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Crise dans les médias

  • Où sont les infos?

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    Avant (c'est-à-dire il y a quelques années, quelques mois...) on savait où étaient les informations. On les trouvait en lisant un journal, en feuilletant quelques blogs, en consultant une newsletter, et si on en voulait plus, on tapotait sur un moteur de recherche et on lisait encore quelques blogs.

    Mais depuis qu'il y a Twitter, et d'autres nouveaux outils de ce genre, j'ai l'impression que l'info est partout. Elle déborde partout, elle se duplique, buzze et se déplace. Elle occupe tout l'espace. Certaines informations, notamment, prennent beaucoup de place.

    Ce n'est qu'un sentiment (qu'on pourrait confirmer par des mesures). Le sentiment d'être débordé par toute cette information. Trop d'info tue l'info, disait Axel Ganz, le propriétaire de médias (source: Arte). Et c'est grave, nous dit-il.

    Si trop d'info tue l'info _ c'est que, d'une certaine façon, l'info est morte, ou plutôt quelque chose est pourri au royaume de l'info.

     

    Sur le même sujet:

  • Facebook n'a pas tué le blog

    Corry Doctorow ne pense pas que les blogs soient en train de mourir (source: Guardian), ainsi que le laissait entendre (avec des nuances) un article de The Economist. Pour lui, le blog et les réseaux sociaux sont complémentaires.

    Je continue de bloguer 10 à 15 articles par jour, comme je l'ai fait pendant 10 ans sur Boing Boing. Mais je tweete et retwee 30 à 50 fois par jour. La quasi-totalité de ces messages ne conviendrait pas pour le blog. Ce sont des choses que je ne publiais pas avant l'existence de Twitter. Mais quelques-uns de ces tweets aurait été tendu dans une blogpost par les années passées, et maintenant ils peuvent vivre comme une pensée à court.

  • L'information n'est pas "commercialement viable"

    Cet article de Robert G. Picard, cité par Journaliste-entrepreneur (via Owni), nous éclaire sur la difficulté de rentabiliser les médias. Selon ce spécialiste de l'économie des médias, l'information n'est pas commercialement viable. Les propriétaires de médias devraient rechercher d'autres sources de revenus que celles tirées directement de l'information, nous assure-t-il.

    "L’information n’a jamais été un produit commercialement viable parce que la majorité du public a été, et demeure, réticente à payer pour l’information. Par conséquent, l’information a toujours été financée par des revenus qui dépendaient de la valeur de cette information pour d’autres activités."

    Son article balaie l'histoire de l'information depuis le Moyen Age. La conclusion: l'information n'est pas commercialement viable et ne l'a jamais étée.

    "Se concentrer sur l’information en tant que produit commercial peut apparaître futile, mais les fournisseurs d’information feraient bien de consacrer leurs efforts à créer d’autres activités commerciales qui pourront subventionner l’information. Je pense à la création d’événements, à l’éducation, à la formation, à la vente de livres, de voyages et à une variété d’activité de merchandising. Il y a un siècle, beaucoup d’éditeurs subventionnaient leur activité d’information avec ce type d’activités et certains continuent à le faire. Il est probable que les fournisseurs d’information devront s’appuyer sur une gamme plus large de flux de revenus dans le futur plutôt que de se limiter aux seuls revenus en provenance des acheteurs et de la publicité comme c’est le cas aujourd’hui."

  • La fatigue des blogs médias, vue par les Inrocks

    Les Inrockuptibles diagnostiquent un ralentissement, voire une mise en sommeil, des blogs consacrés aux médias. Faut-il commenter?

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  • Souriez vous êtes informés: Jean-Jacques Bourdin


    Souriez vous êtes informés: Jean-Jacques Bourdin
    envoyé par franceinter. - L'actualité du moment en vidéo.

  • "Le Tigre" va reparaître

    Le Tigre va reparaître. Ce magazine très stylé avait cessé de de paraître en septembre. (Le Monde)

    "Tout en couleurs, richement illustré sur 84 pages, le N.1 de la nouvelle formule est vendu 5 euros et propose notamment des reportages au Yémen et à Ziguinchor (Sénégal).

    Au terme du communiqué, Raphaël Meltz adresse un clin d'oeil aux journalistes: "Ne bénéficiant d'aucunes fortunes personnelles ni de sympathiques mécènes, nous cherchons à réduire nos dépenses: n'ayant pas de voitures de fonction à remiser au garage, nous avons décidé de ne plus envoyer gratuitement d'exemplaires aux journalistes."

    (info détectée chez GuyBirenbaum)

  • Blog en mode "curator"

    Dans les semaines qui viennent, ce blog ne publiera plus beaucoup de nouveaux billets. Il va se mettre en mode "curator".

    Pour parler concrètement, je vais reprendre d'anciens articles. Crise dans les médias compte 1298 articles. J'en ai supprimé quelques uns qui n'avaient plus d'intérêt. J'en supprimerai d'autres.

    Qu'est-ce qu'un curator? C'est un commissaire d'exposition du web, comme je l'ai écrit dans un ancien article. Il traite la masse de contenu dont il dispose sur son site comme le commissaire d'exposition traite les tableaux d'un musée.

    Il décide, par exemple, de faire une exposition sur un thème. Il va alors chercher dans les catalogues du musée les pièces qu'il aimerait montrer au public. Il demande aux agents techniques d'aller chercher les tableaux ou les sculptures dans les réserves. Et il bâtit son exposition.

    Pour le web, le processus est sans doute assez semblable. Le mot "curator" est assez nouveau dans cet emploi.

    Audit du blog

    Un des objectif de ce "curatoring" bloguistique est de faire un audit du blog. On peut suivre les conseils donnés par ce blogueur.

    Quels outils?

    La question des outils est bien sûr importante. La société qui proposera le meilleur outil de curation risque de gagner beaucoup d'argent, comme le suggérait déjà Robert Scoble il y a quelques temps.

    On peut penser à Pearltrees, qui est une société française bien sympathique. On pense aussi à Scoop.it ou curated.by.

    Mais, pour l'instant tous ces outils sont un peu compliqués. J'en suggère trois, qui sont simples et bien connus: Google analytics, un tableur et un moteur de recherche.

    Avec Google Analytics, vous disposez d'une vue panoramique sur le contenu de votre blog. Tous vos articles apparaissent non pas dans leur chronologie mais, par exemple, selon le nombre de visiteur que chacun a généré. Un classement qui peut vous être utile.

    Avec le moteur de recherche, vous pouvez repérer des thématiques. Par exemple, tous les articles de votre blog sur les digital curators.

    Avec le tableur, vous pouvez reprendre ce classement d'une autre manière: en faisant des remarques sur chaque billet (ou les 100 plus importants, par exemple). Ce travail un peu fastidieux doit vous permettre de dénicher les pépites oubliées de votre blog. Il vous fera découvrir des connexions entre certains articles, ou de dégager des thématiques que vous n'avez pas perçu à première vue.

    Une fois votre contenu classé, vous serez à même de proposer de jolies expositions.

    Nb: ci après quelques liens.


    A lire aussi:


  • Dijonscope l'emporte face au Bien Public et au Journal de Saône-et-Loire

    Attaqué à cause de sa « revue du Web » par le Bien public et le Journal de Saône-et-Loire, le site Dijonscope a eu gain de cause.

    J'avais évoqué cette affaire il y a quelques mois. Plus d'infos sur le site Dijonscope.

    (via Mediapart)

  • Vers une nouvelle circulation de l’info

    Article très intéressant de Nicolas Obrist sur l'Observatoire des médias. Le parcours de l'information y est notamment comparé au parcours d’un texte de loi pour devenir une loi:

    Finalement, la nouvelle circulation de l’information est similaire au parcours d’un texte de loi pour devenir une loi. Comme au Parlement, avec le Sénat (qui représenterait les médias traditionnels), l’Assemblée nationale (web social) et la navette parlementaire (l’information se construit dans les allers-retours entre les deux). La communauté/le lecteur/l’opinion publique joue le rôle de la Commission mixte paritaire (dans une certaine mesure, Twitter joue aussi ce rôle, nous l’avons vu avec l’affaire Boutin, ainsi qu’avec la généralisation des live-tweets). La particularité de cet outil est qu’il est utilisé par une grande variété d’individus et d’entité : citoyen lambda, journalistes, politiques, entreprises, communicants… Cette mixité facilite les mises en relation entre ces individus, permettant, par exemple, à un tweet comme celui d’Authueil de résulter sur un article du Monde.fr.

  • L'élite journalistique et Wikileaks

    L'Ambassade américaine à Paris décrit l'élite des journalistes français, dans un document publié par WikiLeaks, cité par Emmanuel Paquette (L'Express):

    "Les "top journalistes" sont souvent issus des mêmes écoles élitistes que de nombreux chefs de gouvernement. Ces journalistes considèrent que leur premier devoir n’est pas nécessairement de surveiller le pouvoir en place.  Nombre d’entre eux se considèrent plutôt comme des intellectuels préférant analyser les événements et influencer les lecteurs plutôt que reporter des faits".

  • L'évolution du blogueur

     

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    source: flowtonwn