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Le "Monde"

  • Google, Facebook ou Apple dans la presse

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    Le Monde a transcrit en un petit graphique le poids que représentent les principales sociétés du web dans les articles de la presse américaine.

    "Apple, qui a bénéficié sur la période étudiée des lancements d'un nouvel iPhone et de l'iPad, se taille la part du lion : plus de 15 % des articles échantillonnés traitent de la firme à la pomme, parmi lesquels un sur cinq environ critique les choix marketing et les pratiques commerciales de l'entreprise."

     

  • "Le Monde", symbole devenu odieux

    En ce moment, il est question du rachat du Monde. Et il semblerait que les langues se délient au sujet de cette institution au prestige écorné. Le Monde est un symbole devenu odieux à certaines personnes, et pas seulement aux nostalgiques du quotidien d'Hubert Beuve-Méry.

    Luc Rosenzweig est un ancien rédacteur en chef du Monde. Le Monde n'est plus qu'une marque, écrit-il dans Causeur :

    Ce Monde là n’est plus, et celui qui va être mis en vente vendredi porte, certes, le même nom que celui évoqué plus haut, mais n’a plus rien à voir avec ce qu’il fut jadis. Ce n’est plus un journal, c’est une “marque” dont des cadors de la presse et de la finance se disputent l’acquisition, pour la mettre au service de leur stratégie politico-économique, ou peut-être même, qui sait, pour la revendre avec une confortable plus-value après l’avoir “downsizée” grave.

    Rosenzweig critique aussi le rôle de la société des rédacteurs du Monde.

    Didier Lestrades (qui est, notamment, auteur de chroniques dans Libération) le dit tout net: "Je déteste Le Monde".

    "Nous sommes face à la plus grande crise économique depuis des décennies, les gens sont en train de hurler aux quatre coins du monde, BP inonde les océans de pétrole, Gaza est toujours sous le siège, Jérusalem est découpé en zoning, l’Europe se déchire, c’est la Gay Pride dans quelques jours (eeeeek) et que se passe-t-il en France ? On nous emmerde avec le « sauvetage » du Monde. Vous croyez vraiment que Le Monde va aider à la résolution de ces problèmes ? Si vous le croyez, vous êtes encore plus stupides que moi et vous méritez d’être transporté sur le champ dans un ashram cauchemardesque dont l’emploi du temps serait mis au point par Carla Bruni, Arielle Dombasle et une autre starlette de ce genre."

    Philippe Kieffer se demande, dans Rue89, "pourquoi cette rage à vouloir s'offrir un Monde finissant?"

    Grandiloquent à souhait, teinté du regret d'un prospère passé qui ne reviendra jamais, le microcosme ressasse jusqu'à l'auto-intoxication ses fantasmes favoris. Ainsi, peut-on lire et entendre un peu partout, de blogs en déclarations, d'éditos en tribunes, il en irait avec le cas du Monde de « l'avenir la démocratie » et d'une presse écrite décrétée « indispensable à son bon fonctionnement »… Raisonnement et clichés d'un autre siècle, qui furent vrais mais ne le sont plus que de moins en moins.

    Selon lui, le rachat du Monde est un non sens économique, qui s'explique par une arrière-pensée: l'élection présidentielle de 2012.

    L'acquisition du Monde, à ce tarif-là, est davantage qu'une folie passagère. C'est un non-sens durable, qui ne sauvera rien, hormis les immédiates apparences de continuité d'une entreprise qui se sait en fin de vie. Car comme tous les quotidiens nationaux de France, le Monde serait -est déjà, virtuellement- mort sans la morphine vitaminée des aides et subventions que perfuse l'Etat à une presse française sous haute dépendance économique.

    Acheter le groupe Monde dans son entier, en l'état, c'est délibérément acheter une affaire où, à rebours de ce que psalmodient des conseilleurs qui ne seront jamais les payeurs, il n'y a à gagner que des pertes. C'est se bercer de l'extatique illusion qu'en possédant le Monde on « fera » le prochain président de la République. Faut-il être à ce point déconnecté des réalités du pays, et des modalités nouvelles d'information et de formation des opinions, pour croire qu'un quotidien, demain modifiera d'un iota les intentions de vote des français…

  • Le Monde: 20 000 numéros et 20 Unes

    Le journal « Le Monde » fête son 20 000ème numéro et publie un supplément qui reproduit 20 Unes, de 1945 à nos jours.

    En découvrant ces Unes, ces titres, ces événements, on est saisi d'une petite émotion...

     

    • Hitler est mort. La première Une sélectionnée par la rédaction du Monde date du 3 Mai 1945: « HITLER EST MORT ». Un titre en lettres capitales. Trois mots. Une information au sens « transcendental »: le mal a été vaincu.

    Et, en lisant cette Une du « Monde », on est surpris. Vous souveniez-vous de l'Amiral Doenitz, qui succéda à Hitler en tant que Führer-bis? Saviez-vous que l'Angleterre et les Etats-Unis se battaient pour diffuser le bolchévisme? C'est ce que déclarait l'Amiral Doenitz dans ce 3 mai 1945.

     

    • De Gaulle, président de la République et de la Communauté. Le 23 décembre 1958, de Gaulle est élu. « Le Monde » titre: « Le général de Gaulle est élu président de la République et de la Communauté ». Dans le style « Monde », un titre long, descriptif et sans humour. Il nous rappelle que la France était alors « La République et la Communauté ». Euphémisme pour dire « les colonies »...

    En plongeant dans le gris du texte, on découvre les noms de messieurs Marrane et Chatelet, les candidats battus par le grand Charles. C'est la première fois que je lis leur nom, comme quoi...

     

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    (NB: cette Une n'a jamais existé, c'est un montage obtenu en misant cette Une et celle-ci)

     

    • JFK, consternation et inquiétude. Les 24-25 novembre 1963, c'est l'assassinat de JFK. « Le Monde » ne lésine pas sur les sur et sous titres pour apporter tous les éclairages nécessaires.

    Le titre « L'assassinat de John Kennedy soulève consternation et inquiétude ». Surtitre « A l'Est comme à l'Ouest ». Premier sous-titre: « Le président Johnson a pris possession de ses fonctions ». Deuxième sous-titre: « Un suspect a été appréhendé et inculpé ».

    Une constante, semble-t-il des titres du « Monde »: ne pas se contenter d'énoncer es faits, mais très vite prévoir les conséquences de ces faits. Ici, « la consternation et l'inquiétude » suggèrent les conséquences de l'événement. (à lire Profession blogueur)

     

    • On a marché sur la lune! Un très beau titre le 22 juillet 1969:

    « DEUX HOMMES ONT FOULE LE SOL DE LA LUNE devant des centaines de millions de téléspectateurs ».

    Dans ce titre, le mot important est bien sûr « téléspectateur ». Sans la télévision, l'homme serait-il allé sur la lune? Le progrès technique avait sans doute besoin de cette dimension narcissique pour croire en son existence.

    La chronique de Sirius (le pseudo de Hubert Beuve-Méry, le directeur du journal) prend un tout autre relief, cosmique et philosophique. Le journaliste termine en s'interrogeant: « Oui, mais pourquoi? »

     

    • Mitterrand. Le titre au lendemain du 10 mai 1981 est extraordinairement long: « La très nette victoire de M. François Mitterrand va au-delà du rassemblement de toute la gauche et aggrave les divisions de la majorité sortante ».

    Là encore, on va au-delà des faits, on prévoit les conséquences.

    Les mots importants dans ce titre: « très nette ». Généralement l'écriture journalistique bannit les adjectifs et encore plus les adverbes. Le « très nette » aurait pu être remplacé par le score (50,81%) mais on se serait alors aperçu que la victoire n'était pas « très nette »...

     

    • La fin de l'URSS. On peut mettre face à face deux titres: « Les républiques slaves proclament la fin de l'URSS » (1991) et « Les Bourses saluent la naissance de l'euro » (1999).

    Ce sont des titres classiques: sujet-verbe-complément. On peut les mélanger, façon collage surréaliste: «  Les républiques slaves saluent la naissance de l'euro » et «  Les Bourses proclament la fin de l'URSS ».

     

    • Nous sommes tous des Colombani. La Une du 13 septembre 2001 vaut surtout par son éditorial « Nous sommes tous Américains », exceptionnellement signé (par Jean-Marie Colombani).

    Le titre: « L'Amérique frappée, le monde saisi d'effroi ». un mot sur la forme: le titre en deux parties, balancées par une virgule. Je crois savoir que c'est une innovation récente du « Monde ». Je n'aime pas du tout ça. On a deux titres pour le prix d'un, mais c'est trop!

     

    • Planète. Le 1er avril 2005, on retrouve un autre titre en deux parties: « Planète épuisée, progrès menacé: l'alerte de l'ONU ».

    Ce qu'on note dans ce titre, c'est un glissement du journal vers le magazine. On s'échappe de l'actualité pour s'aventurer vers l'analyse. Sans doute un des signes que le « Monde » a changé et que les quotidiens ont évolué.

    Cette Une est aussi un écho à la nouvelle rubrique du journal "Planète", apparue en 2008.

     

    • Dieu? Le 27 décembre 2007, un titre un peu étrange: « Dieu domine le débat présidentiel américain ». Il fait d'une pierre deux coups: on parle de l'éction américain et de Noël dans le même titre.

     

    • Môssieur Obama. Enfin, le vingtième titre choisi ne nous déçoit pas: « L'investiture de Barack Obama ».

    Une remarque: « Le Monde » a abandonné l'habitude de faire précéder le nom de famille d'un « M. » Il faut vivre avec son temps: la politesse française n'est pas transposable dans toutes les langues.

     

    A lire sur le même sujet

     

  • Leclerc, invité du "nouveau" Monde

    h_9_ill_769192_leclerc.jpgLe Monde a sorti une nouvelle formule lundi. Et en Une, en haut à droite, le visage souriant de Michel-Edouard Leclerc avec ce titre: "Comment j'ai fait baisser les prix".

    L'interview publirédactionnelle se développe en page 12, avec cette prophétie: "Michel-Edouard Leclerc : "Les prix vont baisser de 2 % en 2009"" Merci de se préoccuper de notre pouvoir d'achat!

    Le Monde n'a pris soin d'interviewer aucun contradicteur. Pas le plus moindre fournisseur, alors qu'ils sont mis en cause par MEL. Aucun représentant des consommateurs pour contester ses chiffres.

    Bref, le Monde déplie le tapis rouge. Quand on connaît l'histoire du journal et sa réputation de "journal de référence", on peut être surpris.

    Le message est clair. Le Monde espère se concilier les bonnes grâces des annonceurs. C'est aussi un signal aux lecteurs: dorénavant, on aura moins besoin de vous...

  • La censure, c'est toujours chez les autres

    censure.JPGPeu d'aspérités en apparence dans l'article de Pascale Santi, Presse, la promo désanchantée (Le Monde). Comme si les journalistes marchaient sur des oeufs dès lors qu'il s'agit de parler de leurs confrères.

    La promo, c'est celle de 1995 du CFJ (centre de formation des journalistes). L'auteur raconte ce que sont devenus les anciens élèves.

    L'un d'eux travaille au Monde:

    "Piotr Smolar s'estime, lui aussi, "très privilégié". "Il serait saugrenu de me plaindre, travaillant dans un journal qui, malgré les difficultés financières, continue de publier des pages sur le Haut-Karabakh ou le Kirghizstan."

    Quel chanceux, ce Piotr Smolar...

    "Censure" chez LVMH

    Ce qui devient amusant c'est quand la journaliste parle de certains de la "promo" qui ont eu moins de chance. Victimes (consentantes?) de la censure odieuse du luxe...

    "Delphine Cuny, diplômée en 1997, a toujours été attirée par le journalisme. A La Tribune depuis huit ans, elle y a suivi la rubrique luxe quand le quotidien appartenait au groupe de Bernard Arnault, LVMH. "Il est souvent difficile de savoir d'où vient la censure, s'il s'agit d'un excès de zèle de la direction de la rédaction ou de directives de l'actionnaire", explique-t-elle. Elle se souvient que certains articles sur LVMH, ou sur le groupe Pinault, concurrent de celui de Bernard Arnault, ont été modifiés, sans que les auteurs aient été prévenus."

    L'emploi du mot censure n'est pas anodin, dans un contexte de concurrence aiguë entre journaux quotidiens. Et ce qu'on sous entend est qu'aucun journaliste du Monde ne subit jamais la moindre censure de la part du groupe Lagardère, par exemple.

    Pour mémoire, le groupe Lagardère possède 17% du capital du groupe Le Monde et 34% de la société qui détient lemonde.fr (la forêt des médias et Bakchich).

    • Mise à jour (23 novembre 2008):

    Pendant que j'écris ceci, je tombe sur un numéro du Monde de la semaine dernière. En bas d'une page, on peut y lire un courrier envoyé par un représentant d'Arnaud Lagardère. Il entend corriger une "erreur" figurant sur une infographie du Monde.

    Selon ce document, le salaire de M. Lagardère serait de 13,64 M d'euros pour 2008. Le courrier affirme que c'est beaucoup moins (environ 1,9 M d'euros).

    Je m'interroge sur le sens qu'il faut donner à ce courrier adressé au Monde. En effet, l'infographie se contente de reprendre des données connues, publiées par le cabinet Proxinvest. Beaucoup de médias ont publié ces chiffres, comme Challenges, par exemple.

    Je ne sais trop quoi penser de cette intervention de la part d'un représentant de M. Lagardère. Pression ou pas?

  • "Le Monde" découvre la Planète

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    Une nouvelle rubrique dans Le Monde, sobrement intitulée "Planète". Elle traitera des enjeux écologiques.
    Le texte de lancement, signé Yann Arthus-Bertrand, était titré "Il est trop tard pour être pessimiste". Un texte saisissant, un signal d'alarme. (apparemment il n'est plus en ligne: bizarre!)
    Une bonne chose que Le Monde ait pris en compte les problèmes environnementaux, ce que souligne cette lettre ouverte d'une personne à qui ces questions sont loin d'être indifférentes (c'est un euphémisme).
    (Clin d'oeil à Isabelle, qui, elle aussi, est loin d'être indifférente à... ;-) bref, vous m'aurez compris.)

  • La nouvelle vie de Martine S.

    En mai dernier, j'ai discuté avec Martine Silber dans les locaux du Monde. Elle était journaliste au service culture. Aujourd'hui, elle a quitté cette "entreprise". Elle a ouvert un blog et elle raconte:

    "J'ai appris hier, vendredi, que je ne faisais plus partie de l'entreprise. Drôle de mot, l'entreprise, pour parler du journal, de ce que depuis pratiquement vingt ans, j'appelle "le journal", ce qui signifie aussi bien, l'immeuble - et j'en ai connu plusieurs depuis la rue des Italiens - comme dans "je serai au journal dans dix minutes", ou plus précisément, le bureau, "t'es au journal?", le journal lui-même, en papier, "le journal n'est pas arrivé?" (inquiétude de 13h45), ou même sa rédaction , ses dirigeants, son personnel dans son entier, "j'en ai marre de ce journal..."."

    Vous vous souvenez, le Monde a enregistré 103 départs volontaires en juillet dernier (60 journalistes, 27 cadres et 16 employés).

    Martine écrit:

    "Ce que nous n'avions pas réussi à faire comprendre, c'est que ce n'était pas seulement pour nous que nous étions en colère et tristes. "Mais que va devenir ce journal?" entendait-on dans les couloirs? Pas "qu'est-ce que je vais devenir?"

    Nous, rédacteurs, standardistes, secrétaires, assistantes, éditeurs, correcteurs, employés, et cadres (pas tous), on l'aimait. On l'aimait surtout parce que nous y avions toujours eu une liberté de parole, dans nos colonnes et entre nous.

    Avec des nuances, bien sûr."

  • "Le Monde": 103 candidats au départ volontaire

    103 salariés du Monde se sont déclarés au guichet de départs volontaires. Parmi eux, 60 journalistes, dont, l'éditorialiste Eric Le Boucher, indique Libération.

    Le groupe prévoyait un plan de 129 départs, ce qui s'est transformé en une enveloppe de 9,4 millions d’euros d’économies à réaliser sur la masse salariale.

    Une majorité de candidats - au moins une quarantaine de journalistes - ont plus de 55 ans. [...] Ce sera surtout une génération qui s’en va, élevée dans le débat idéologique de l’après-68. «C’est la fin d’une forme de journalisme, estime un salarié. Ceux qui partent disent aussi : le numérique n’est pas notre univers.»

    • En savoir plus sur le groupe Le Monde (Challenges). 
  • "Le Monde": 129 emplois menacés

    La crise continue au "Monde". Un cinquième des salariés doit quitter le journal. Départs volontaires ou non, 129  personnes  sont sur la liste.

    Autre amincissement prévu, celui du journal, qui devrait passer à terme de 40 à 28 pages (Marianne), le quotidien n'ayant plus pour vocation de traiter toutes les infos que brasse le site Lemonde.fr.

    "Le directoire du Monde a présenté un plan de redressement prévoyant notamment 129 suppressions de postes sur 564, soit le départ volontaire ou contraint d'un cinquième des salariés du quotidien et du quart de la rédaction". (AFP)

    Jeudi dernier des salariés du quotidien ont manifesté jeudi à Paris, en portant des masques et des tee-shirts blancs numérotés de 1 à 129. (source)

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    A ce sujet, on peut lire l'analyse de Philippe Cohen (Marianne). Il rappelle que les salariés ont refusé, fin 2007, une recapitalisation qui aurait entraîné une montée en puissance d'un actionnaire, Arnaud Lagardère.

    "Pour Michel Delberghe, délégué CFDT, c'est la brutalité du plan qui est en cause, ainsi que l'absence de concertation, non seulement avec les syndicats, mais aussi avec la hiérarchie du quotidien."

    Les suppressions de poste sont aussi liées au passage du papier à l'Internet. Depuis 2005, le quotidien ne traite plus l'actualité de façon exhaustive. Les informations chaudes ne se trouvent que sur le site Internet. Ce partage des tâches implique un délestage de la rédaction "papier".

    Selon la direction, le lecteur du Monde n'achète plus le quotidien pour s'informer de ce qui s'est passé la veille mais pour comprendre la société dans laquelle il vit.

    Le déficit cumulé du groupe s'élève à 180 millions d'euros depuis 2002, dont 15 millions en 2007, selon Marianne.

  • Le Monde en grève

    1548804546.jpgCrise au Monde! Pas de journal ce soir. Les salariés sont en grève. Une grève historique pour protester contre un plan prévoyant 130 suppressions d'emplois au quotidien et des cessions de magazines.

    C'est la première fois dans l'histoire du titre que les journalistes font grève pour des raisons spécifiquement internes. L'AFP qualifie la grève d'historique.

    Les salariés du site internet Lemonde.fr "s'opposeront à la publication sur (le site) d'articles en provenance du journal" lundi.

  • Le post.fr

    Ca y est c'est parti. Le post.fr est le site d'information collaboratif du Monde. Si j'ai bien compris, les internautes postent leurs billets et réagissent. A découvrir...

  • "Le Monde" et Bourdieu philosophe

    Amusant, cet erratum publié dans Le Monde. Intitulé « rectificatifs et précisions », car comme chacun le sait, au Monde on ne se trompe pas : « Pierre Bourdieu. Dans la rétrocontroverse 1995 sur le plan Juppé (Le Monde du 11 août), nous avons qualifié Pierre Bourdieu de philosophe. Compte tenu de ses travaux de recherche et de ses publications, le terme de sociologue aurait été plus approprié. »

    Et le terme de « journal de référence » est-il « le plus approprié » pour qualifier Le Monde ?