Répondant au défi que m’a lancé Bertrand en commentaire d’un billet, je vais m'abstenir de blogueur pendant deux semaines. Diète médiatique totale! Pendant tout ce temps vos commentaires sont les bienvenus. Pour parler de votre addiction à Internet. Ou de votre absence d’addiction…
bande son: la dernière minute du Mépris de Godard. Simplement pour entendre le dernier mot: "Silencio!" en imaginant la caméra braquée sur la Méditerrannée.
Commentaires
Pas de comédie ! Sinon j'arrête de lire ton blog pendant 15 jours !
Un pari est un pari. Est-ce qu'l y a un gage à la fin de tes 15 jours?
Quel dommage..on n'a plus le droit d'^tre fan d'un blog, maintenant !! c'est triste..
Je ne sais pas si on peut parler d'addiction, quand on aime lire les blogs autant que les livres..c'est un loisir comme un autre, il me semble..je peux me passer du net pendant un moment, c'est sûr..mais j'aime bien lire les actualités sur le net, la TV me saôule avec sa pub, sur le net, jusqu'ici, aucun blog ne se ferme pour 15 mn de pubs..
;-)
Encore un cas abominable de torture ?
Je viens de m'entretenir avec une personne faisant partie du personnel du CHU de Sfax. Cette personne m'a relaté une histoire qui c'est déroulé le 22 février alors qu'il était en service.
Vers 2 heures du matin, deux policiers, un en uniforme et l'autre en civil, débarquent dans le service des urgences de l'hôpital en transportant un jeune homme évanoui et présentant, sur tout le corps, des blessures visibles. Le policier, qui, selon le témoin, été très nerveux, demande à voir un médecin en urgence. Le médecin de garde du service des urgences, découvre alors un jeune homme d'une trentaine d'année portant des vêtements à moitié déchirés et maculés de sang et dont la tête, notamment le cuire chevelu, et le visage, présentaient plusieurs blessures et contusions.
Selon le témoignage de mon interlocuteur, toutes les personnes présentes étaient horrifiées par le spectacle quand le médecin a hotté les vêtements du jeune homme. En plus des bleus qui lui couvraient une bonne partie du corps, toute la partie du bas du dos présentait des blessures profondes et des plaies ouvertes au niveau de l'anus et du bas de l'abdomen. Le médecin constate avec frayeur les dégâts sur le conduit anal du patient mais également, les lésions internes qui affectent le rectum et le côlon. Le médecin de garde envisage immédiatement le recours à la chirurgie mais doit attendre le lendemain pour pouvoir le faire. En effet, pour éviter les complications pour une opération aussi délicate, le patient devait être à jeun. Il s'emploie alors à soigner les blessures de la tête et du haut du corps et ordonne ensuite le transfert immédiat de la victime au bloc opératoire.
L'équipe du matin prend ensuite le patient en charge et le Professeur Mohamed Ben Amor, chef du service chirurgie du CHU de Sfax, pratique alors une « colostomie », une opération qui consiste à relier le gros intestin à la paroi de l'abdomen pour permettre ensuite de le relier à un système d'évacuation des selles en replacement du conduit anal. Il tente de réparer les blessures causées ailleurs sur le système digestif et constates des dégâts tels, que certains seront « certainement irréversibles ». Selon le médecin qui c'est confié à son équipe : « les dégâts causées sur le conduit anal et sur l'anus sont tellement considérables, que je ne sais pas si une « anastomose » est encore possible (opération consistant à rétablir la continuité de l'intestin)…de toute façon l'opération n'est envisageable qu'après la cicatrisation des blessures et cela, à mon avis ne sera pas possible
avant plusieurs mois… ». En attendant le patient est pour l'instant à l'hôpital sous surveillance médicale, mais sa vie, toujours selon l'avis du médecin, « n'est plus en danger ». Le médecin de garde a, quant à lui, estimé que « le fait que ce jeune homme nous est arrivé en vie à l'hôpital est un miracle en soit, tant les blessures étaient sérieuses ».
Mais alors qu'est il arrivé à ce jeune homme ? La question a déjà été posée par le médecin qui avait reçu les deux policiers transportant la victime, ou plutôt à l'un deux, puisque le policier en civil s'est
éclipsé à l'instant même où le personnel médicale avaient récupérés le patient. D'abord se refusant à tout commentaires et visiblement nerveux et exaspéré par les questions du médecin, le policier fini par
déclarer : « mes collègues avaient été appelés à intervenir sur une bagarre qui avait dégénéré. Arrivés sur les lieus, ils ont du faire appel à la force pour séparer les jeunes qui se battaient violemment.
Ils se sont alors, une fois l'intervention achevée, rendu compte des blessures de ce jeune homme ». Le médecin insiste alors sur le fait que dès que la victime avait repris conscience, elle n'avait de cesse
de crier que se sont les policiers qui l'avaient mis dans cet état, après l'avoir « passé à tabac ». Le policier avoue alors qu'ils (ces collègues) n'étaient pas vraiment sur de ce qui c'est passé » en
rajoutant qu'ils ne savaient pas « qui a frappé qui » !
Toujours selon mon interlocuteur, visiblement choqué et ému par ce qu'il avait vu, « la cause de cette blessure au niveau du conduit anal n'est pas du à l'insertion d'un objet comme on le pensait au départ surtout qu'on avait déjà vu dans nos services des victimes de ce genre de sévices. En se basant sur les déclarations du policier et la nature des blessures engendrées, il semblerait que cela aurait été causé par plusieurs coups de pieds violents avec la pointe de la chaussure au niveau du postérieur et du bas du ventre de la victime ». Quant aux déclarations du policier il n'y croit pas un mot : « l'attitude du policier est suspecte. Bien que je ne pense pas qu'il soit l'auteur de cette agression, il savait très bien ce qui s'était passé et il essayait visiblement de couvrir cette bavure.»
Pour le moment, personne ne sais avec certitude pour quel motif ce jeune homme aurait été torturé, ni dans quelles circonstances cela aurait été fait. Ce qui est sur c'est qu'il n'était pas en détention ou en garde à vu au moment des faits. Je n'ai pas non plus d'information sur son identité. Sur les policiers tout ce que je peux dire aujourd'hui c'est que le policier en uniforme est un quinquagénaire de grande taille aux cheveux poivre et sel faisant partie de la police locale.
Les auteurs de cette abominable agression. Seront-ils un jour inquiétés pour leurs actes ? Rien ne nous laisse aujourd'hui l'espérer à part la volonté du médecin de « faire un rapport à ses supérieurs hiérarchiques » et son engagement de témoigner dans le cas ou la victime souhaiterait porter plainte.
Mais pour cela, faut-il que la victime porte plainte et que la justice tunisienne, dont chacun connaît la passivité devant de telles affaires, en tienne compte.
Malek Khdhraoui
Publié sur http://stranger-paris.blogspot.com
Malek khadraoui
http://stranger-paris.blogspot.com
www.libre-tunisien.org
Je viens de découvrir ton blog et je vois que tu t'arrête pendant deux semaines. Pas de chance!
Oups... je sens que je vais me faire des ennemis, tous les "drogués" de ton excellent blog...
Hum hum... je me demande si tu n'as pas un peu perverti les règles... dans mon défi, les semaines devaient être tirées au sort... là, j'ai l'impression que ca sent les vacances...
Mais bon... bravo !
Ouais, enfin, c'est un peu gros comme excuse pour prendre des vacances.
Tant qu'Eric ne publie rien, je ne lis rien chez BertranD !
Non mais, en voilàdes manières !
:-)
15 jours sans blog?! Mais tu n'y penses pas sérieusement!
Et ton ranking BonWeb?!
Enfin je te plains... Je t'imagine la bave aux lèvres lisant des commentaires de parti pris, des annonces "JE VOTE SARKOZY", etc....
... Sans même pouvoir répondre. Mouahahahah.
ne vous laissez pas prendre à ce petit jeu chers lecteurs : c'est pour qu'on le désire encore plus....
mais c' est d'ailleurs truqué comme jeu s'il vient lire notre désir de lui chaque jour, à travers nos posts éplorés.... : ))
on pourra tjs relire tes archives et attendre , chaque jour plus impatient, la page actualisée
il faut savoir entretenir le désir...
jasmine, vu votre lien , justement...
ça laisse un peu à désirer ;)
Eh bien, bon courage, Eric !
Ah oui, zut, normalement, tu ne liras tout ça que dans 15 jours ;-)
Tant que ça laisse à désirer, ça laisse de la motivation…
:-)
bien vu fil, je suis prise à mon propre piège... ;))
grâce à la motivation, on progresse...
alors a dans 2semaines!
un peu facile comme attitude...on s'habitue, on prend plaisir,et "plaf",ça lâche !même les commerçants ne prennent pas des vacances en pleine saison comme ça !
chers lecteurs, j'en profite pour vous conseiller,très modestement,de venir découvrir mon excellent blog pendant ce temps!!hé!hé! ça c'est de l'opportunisme forcené:-)
on pourrait faire circuler une rumeur dans la blogosphère?il est dépressif ou malade, ou une sale histoire avec le fisc,non?
Au bout de ces 15 jours, tu nous dis comment tu as vécu cette période?
Petite visite de vérification....
hé hé hé...
Bon, R A S...
Eric,
15 jours sans blogguer c'est couragueux ...
et pourquoi pas 15 jour sans internet ? non je blague ...
Je sais pas si tu vas tenir , en meme temps si tu ne respectes pas ton engagement tu vas te faire huer de tout le monde ... Moi je ne t'en voudrai pas en tout cas !!
Bon courage !
ça ne lui demande aucun effort : il est parti en vacances, il crapahute qq part, dans un coin sans électricité...
on le soumettra à la question à son retour
Y'en a qui veulent rien foutre:
http://www.rienfoutre.org/
Plus que 11 jours!
Personne pour commenter le ralliement de Simone à Sarko ?
Vous attendez le chef ou quoi ?
Pas cap' que tu tiens !
Je suis sûre que tu regardes tes comm en cachette !
@ +
Et en plus tu tiens parole!
Bon repos!
Mon cher blogueur,
vous avez le mérite d'être parmi les blogues les plus populaires et je vous en félicite. En tant qu'expert, pourriez vous allez visiter le mien http://cespauvreshumains.blogspot.com/ et me dire ce que vous en penser.
Plusieurs le traitent d' INDÉCENT !
Merci
celeste je crois bien qu'il est parti loin de son pc surtout...je n'y crois pas une seconde à ce silence volontaire, à deux pas de son ordi
Eric,
J'espère que tes vacances se dérolent bien ! Au pays des "on-line" rien de nouveau ... Plus qu'une grosse semaine avant de te relire ... J'ai encadré sur mon calendrier ta date de reprise !
bien a toi !
une semaine c'est long, 2, ça va être dur !!
quand reviens tu ?
Finalement, on s'en passe relativement bien.
Bon courage Eric! Pendant que tu ne blogues pas, Sarkozy ,n'arrête pas de tomber dans les sondgaes...
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/politique/elysee_2007/20070312.OBS6461/1er_tour__nicolas_sarkozy_perd_quatre_points.html
@ NicolasJ
Oui c'est clair finalement s'il ne revenait pas .... lol
Non eric je blague ! Moi en ce moment je fais le contraire sur ton modèle : 15 jours 15 articles et je crois que cela est aussi dur !
Il est à l'Ile de Ré?
... ou alors en train de faucher de l'OGM avec José ?
Non, il est devenu conseiller particulier de Bayrou... et depuis Bayrou s'envole dans les sondages...
Je fais le 37eme commentaire,
Je fais le 38eme commentaire,
Je fais le 39eme commentaire,
Youpiii! 40 !A qui le tour?
Don,
Je rigolais aussi !
Cat,
On a compris.
une cartographie de la blogosphère (crise dans les médias y figure):
http://www.ouinon.net/index.php?2007/03/15/150-cartographie-de-la-blogosphere
Eric,
Perso je commence a trouver le temps un peu long ... donc reviens et personne ne t'en tiendras rigueur. Ou alors t'es vachement bien en vacances, avec plein de femmes etc ...
Non ! Il nous reste deux ou trois jours de repos.
Ca vous dit de passer la barre des 50?
allez, j'en fait un, je laisse la place!
c long sasn toi!
OK. Rdv demain!
Ouf ! C'était bien la patagonie ?
ARFFF.... il a craqué....
Je confirme qu'il n'était pas en Patagonie...
Cinquante.
N.B. : Désolé, mais ça aurait manqué à Cat.
En attendant, excellent choix avec ce passage du mépris...très métaphysique en même temps que terriblement humain. J'ai toujours eu une préférence pour Pierrot le fou (pour son côté anarcho-rimbaldien) mais Le mépris a une dimension sans pareil. C'est dingue mais le livre de Moravia dont il s'inspire n'est qu'un petit roman de gare sans intérêt..enfin, c'est ce que je me suis dis en le lisant.
@Loïc,
ce que j'ai aimé, c'est le dernier mot: "silencio".
Si tu as vu Mulohand drive, de David Lynch, le dernier mot est aussi "silencio". Un citation très très forte.
Je n'ai pas vu le film de Lynch dont tu parles..mais j'aimerais savoir pourquoi tu trouves cette citation très forte. sincèrement, j'aimerais savoir.
Le début de Pierrot Le fou où Belmondo alias Ferdinand lit un passage de L'histoire de l'art d'Elie Faure (où il est question de Vélasquez) est également très forte..d'autant que la musique qui l'accompagne (moins connue que celle du mépris mais tout aussi belle) donne une profondeur au tout..qui me fait hérisser les poils. J'ai du regarder les 10 première minutes de Pierrot des centaines de fois.
mais dis-moi, Eric ce que t'inspire ce 'silencio'.
@Loïc,
Ce qui m'inspire, c'est que "silencio" est une façon originale de placer le mot "fin". Dans le film de Godard on est dans le cinéma au second degré et donc le mot intervient de façon naturelle.
Dans le film de Lynch, je trouve ça très fort parce qu'il faut vraiment se souvenir du film de Godard. !Et la scène est très forte en elle-même, car le personnage qui prononce le mot est assez baroque.
Et puis je suis content, moi qui ne connais pas trop le cinéma, de dénicher une citation dans un film!