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  • Les blogueurs deviennent-ils paresseux?

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    Au fil du temps, certains blogueurs deviennent paresseux (lazy bloggers).

    C'est ce que remarque Christophe, qui argumente notamment sur l'abondance d'infos:

    "il est parfois difficile de rester à jour sur ce qui se fait de neuf et on a l’impression d’un peu perdre le fil. La surinformation a aussi cet effet, il y a tellement à suivre que l’on prend un peu de recul et que l’on zappe alors certains pans de la thématique abordée, ce qui peut lasser aussi bien le blogueur que le lecteur".

    Pensez-vous que les blogueurs ont tendance à devenir plus paresseux qu'avant?

  • Justin Bieber - Baby

    C'est la vidéo la plus vue sur Youtube depuis la création du site: plus de 265 millions de visionnages.

    (source: ReadWriteWeb: Top 10 Youtube videos of all time voir aussi Msnbc: most viral video of all time, qui comptabilise toutes les plateformes)

    NB: on regrette presque l'époque où le numéro 1 était Numa numa.

  • Comment ne pas répondre aux journalistes

    Les Inrockuptibles se sont penchés sur les personnes (et le plus souvent les institutions) qui refusent de répondre aux journalistes. Leurs ruses pour ne pas répondre sont classiques, efficaces, mais toujours de mauvaise foi.

    Exemple de conversation téléphonique:

    - Adressez-vous au service de presse.
    - J’en viens, ils m’ont donné vos coordonnées
    - Ah non ce n’est pas moi qui m’en occupe, patientez, je vais leur en parler. [Tuuut tuuut / Vivaldi] Il faudrait les rappeler, ils ont d’autres coordonnées à vous transmettre.

    La fausse compassion "Je sais que c’est long, mais je vous assure que nous mettons tout en oeuvre pour vous répondre". En général, cette phrase signifie simplement "Adieu".

  • On blogue surtout pour le plaisir

    C'est ce qu'indique une étude récente sur la blogosphère (source: Journal du Net)

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  • Le Hibou du Cellier: un canard enchaîné local

    Le Hibou du Cellier est un petit journal local, publié au Cellier (Loire Atlantique). Son fondateur, Alain Béchu, en a fait un Canard enchaîné local (source: Ouest France).

    « Je suis un justicier, oui, je crois que c'est comme ça qu'on dit. » Au milieu des années 2000, au Cellier (Loire-Atlantique), il a participé à la création du Hibou. « C'est un peu le Canard Enchaîné local »,explique l'épouse, tout en retenue, aux antipodes de son mari.

    A force de ténacité, en examinant tous les dossiers ayant trait à la commune, le Hibou (qui a un site) lève quelques lièvres, au grand dam des élus locaux:

    Le Hibou se fait envoyer les copies de tous les appels d'offres lancés par la commune pour en examiner la régularité. Il met le nez dans les ventes de terrains. Quand les documents ne lui arrivent pas assez vite, au culot ou à l'intox, il menace de saisir le conseil d'État, d'alerter les journalistes, le préfet.

    Le Hibou finit par relever ça et là des choses qui clochent. De quoi alimenter une longue plainte auprès du procureur, lequel a saisi la police judiciaire. Bilan : à l'automne, deux anciens conseillers municipaux ont été condamnés en correctionnelle. L'un pour travail dissimulé, l'autre pour prise illégale d'intérêt. En juin, l'ancien maire lui-même et l'un de ses adjoints ont été condamnés pour prise illégale d'intérêts et favoritisme (Le procureur et l'ancien maire ont fait appel).

  • France.fr: encore en rade

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    Au début, quand ils ont lancé france.fr et que le site a planté, le 14 juillet, comme un symbole, on a pensé que c'était à cause de l'afflux de visiteurs.

    Et puis, ça a duré. Des jours et des jours. Et ça ne marche toujours pas. La France.fr en berne. Comme un vulgaire site web de quartier. Une page perso animée par un amputé du mulot.

    Aujourd'hui, le Service d'information du gouvernement (SIG) prévoit une "relance opérationnelle dans la deuxième quinzaine du mois d'août". (Le Monde) Traduction en français: "euh, on va essayer de redémarrer le bouzin avant la fin de l'été!"

    L'explication fournie par Thierry Saussez, le communicant en chef, vaut son pesant de cacahuètes subventionnées. Ce serait à cause d'un trop grand nombre de connexions: 25 000 par jour. Le SIG rejette la faute sur l'hébergeur.

    Pendant ce temps, les blagues se multiplient à l'étranger.

  • Mediapart, ou le retour du journalisme

    mediapart.jpgL'affaire Woerth-Bettencourt a eu pour effet de faire connaître au plus grand nombre un site d'information: Mediapart. Le média qui a sorti les premières révélations vient du net et non du "papier", comme le relève le New York Times.

    Par sa manière de traiter l'affaire, le site d'information s'affirme comme une vraie marque media, se détachant des autres pure players - Rue89, Backchich et Slate.fr - et contraignant au suivisme les organes de la presse conventionnels. (Alain Johanes) Selon Capucine Cousin, le travail de Mediapart apporte un coup de projecteur sur les autres sites d'information.

     

    Imposer son agenda

    Pour ReadWriteWeb France, le coup de force de Mediapart consiste à avoir imposé l'agenda politique plusieurs semaines de suite. "En impo­sant l’agenda poli­tique plu­sieurs semaines de suite, Mediapart a réussi de façon fla­grante ce que les blogs avaient fait de façon plus dis­crète avec Hadopi dans les années qui pré­cé­dèrent : per­tur­ber la machine média­tique au ser­vice de l’Etat, impo­ser un débat là où les pro­prié­taires de groupes de presse n’en vou­laient pas. Sauf que cette fois, il ne s’agit pas de démon­trer l’iniquité d’une loi, mais du sys­tème tout entier. (Fabrice Epelboin)

     

    Information originale et indépendante

    Mediapart a choisi pour s'imposer la voie de l'enquête et des informations "dures", ainsi que des textes longs et, qui plus est, son site est payant.

    Tous ces "obstacles" dans un univers d'info-divertissement, se sont transformés en avantages concurrentiels.

    "Avec l’affaire Woerth qui a suivi les révélations de l’attentat de Karachi ou, par exemple, dans une moindre mesure,l’interview de Jean Luc Godard, nous avons , à chaque fois démontré ce que nous avons toujours affirmé : la crise de l’information est avant tout une crise de l’offre. Cette analyse est entièrement confirmée par les faits."
    "Le public reçoit beaucoup d’informations, mais il n’est pas pour autant informé. Dès qu’on lui fournit une information originale et indépendante, il perçoit immédiatement la différence et devient ensuite un lecteur régulier." (Electron libre)

     

    25 000 abonnés

    Le site revendique aujourd’hui 25 000 abonnés – 20 000 particuliers et 5 000 institutionnels. Et depuis le début de leur campagne de presse sur l’affaire Bettencourt, Mediapart annonce enregistrer 400 nouveaux abonnements privés par jour. S’appuyant sur une rédaction de 25 journalistes, tous les champs de l’actualité sont couverts : la politique, l'économie, l'international, la culture, les débats, la recherche… (La Croix)

  • Jean-Francois Kahn arrête son blog, lassé des trolls

    Jean-François Kahn annonce qu'il va arrêter son blog. Trop de trolls, de commentaires désagréables et de "dynamiteurs, pollueurs, obsédés et allumés. (Ces derniers jours l’ont encore démontré, où il a fallu « guillotiner » jusqu’à une soixantaine de posts en 24 heures)".

    Personnellement je regrette qu'un journaliste ouvert d'esprit (et qui disait s'intéresser à ses commentateurs) soit obligé de plier les gaules face à ce qu'il faut bien appeler des crétins.

    Un blog victime de son succès, ou juste un journaliste qui n'avait pas la vocation pour bloguer?

    (info signalée par Eric, de mon Mulhouse)

  • Plus d'information, moins de sens

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    Bon, pour l'instant je n'ai rien de plus à dire, de crainte de participer, moi aussi, joyeusement, innocemment, bêtement, machinalement, à la destruction du sens.
    Cette phrase de Jean Baudrillard est extraite de Simulacres et simulation, un livre publié en 1981, disponible sur Google books dans une traduction anglaise.
    Ca vous inspire quoi?

  • Parler français et être créatif!

    Juan relaie des recommandations du ministère de la culture* conseillant d'employer des mots français au lieu d'expressions anglaises:

    Ne dites plus « blog », mais « bloc-note »; « teaser » mais « aguichage »; « buzz » mais « bouche à oreilles »; « prime time » mais « heure de grande écoute ». Honnêtement, ces traductions font sourire. Les extrémistes de la francophonie ne savent plus où donner de la tête. Le Web est devenue la toile d’araignée mondiale.

    (via Rubin)

    Bien sûr, toutes ces recommandations seront peu suivies. En général c'est l'usage (et non les lettrés) qui fixent les règles de la langue. Quand un mot a été choisi par les gens, il est presque impossible de faire marche arrière.

    Mais il ne faut pas baisser les bras: on dit "ordinateur" et non "computer". On dit le web mais aussi la Toile. On dit peu "teaser", au fond, car le teasing doit rester de l'ordre de l'implicite...

    Aujourd'hui, c'est le jour du "follow friday" sur Twitter, mais je préfère appeler ça le "Suivez-le-Vendredi". L'expression est plus compliquée mais elle intrigue et fait réfléchir. Parler français, c'est être créatif!

    *Et plus précisément La délégation générale à la langue française et aux langues de France<

  • 'The Economist' truque une photo d'Obama

    The Economist a publié une photo d'Obama, tout contrit devant les dégâts de la marée noire. Le problème c'est que le magazine a supprimé deux personnes sur l'image.

    The Economist a dû se justifier sur cette retouche de l'image. "La présence d'une femme inconnue sur l'image aurait été incompréhensible pour les lecteurs", a expliqué Emma Duncan de The Ecnomist.

    source: Media decoder

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  • Christel, journaliste et auto entrepreneur

    A lire, cette interview de Christel Caulet, journaliste rédactrice (chez Isabelle Prigent). Elle cumule deux statuts, pigiste et auto entrepreneur. Un statut plutôt imposé par les employeurs.

    Pour quelle(s) raison(s) as-tu choisi d’être indépendant(e)/ de créer ton entreprise ?
    Je l’ai fait parce que la conjoncture économique m’y a obligée, grosso modo. Et comme je suis une battante, j’ai décidé de faire avec et de tenter l’aventure à fond. J’essaye de trouver des avantages à cette situation même si je la subis. De nombreuses rédactions demandent aujourd’hui le statut d’auto-entrepreneur, ce qui les arrange bien en termes de charges sociales… Je n’ai donc pas eu vraiment le choix.