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Sarkozy

  • çapresse.org: des journalistes cogitent sur leur metier

    çapress.org est un site qui s'est ouvert au début du mois.

    Il est animé par un collectif de journalistes. Leur objectif: débattre sur l'évolution de la profession de journaliste. Ils se définissent ainsi:

    "L’association « ça presse ! », née en 2007 à Paris, est un collectif de journalistes de tous horizons réunis par le désir de réfléchir à la pratique de leur métier pour l’améliorer et - pourquoi pas ? - le réinventer !"

    Capresse dénonce la façon dont se déroulent les Etats généraux de la presse: les journalistes y sont quasi absents, voire indésirables; et, dans l'ensemble, ce processus laisse sceptique beaucoup de personnes, compte tenu des liens très forts qui existent entre le président de la République et certains propriétaires de groupes de médias.

    On peut légitimement s'interroger sur les petits arangements entre amis qui pourraient résulter de ces Etats généraux, estime Jacques Trentesaux, président du collectif "ça presse!" (voir la video).

  • Direct Soir: glissement du journalisme vers la communication

    Sous prétexte de "journalisme gratuit", Direct soir propose des pages de communication favorable au gouvernement. Vincent Bolloré, l'industriel, propriétaire du journal, l'estime non rentable. Il a néanmoins passé accord avec la RATP pour que Direct Soir et Matin plus soient les seuls gratuits disponibles dans le métro parisien. Pour mieux accroître son influence auprès de son ami Nicolas Sarkozy?

    Sarkozy direct soir.jpgVous avez sûrement déjà feuilleté un numéro de Direct Soir. Ce journal gratuit est diffusé dans une quinzaine de villes françaises. Il offre un bel exemple de glissement du journalisme vers la communication.

    Journalisme et communication ont tous deux leur raison d'être. Mais ils ne poursuivent pas le même but. Alors que le journalisme vise à dire la vérité, la communication cherche à produire un message destiné à convaincre. Dans le domaine de politique, la communication revêt une importance considérable.

     
    Politique et divertissement
     
    Ce n'est donc pas un hasard si Direct Soir fait régulièrement ses Une sur des sujets politiques. Et si ces sujets mettent en vedette lechef de l'Etat et les ministres, comme le souligne Maxime avec pertinence.

    La trame de ce journal gratuit est simple au possible. Les premières pages sont consacrée à l'éloge de la politique gouvernementale. Le reste est dévolu à la mode, à la culture et au sport. Cette dichotomie ne va pas de soi. On peut notamment se demander: pourquoi une telle place accordée à la politique si Direct Soir se veut être un journal culturel ou divertissant, bref un gratuit consensuel?

     
    Epouser le discours de l'Elysée

     Ainsi, dans le numéro du jeudi 5 juin, avec Nicolas Sarkozy en Une (téléchargeable ici) on lit en page 2 que Jean-Louis Borloo va faire de la France un leader européen en matière de développement durable. On découvre en page 4 un article tout à la gloire de Nicolas Sarkozy: "L'Elysée à l'heure européenne". Les surtitres prouvent bien qu'on a affaire à un texte de communication et non à du journalisme: "Axe de la présidence", "convaincre", "les défis". L'auteur de l'article épouse parfaitement les objectifs, les arguments et les "défis" du chef de l'Etat. Il n'y a pas ce recul, cet esprit critique qui définissent le journalisme.

    La "Une" réalisé avec Photoshop

    Un des must de Direct soir, c'est la photo de Une. Choisie avec soin, elle est quasiment réalisée en partenariat avec Photoshop. Sur le visage de Nicolas Sarkozy, nulle aspérité, une lumière parfaite. Le réalisme soviétique ne faisait pas mieux.

    bollore.jpgDirect Soir est-il rentable? Il semble que non, selon cet écho de Renaud Revel, où l'industriel confie qu'il n'y a pas de "modèle économique" pour la presse gratuite.

    Le gratuit pas rentable

    Il estimait, dans La Croix: "La presse gratuite est adaptée à une certaine demande : majoritairement celle des jeunes pour qui l’information est un produit gratuit. Ils sont nés dans un monde où l’information, à travers la télévision, la radio, Internet, est gratuite. Pour autant, il restera toujours un public prêt à dépenser de l’argent pour s’informer.  " Le point de vue de Rupert Murdoch est similaire.

     Bolloré a le monopole du Métro

    Vincent Bolloré aurait investit entre 500 000 et un millions d'euros pour un accord avec la RATP, lui permettant de distribuer en exclusivité ses journaux gratuits dans le métro parisien. (selon Marianne)

    C'est fin 2007 que Bolloré a remporté l'appel d'offre de la Ratp, lui permettant de distribuer ses gratuits dans 176 stations sur 300 au total. Un marché qu'il ne pouvait pas perdre : «Le principal critère pour emporter ce marché c'était l'argent, la qualité du matériel, des présentoirs. Certes, le contenu des titres entrait en ligne de compte, mais de façon marginale. Et Bolloré a mis beaucoup d'argent sur la table pour l'emporter » explique Michael Bitan, le directeur général du journal gratuit Metro.

    Fabriquer du consentement

    L'analyse de Maxime (Cabinet) est intéressante, lorsqu'il distingue la rhétorique du Figaro et celle de Direct Soir, même si je ne partage pas entièrement son analyse "gauchiste", notamment concernant le Figaro, dont les pages débat sont tout de même assez pluralistes:

    "Fabriquer le consentement, naturaliser la parole gouvernementale, présenter chaque action et chaque réforme comme uniquement et purement positive, positive dans le temps, comme mouvement du monde, comme battement du monde, comme pulsation du temps contemporain ; portée par des gens honnêtes et dynamiques, dont l’agenda est chargé. L’actualité est et ne peut être qu’un temps gouvernemental, segmenté uniquement par l’action du ministre de tutelle du domaine concerné.

    Ce n’est pas du tout la même chose que le Figaro, Direct Soir. Direct Soir n’a pas de morale, si l’on veut, pas de déontologie journalistique, aucune dignité ; c’est le cynisme poussé jusqu’au dégueulasse. Parce que le Figaro, ce sont les éditoriaux ultra-droitiers, la haine sociale vis-à-vis de l’autre, de l’étranger, de toutes les différences d’avec l’Homme blanc bourgeois catholique hétérosexuel, etc ; la manipulation des titres et des sondages pour soutenir le gouvernement, certes. Mais cette action commando droitière ressemble bien peu au travail de neutralisation et de naturalisation, d’aplatissement et d’aplanissement de Direct Soir".

    Direct soir est diffusé à 500 000 exemplaire, depuis le 6 juin 2006. 

    Lire aussi:

    21 sites d'information à découvrir 

    "Dans 5 à 6 ans ce ne sera plus viable d'imprimer des journaux" 

    Les blogueurs révolutionnent-ils le journalisme? 

    JF Kahn souhaite une presse moins consensuelle

    13 questions à se poser avant de publier un billet sur son blog 

     

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  • Les médias s'intéressent plus à l'accessoire qu'à l'essentiel, selon 78% des Français

    Les médias s'intéressent plus à l'accessoire qu'à l'essentiel, selon un sondage Opinion Way pour le Figaro (cité par l'Obs).

    Les médias sont aussi jugés pas assez indépendants et pas assez objectifs

    A la question de savoir si les médias sont trop agressifs envers Nicolas Sarkozy, les Français répondent "non" à 55%. Ca n'empêche pas le Figaro de titrer le contraire*.

    * Bien sûr, le Figaro emploie le mot "excessif" et non "agressif", mais il sous entend bien que l'excès est dans un sens agressif et non louangeur.

  • L'art du teasing

    Faut pas abuser du teasing ni de la camomille. Tout le monde sait ça... ou presque.

    Michel Houellebecq a remis un César à Marjane Satrapi. Joli teasing avant la sortie de son film, écrit Julien Vekest.

    Jean-François Kahn s'est accroché avec Jean-Michel Apathie, relate Killcow. C'était la veille de la sortie de Marianne. Beau teasing.

    Nicolas Sarkozy a insulté un passant au Salon de l'Agriculture.

    Où est le teasing, me direz-vous?

    Guy Birenbaum prévoit: Et si ces images servaient à alimenter un débat sur "comment museler ceux que certains nomment déjà les paparazzi d'Internet"?

    Guy n'a pas tort: tout est prétexte à taper sur Internet et sur les blogs.

     

    Machiavélique ou colérique?

    Mais une question me turlupine: Sarkozy a-t-il tout prévu, comme s'interroge Rue89? S'empailler avec un gugusse, ça peut lui faire gagner 3 points?

    Alors, teasing ou pas teasing?

    Imaginons:

    Vendredi matin à l'Elysée, Emmanuelle Mignon a dit à Nicolas Sarkozy: "Bon, boss, y a un blème!* Après le couac sur la scientologie, faut réagir! Vous irez au Salon de l'Agriculture et vous vous ferez filmer en train d'insulter un quidam"

    Et Emmanuelle Mignon se tourne vers un collaborateur: "Robert, vous ferez le type qui insulte le président".

    Et là, Sarkozy, perplexe: "Comprends pas!"

    Elle: "C'est simple! Vous insultez Robert. Un journaliste vous filme. Ca passe en boucle sur Internet. Enorme scandale! Résultat, on fait une loi pour la protection de la vie privée sur Internet. Dans la foulée on introduit une nouvelle taxe qui finance la télé publique."

    Et Nicolas Sarkozy sourit, ce qui lui arrive rarement ces temps-ci: "Et comme ça TF1 peut racheter Areva? Je comprends!"

    Mais nous, on aimerait comprendre...

    * Oui, ils parlent tous comme ça à l'Elysée, en style bling bling. 

  • Les photos "du" mariage dans "Vogue"

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    Une série de photos intitulée "Just married!" On y voit une "croqueuse de diamants" qui "compte sur ses atouts pour décrocher la lune (de miel) et le luxe étoilé qui va avec".
    Le mannequin Natasha Poly joue le rôle de la mariée. L'époux bling-bling est un digne vieillard à l'oeil qui frise. Les clichés de Terry Richardson sont superbes. A voir dans le numéro de février de Vogue France et sur ce site russe.

  • "Sarkozy déteste les journalistes" (Yves Thréard, le Figaro)

    Vous avez peut-être vu passer cette info. J'y reviens, car c'est assez intéressant.

    "Sarkozy déteste les journalistes".  Yves Thréard, directeur adjoint du Figaro s'est un peu lâché, devant des étudiants montpelliérains, il y a quelques jours. Il a aussi dit: "Dassault a un journal pour faire oeuvre de militantisme politique." Rien de bien nouveau, mais pas sûr que son patron apprécie.

    Yves Thréard affirme: "Je crois que Nicolas Sarkozy n'est pas plus censeur que ses prédécesseurs, qui l’étaient tout autant que lui. Je crois simplement que Nicolas Sarkozy, peut-être un peu plus que les autres, n’aime pas les journalistes. Mais pas du tout. Et qu’on a du mal à l’accepter. Il déteste les journalistes. Nous sommes des empêcheurs -j'espère qu'on est ça- des empêcheurs de tourner en rond".

    Au Figaro, des empêcheurs de tourner en rond? Pouf, pouf! C'est pas trop l'impression que ça donne...

     

    Sentiment d'absence de liberté

    Selon le site Haut-courant (tenu par des étudiants montpellierain) "le journaliste, qui rappelle la tradition bien française de presse d’opinion plutôt que d’information, dit se sentir libre à son poste, considérant que le problème de censure, qu’il ne connaît pas, tourne plutôt autour d’ « une affaire de sentiment d’absence de liberté »."

    Sentiment d'absence de liberté ou absence de sentiment de liberté?

    Hmm!!! C'est gênant de lire ça dans un pays tel que la France...

     

    Lecteurs consommateurs d'infos people

    Intéressant ce que dit Thréard sur l'évolution du lectorat:

    "Il n’empêche, Yves Thréard reconnaît sans peine que dans le contexte de l’effritement actuel du lectorat, les recettes de son journal, comme de beaucoup d’autres, restent garanties par la publicité. Et que la demande du lecteur elle, tend à être celle d’un consommateur d’infos people. Les rédactions, fragilisées, deviennent de plus en plus « pieds et poings liés » face aux annonceurs."

    Edwy Plenel était également présent. Lisez la suite sur le site Haut courant.

  • Sur RTL, la précarité est parfois "hors sujet"

    Hier soir, dans l'émission de RTL "on refait le monde", un des invités, Edwy Plenel, a voulu parler de précarité et du SMIC. "Tu es hors sujet, Edwy", l'a gentiement rappelé à l'ordre Nicolas Poincaré, le présentateur de l'émission. Non seulement le patron de Médiapart était hors sujet, mais en plus c'était l'heure de diffuser la publicité.

    Le débat portait, bien sûr, sur les accords entre syndicats et patronat sur le contrat de travail. La fameuse "flexicurité" qui entre parenthèse n'a rien à voir avec la flexicurité à la scandinave. En France, ce sera différent, vous verrez! Mais ce n'est pas le sujet, comme dit Nicolas Poincaré...

    La France championne d'Europe du SMIC

    Edwy Plenel a pris la parole. Il a voulu rappeler que la France était un des pays d'Europe, si ce n'est le pays d'Europe, où le nombre de smicards est le plus élevé. Environ 17% des salariés sont au SMIC contre 3% en Grande Bretagne.

    Ouvrons une autre parenthèse, histoire d'être totalement hors sujet. Pendant la campagne présidentielle, vous vous en souvenez peut-être, Nicolas Sarkozy a déclaré que 50% des salariés étaient au SMIC. Une "bourde" à méditer...

    Bref, pour revenir à Plenel, il précisa que seule la Bulgarie a plus de smicards que la France. Le SMIC bulgare est à 92€ par mois, rappelons-le.

    Rue Mouffetard

     

    Faut-il augmenter la précarité?

    Et donc, si j'ai bien compris sa démonstration, Plenel voulait dire que dans un pays où tant de personnes sont payées au SMIC et où tant d'autres sont employées avec des contrats précaires, la priorité n'était sans doute pas à augmenter encore la précarité.

    C'est le moment qu'a choisi Nicolas Poincaré pour asséner à Edwy Plenel un ébouriffant: "Edwy, tu es hors sujet!"

    Le dit Edwy eut beau protester. Nicolas, le pointoilleux, porta le coup de grâce: "C'est l'heure de la pub!" Un autre invité crut bon d'ajouter: "Il faut bien qu'on mange, nous!"

    La précarité, c'est jamais le bon moment pour en parler. Même sur RTL...

  • Gainsbourg et caetera

    Quelques liens glanés cette semaine.

    • La première de 18 h 35 le journal fait par Nicolas Voisin.
    • La phrase de Cécilia Sarkozy sur son ex: "Un homme qui n'aime personne, pas même ses enfants" m'a rappelé celle de W.C. Fields: "Un homme qui n'aime ni les enfants ni les chiens ne peut être foncièrement mauvais". (chez Nicolas)
    • Enfin, une vraie merveille. Cette chanson extraite du film Anna. Musique de Gainsbourg. 

  • Carla Bruni serait un homme

    Non? Vous n'y avez pas cru, tout de même?

    Carla Bruni est bien une fille. Elle est blonde, c'est pour ça qu'elle ne comprend pas tout. Et les journalistes qui faisaient le pied de grue devant la mairie du XVIeme arrondissement ont bien cru que ce serait pour aujourd'hui, le mariage.

  • Vive la décroissance! (Courrier international)

    >Courrier international a fait fort. Un dossier spécial décroissance pour commencer l'année, c'est chaud. Au sortir du gavage des fêtes, juste avant les soldes.

    Travailler moins pour gagner moins et vivre mieux" c'est un slogan malin. On pourra objecter que c'est calqué sur le discours de l'adversaire, et donc dépendant de lui. Mais peut-on faire autrement? La société est capitaliste, les hommes sont consumméristes. S'opposer, c'est forcément s'opposer à quelque chose.

    Les Compacteurs: une année sans consommer

    Dans ce numéro de C.N. j'ai été attiré par l'article sur les "Compact".

    Leur devise, c'est: "une année sans consommer". C'est comme la Journée sans achat, sauf que ça dure toute l'année.

    Concrètement, les Compacteurs font tout de même quelques achats. Mais ils les réduisent au minimum. Ils préfèrent le troc ou l'achat d'occasion.

    Décroissants mais blogueurs

    Ces ultra non-consommateurs ont des blogs! Ils sont regroupés dans la blogroll du blog The Compact. En tout, ils sont 8 000 personnes à travers le monde.

    Et le plus amusant c'est qu'ils ont des détracteurs féroces. On les accuse de vouloir torpiller l'économie, rien que ça! Il exercent une sorte de peur sur les financiers. Pourtant, ils ne forment pas un mouvement politique.

    Bon, on sait bien que le boycot n'est pas une solution. Consommer moins ne peut constituer une utopie ou un projet de vie. Et pourtant, comme l'écrit Yves Cochet (député Vert), à 100 dollars le baril, on change de civilisation.

    Est-ce un hasard si Courrier international sort ce numéro au moment où le baril atteint les  100 dollars?

  • La photo de l'année (selon moi): un Sarko grimaçant

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    (ce billet est lié au précédent)
    Cette image appelle plusieurs réflexions. Et notamment une qui vous étonnera peut-être: j'essaie de voir dans cette image le regard du spectateur. Et ce spectateur n'aime pas Sarkozy. Cette image exprime donc la volonté qu'a le spectateur de montrer Sarkozy sous son plus mauvais jour.
    Beaucoup de gens critiquent Nicolas Sarkozy, sa politique, sa façon de gouverner, sa façon d'être. C'est une bonne chose. Mais il ne faudrait pas qu'en le critiquant on perde toute mesure, tout recul. La critique de la critque, en quelque sorte.

    Critique, c'est facile. Mais c'est aussi très difficile: la critique doit être calibrée, juste. C'est périlleux. Se transformer en "critique tout" c'est, paradoxalement, abdiquer son sens critique. C'est une autre façon de se perdre.

    Et si on faisait mieux que critiquer?

     

    Voir aussi, les photos qui suivent.

    Cette photo fait partie des photos de l'année pour Le Monde2.

    Vous la connaissez sûrement. Je l'ai déjà vue plusieurs fois, pensant que c'était un montage.
    Mais non, Le Monde2 m'apprend qu'elle a été prise lors de l'enterrement de Lucie Aubrac, le 21 mars 2007. Cette image Reuters a été publiée dans Libération et ailleurs.
  • Les pics d'audience de 2007

    Un coup d'oeil sur cette courbe vous donnera une idée de ce qu'il s'est passé en 2007. C'est un relevé journalier de l'audiences de ce blog.

    Le pic Manaudou est survenu malgré moi, fin décembre. Je n'ai écrit aucun billet sur les photos nues de Laure Manaudou et je n'ai pas fait croire que sa vidéo compromettante se trouvait ici. Et pourtant, des centaines (et même des milliers) de visiteurs sont venus "lire" d'anciens billets.

    Le deuxième pic date du 27 janvier. Les bourdes de Sarkozy est un billet que j'aime bien. A cette époque, les médias et les blogueurs nous bassinaient avec les bourdes de Ségolène Royal. J'ai voulu montrer qu'on pouvait faire la même chose avec Nicolas Sarkozy.

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    Le billet 16 moteurs de recherches pour concurrencer google est plus technique. Il a abondammentété repris, et notamment par rezo.

    Le billet TF1, Le Pen et la déception m'a un peu inquiété. Tout d'abord à cause du nombre de commentaires, notamment ceux d'un certain George S, à l'opiniâtreté redoutable. Et par ailleurs, ce billet a continué à générer des visites pendant un mois. J'ai supposé qu'il s'agissait de visites de robots, je ne sais pas pourquoi...

    Royal et Bayrou ont causé le dernier pic, plus important que celui du 7 mai.

    En 2007, ce blog a reçu 5 fois plus de visites qu'en 2006. Un chiffre qui aurait pu être bien plus important si j'avais fait dans le "politique people". Finalement, j'aurais peut-être dû. Je vais me rattraper. Je ferai pire en 2008.