique et une technique différente. Ils cherchent à retenir le souffle le plus longtemps possible. Cette apnée a des effets psychotropes différents, accompagnés de représentations. L’air, le Qi, est considéré comme la substance de tous les corps. L’adepte, en respirant, régénère sa matière, avec un accompagnement mental de la sensation d’air dans une anatomie sentie, la circulation du souffle. Un occidental peut se faire une idée de ces exercices avec la sophrologie, expérimenter l’effet à long terme demande un engagement plus important."

    Ces techniques sont-elles applicables à nos modes de vie occidentaux? Peut-être pas. A l'époque où je faisais des compétitions d'échecs, je faisais des exercices respiratoires. C'était très empirique. Mais, depuis, je reste convaincu de l'importance de bien respirer, de façon consciente et ample...

    Articles liés:

  • Editions Filaplomb: participez au projet!

    Philippe (pseudo: Filaplomb) est un blogueur avec qui j'ai beaucoup échangé, sur son blog, le mien et dans des échanges de courriels. Proximité d'idées, sensibilité commune.

    Aujourd'hui, Filaplomb se lance dans un projet: lancer une maison d'édition. Il en parle sur le blog "Capital Public". Je lui ai posé cinq question sur les éditions Filaplomb.

    Peux-tu nous décrire ton projet?

    C’est une maison d'édition spécialisée dans les textes courts et les nouvelles.

    Elle propose des petits livres de 24 pages vendus directement sur Internet et expédiés, après commande, par voie postale.

    Le site de la maison d'édition ressemblera à un blog avec son espace "commentaires" qui permettra les échanges entre lecteurs. Les auteurs sont aussi invités à venir participer aux discussions en ligne. Chacun pourra ainsi échanger avec d'autres ses impressions, ses coups de cœur voire ses colères…

    Pourquoi avoir voulu lancer cette maison d'édition?

    La nouvelle est un genre littéraire qui marche à peu près partout mais pas en France. Or, j'adore la nouvelle !

    La nouvelle, d'après moi, est un genre adapté à notre époque. La forme courte permet à l'auteur de se concentrer sur le style et la narration sont trop s'encombrer de la structure qui existe dans le roman. C'est un genre plus libre et plus souple, me semble-t-il.

    Les éditeurs ne cherchent pas à la valoriser ou ne la propose que dans des recueils. Or, c'est très différent de lire une nouvelle ou d'acheter un recueil de 10-12 textes en un seul volume.

    Quelle différence avec une maison d'édition classique?

    Les Editions Filaplomb publient des nouvelles en tant que texte autonome. Sans les regrouper en volume ni obliger les auteurs à d'abord écrire un roman

    J'essaie d'améliorer la rémunération des auteurs

    Les éditions Filaplomb utilisent Internet pour la distribution et au delà de l'aspect commercial et économique, proposeront un lieu d'échange entre lecteurs et avec la participation des auteurs qui le souhaitent. J'espère réussir à regrouper une sorte de "communauté" de lecteurs autour de la nouvelle.

    Quel style de textes tu veux publier?

    Je recherche plutôt des textes inscrits dans la modernité, notre monde actuel, même si je n'exclus pas les autres. Question de goût personnel.

    Ce seront des textes de fiction ou des choses vécues mais aussi, pourquoi pas, des articles de journalistes ne trouvant pas place dans les médias existants.

    Je pense que je suis plutôt du côté de la subjectivité assumée.

    Le format (10x15 cm - 24 pages) est adapté aux nouvelles mais peut bien sûr servir de support à mille autres réalisation.

    Par exemple des "micro-guides" touristiques : non pas le côté pratique d'un endroit particulier mais au contraire le point de vue tout à fait subjectif d'un auteur sur un lieu précis. Une église au fin fond d'un village quelque part, une statue particulière dans un parc parisien…

    Je rêve aussi que des auteurs de BD s'approprient le format et propose des créations adaptées.

    A qui t'adresses-tu, quel type d'auteur?

    Je m'adresse à tous ceux qui aiment les histoires.

    J'aimerais que mes "petits livres" se retrouvent dans les poches et les sacs à main, dans les trajets en métro [slogan futur : Il n'y a pas que l'info, il y a aussi les nouvelles], dans les salles d'attente des médecins, dans les parcs, sur les plages et partout où il est possible de lire !

    Des blogueurs, des mères de famille, des banquiers, des sdf, des employés de pizzeria, tout le monde peut être auteur.

    C'est plus une question de qualité d'écriture que de statut social. Plutôt une question de texte que de personne.

     Il y a d'ailleurs, il me semble énormément d'auteurs et d'amateurs de nouvelles et j'essaie aussi de répondre a leur frustration.
  • Le blog pour les blogueurs (pas nuls)

    Qu'est-ce qu'un blog réussi

    Les sept vertus du blogueur

    Les classements de blog

    Pourquoi bloguez-vous? 

    10 conseils pour augmenter le trafic de votre blog

    Comment devenir un blogueur célèbre (humour)

    Combien de temps vos visiteurs passent-ils sur votre blog

    Blog: 10 erreurs à ne pas commettre

    Blog et diffamation 

    10 conseils pour mieux écrire

    Réseaux sociaux: quelques réflexions

    Faut-il bloguer au mois d'août?

    Améliorer le temps d'affichage d'un blog

    Crazzyegg: visualisez où cliquent vos visiteurs

    Les blogs ont 10 ans

    Comment rédiger un texte de lien

    Les blogs toxiques 

    10 raisons de ne pas commenter un blog 

    Crise dans les médias dans Stratégie

    300 billets + 5 questions

    Etude sur les blogs

    15 jours sans blog

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Le Sourire du Tao (7): wu wei

    La notion de wu wei est centrale dans le taoïsme. On la traduit par "non agir" mais cette traduction est trompeuse.

    Au lieu d'en parler moi-même, j'ai interrogé Marc par mail. Ce blogueur livre chaque jour une méditation sous une forme brève, fulgurante. Il m'a aimablement répondu:

    "Plutôt que de sortir un Tao te king où je sais que je trouverai une réponse toute faite au chapitre 48 (que tu connais sûrement), je me rappelle que j’'ai un livre qui s’'appelle Open Secret d'un certain Wei Wu Wei, très connu il y a une trentaine d'’années. Je sais ce que je recherche. Voilà : une phrase de lui que j’aime beaucoup qui dit tout sans trop dire (ce que tu réclames). Cette phrase est: « Ne pas exercer la fonction apparente de la volonté est Tao. » Ca passe ou ça casse mais cela peut suffire pour cerner wu wei. Encore qu'’il n’'est pas bon d'’être trop sûr de soi en ce domaine. Car ce qui est intéressant dans ce concept c'’est moins de le maîtriser que de méditer dessus. Toute l'’Asie est là, dans cette réserve".

    Articles liés:

  • Comment choisissez-vous vos livres

    Je prends la suite d'Irène. Elle demande "à qui voudra" de continuer une chaîne. Cette chaîne consiste à lister les sept raisons qui font que je choisis un livre. C'est parti du blog "Aimez-vous lire". Si ça vous tente, faite de même...

    1. Je choisis souvent un livre en flânant dans les librairies.

    2. A une époque, je me déterminais en fonction des critiques du masque et la plume. Un soir de 1987 ils ont démoli Les Yeux bleus cheveux noirs de Marguerite Duras. J'ai eu envie de découvrir cet auteur. Oui:  je fais souvent le contraire de ce que disent les critiques du masque et la plume.

    3. Je lis les classiques. Donc, j'essaie de boucher les trous. Il y a toujours des manques à combler.

    4. J'ai la manie d'achter plusieurs livres à la fois.

    5. J'achète les livres d'un auteur que je connais.

    6. J'achète des livres d'auteurs du même courant littéraire ou de pensée, ou de la même époque.

    7. J'achète plutôt des auteurs français, allemands et d'Asie.