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Crise dans les médias - Page 86

  • Les Sourire du Tao (8): n'oubliez pas de respirer

    Les techniques de respiration font partie intégrante de la philosophie taoïste. Sans entrer dans les détail, "n'oubliez pas de respirer" me paraît être un bon conseil. Respirer, prendre son temps, faire les choses comme il se doit, sans précipitation...

    Les art martiaux, le bouddhisme, le yoga s'intéressent aussi à la respiration. Mais le taoïsme est particulier. Selon wikipedia: "Les chinois ont une métaphysique et une technique différente. Ils cherchent à retenir le souffle le plus longtemps possible. Cette apnée a des effets psychotropes différents, accompagnés de représentations. L’air, le Qi, est considéré comme la substance de tous les corps. L’adepte, en respirant, régénère sa matière, avec un accompagnement mental de la sensation d’air dans une anatomie sentie, la circulation du souffle. Un occidental peut se faire une idée de ces exercices avec la sophrologie, expérimenter l’effet à long terme demande un engagement plus important."

    Ces techniques sont-elles applicables à nos modes de vie occidentaux? Peut-être pas. A l'époque où je faisais des compétitions d'échecs, je faisais des exercices respiratoires. C'était très empirique. Mais, depuis, je reste convaincu de l'importance de bien respirer, de façon consciente et ample...

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  • Editions Filaplomb: participez au projet!

    Philippe (pseudo: Filaplomb) est un blogueur avec qui j'ai beaucoup échangé, sur son blog, le mien et dans des échanges de courriels. Proximité d'idées, sensibilité commune.

    Aujourd'hui, Filaplomb se lance dans un projet: lancer une maison d'édition. Il en parle sur le blog "Capital Public". Je lui ai posé cinq question sur les éditions Filaplomb.

    Peux-tu nous décrire ton projet?

    C’est une maison d'édition spécialisée dans les textes courts et les nouvelles.

    Elle propose des petits livres de 24 pages vendus directement sur Internet et expédiés, après commande, par voie postale.

    Le site de la maison d'édition ressemblera à un blog avec son espace "commentaires" qui permettra les échanges entre lecteurs. Les auteurs sont aussi invités à venir participer aux discussions en ligne. Chacun pourra ainsi échanger avec d'autres ses impressions, ses coups de cœur voire ses colères…

    Pourquoi avoir voulu lancer cette maison d'édition?

    La nouvelle est un genre littéraire qui marche à peu près partout mais pas en France. Or, j'adore la nouvelle !

    La nouvelle, d'après moi, est un genre adapté à notre époque. La forme courte permet à l'auteur de se concentrer sur le style et la narration sont trop s'encombrer de la structure qui existe dans le roman. C'est un genre plus libre et plus souple, me semble-t-il.

    Les éditeurs ne cherchent pas à la valoriser ou ne la propose que dans des recueils. Or, c'est très différent de lire une nouvelle ou d'acheter un recueil de 10-12 textes en un seul volume.

    Quelle différence avec une maison d'édition classique?

    Les Editions Filaplomb publient des nouvelles en tant que texte autonome. Sans les regrouper en volume ni obliger les auteurs à d'abord écrire un roman

    J'essaie d'améliorer la rémunération des auteurs

    Les éditions Filaplomb utilisent Internet pour la distribution et au delà de l'aspect commercial et économique, proposeront un lieu d'échange entre lecteurs et avec la participation des auteurs qui le souhaitent. J'espère réussir à regrouper une sorte de "communauté" de lecteurs autour de la nouvelle.

    Quel style de textes tu veux publier?

    Je recherche plutôt des textes inscrits dans la modernité, notre monde actuel, même si je n'exclus pas les autres. Question de goût personnel.

    Ce seront des textes de fiction ou des choses vécues mais aussi, pourquoi pas, des articles de journalistes ne trouvant pas place dans les médias existants.

    Je pense que je suis plutôt du côté de la subjectivité assumée.

    Le format (10x15 cm - 24 pages) est adapté aux nouvelles mais peut bien sûr servir de support à mille autres réalisation.

    Par exemple des "micro-guides" touristiques : non pas le côté pratique d'un endroit particulier mais au contraire le point de vue tout à fait subjectif d'un auteur sur un lieu précis. Une église au fin fond d'un village quelque part, une statue particulière dans un parc parisien…

    Je rêve aussi que des auteurs de BD s'approprient le format et propose des créations adaptées.

    A qui t'adresses-tu, quel type d'auteur?

    Je m'adresse à tous ceux qui aiment les histoires.

    J'aimerais que mes "petits livres" se retrouvent dans les poches et les sacs à main, dans les trajets en métro [slogan futur : Il n'y a pas que l'info, il y a aussi les nouvelles], dans les salles d'attente des médecins, dans les parcs, sur les plages et partout où il est possible de lire !

    Des blogueurs, des mères de famille, des banquiers, des sdf, des employés de pizzeria, tout le monde peut être auteur.

    C'est plus une question de qualité d'écriture que de statut social. Plutôt une question de texte que de personne.

     Il y a d'ailleurs, il me semble énormément d'auteurs et d'amateurs de nouvelles et j'essaie aussi de répondre a leur frustration.
  • Le blog pour les blogueurs (pas nuls)

    Qu'est-ce qu'un blog réussi

    Les sept vertus du blogueur

    Les classements de blog

    Pourquoi bloguez-vous? 

    10 conseils pour augmenter le trafic de votre blog

    Comment devenir un blogueur célèbre (humour)

    Combien de temps vos visiteurs passent-ils sur votre blog

    Blog: 10 erreurs à ne pas commettre

    Blog et diffamation 

    10 conseils pour mieux écrire

    Réseaux sociaux: quelques réflexions

    Faut-il bloguer au mois d'août?

    Améliorer le temps d'affichage d'un blog

    Crazzyegg: visualisez où cliquent vos visiteurs

    Les blogs ont 10 ans

    Comment rédiger un texte de lien

    Les blogs toxiques 

    10 raisons de ne pas commenter un blog 

    Crise dans les médias dans Stratégie

    300 billets + 5 questions

    Etude sur les blogs

    15 jours sans blog

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Le Sourire du Tao (7): wu wei

    La notion de wu wei est centrale dans le taoïsme. On la traduit par "non agir" mais cette traduction est trompeuse.

    Au lieu d'en parler moi-même, j'ai interrogé Marc par mail. Ce blogueur livre chaque jour une méditation sous une forme brève, fulgurante. Il m'a aimablement répondu:

    "Plutôt que de sortir un Tao te king où je sais que je trouverai une réponse toute faite au chapitre 48 (que tu connais sûrement), je me rappelle que j’'ai un livre qui s’'appelle Open Secret d'un certain Wei Wu Wei, très connu il y a une trentaine d'’années. Je sais ce que je recherche. Voilà : une phrase de lui que j’aime beaucoup qui dit tout sans trop dire (ce que tu réclames). Cette phrase est: « Ne pas exercer la fonction apparente de la volonté est Tao. » Ca passe ou ça casse mais cela peut suffire pour cerner wu wei. Encore qu'’il n’'est pas bon d'’être trop sûr de soi en ce domaine. Car ce qui est intéressant dans ce concept c'’est moins de le maîtriser que de méditer dessus. Toute l'’Asie est là, dans cette réserve".

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  • Comment choisissez-vous vos livres

    Je prends la suite d'Irène. Elle demande "à qui voudra" de continuer une chaîne. Cette chaîne consiste à lister les sept raisons qui font que je choisis un livre. C'est parti du blog "Aimez-vous lire". Si ça vous tente, faite de même...

    1. Je choisis souvent un livre en flânant dans les librairies.

    2. A une époque, je me déterminais en fonction des critiques du masque et la plume. Un soir de 1987 ils ont démoli Les Yeux bleus cheveux noirs de Marguerite Duras. J'ai eu envie de découvrir cet auteur. Oui:  je fais souvent le contraire de ce que disent les critiques du masque et la plume.

    3. Je lis les classiques. Donc, j'essaie de boucher les trous. Il y a toujours des manques à combler.

    4. J'ai la manie d'achter plusieurs livres à la fois.

    5. J'achète les livres d'un auteur que je connais.

    6. J'achète des livres d'auteurs du même courant littéraire ou de pensée, ou de la même époque.

    7. J'achète plutôt des auteurs français, allemands et d'Asie.
  • L'impact d'Internet sur l'économie de la presse

    Là, je lis la thèse de Danielle Attias sur l'"Impact d'Internet sur l'économie de la presse". Une thèse de doctorat en Sciences éco. J'en parlerai bientôt. Je vous conseille de la télécharger, car le sujet est d'actualité.

  • Le Sourire du Tao (6): le vieil arbre

    Je reviens à la série sur Le Sourire du Tao. Aujourd'hui, un extrait du Tchouang Tseu (chapitre 20). Je l'appelle l'histoire du vieil arbre, oubliant la fin de l'histoire. Rien à dire sinon que je l'aime beaucoup.

    5dd120a6742c43307cc2978361362cdc.jpgComme Tchouang Tseu traversait les montagnes, il vit un grand arbre, aux branches longues et luxuriantes. Un bûcheron, qui coupait du bois près de là, ne touchait pas à cet arbre.

    — Pourquoi cela ? demanda Tchouang Tseu.

    — Parce que son bois n’est propre à rien, dit le bûcheron.

    Le fait de n’être propre à rien vaudra donc à cet arbre de vivre jusqu’à sa mort naturelle, conclut Tchouang Tseu.

    Après avoir franchi les montagnes, Tchouang Tseu reçut l’hospitalité dans une famille amie. Content de le revoir, le maître de la maison dit à son domestique de tuer un canard et de le faire cuire.

    — Lequel de nos deux canards tuerai-je ? demanda le domestique ; celui qui sait caqueter, ou celui qui est muet ?

    — Le muet, dit le maître.

    Le lendemain le disciple qui accompagnait Tchouang Tseu lui dit :

    — Hier, cet arbre a été épargné, parce qu’il n’était bon à rien ; ce canard a été égorgé, parce qu’il ne savait pas caqueter ; alors, d’être capable ou d’être incapable, qu’est-ce qui sauve ?

    — Cela dépend des cas, dit Tchouang Tseu, en riant. Une seule chose sauve dans tous les cas ; c’est de s’être élevé à la connaissance du Principe et de son action, et partant de se tenir dans l’indifférence et dans l’abstraction. L’homme qui en est là fait aussi peu de cas de l’éloge que du blâme. Il sait s’élever comme le dragon, et s’aplatir comme le serpent, se pliant aux circonstances, ne s’obstinant dans aucun parti pris. Que sa position soit élevée ou humble, il s’adapte à son milieu. Il s’ébat dans le sein de l’ancêtre de toutes choses (le Principe). Il dispose de tous les êtres comme il convient, n’étant affectionné à aucun être. Advienne que pourra, il ne craint rien. Ainsi dirent Chenn-noung et Hoang-ti. Les politiciens actuels (Confucius et ses disciples) font tout le contraire, aussi éprouvent-ils des revers. Après la condensation, la dissipation ; après le succès, la ruine. La force appelle l’attaque, l’élévation attire la critique, l’action ne va pas sans déficits, les conseils de la sagesse sont méprisés, rien n’est ni stable ni durable. Retiens bien, ô disciple, que le seul fondement solide, c’est la connaissance du Principe et de son action.

    (photo: aixcraker sur Flickr

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  • Faut-il bloguer au mois d'août

    86bab2a4ec35d6af2cef5c5fbc13b83c.jpgAu mois d'août, les humains se posent deux questions: faut-il porter des crocs (photo) et faut-il bloguer?

    A la première question il faut répondre Non. A la seconde: Oui.

    On se dit: en août tout le monde est en vacances, il faut être fou pour se coller devant un ordinateur quand il fait 35°. De plus, tous les blogs sont "en vacances".

    Ben justement! C'est là notre chance, à nous les blogueurs d'août. Tous ces blogs fermés. Les lecteurs qui cherchent des trucs amusants finiront par tomber sur votre blog. Bien sûr, il y a moins de lecteurs, mais il y a aussi beaucoup, beaucoup moins de blogs ouverts!

    En août 2006, j'ai sorti un gros scoop: j'ai été le premier à détecter le blog de Michel Houellebecq. J'ai écris à Jacques Chirac et il m'a répondu en septembre. J'ai eu mon premier gros pic d'audience, je me suis intéressé au web 2.0 et j'ai vu Bernadette. J'ai écrit un billet polémique sur Laure Manaudou et quelques billets politiques.

    Alors, je vous ai convaincu? Vous aussi, vous bloguez au mois d'août?

  • Améliorer le temps d'affichage d'un blog

    Combien de temps votre blog met-il à s'afficher? Avec Octagate vous le saurez. C'est simple. Vous entrez l'URL dans la boîte de dialogue, vous cliquez sur "start".

    Le site décompose tous les éléments de votre page. Il les visualise par des batonnets de couleur. Cela permet de savoir quels éléments de votre page prennent du temps à afficher.

    Avoir une page qui s'ouvre vite, c'est important. On perd 10% de visiteurs par seconde en plus, selon l'auteur du livre Google à 200%.

    J'ai réduit mon temps de chargement grâce à ce programme. J'ai supprimé un compteur de visite et un widget et je n'affiche plus que les 5 derniers articles au lieu des 10 derniers. 

    (Info trouvée chez Coté Boulevard)

  • Le Sourire du Tao (5): un régime frugal

    Dans Le Sourire du Tao, de Lawrence Durrell, le narrateur est fasciné par le maître taoïste. Celui-ci peut passer une journée en mangeant très peu.

    "Mais comment diable faisait-il tenir tout ce qu'il possédait dans ses deux petites sacoches? C'était pour moi un mystère car en plus de sa nourriture (trois pommes, un carton de lait, du miel, des noisettes et plusieurs paquets de vitamines diverses), il avait un pantalon de rechange, un second pull-over ainsi qu'une robe de chambre et plusieurs autres objets". (p.19)

    "Avez-vous de la nourriture dont vous ne savez que faire ?" Cette question me ramena sur terre. "En ce cas je pourrais l'emporter. Je mange très légèrement en voyage." [...] Il y avait aussi une ou deux pommes, un petit reste de fromage, deux ou trois biscuits et une tomate. Je calculai qu'avec ça une souris survivrait tout juste une nuit ou deux. "J'ai là de quoi manger pour trois jours au moins", me dit Chang parcourant des yeux ce quelques victuailles. (p. 69)

    La diététique est un élément important du taoïsme (voir sur wikipedia).

    Mais, nous-mêmes, savons-nous modérer nos appétits, dans quelque domaine que ce soit?

    A lire aussi:

    A la table d'un cuisinier taoïste, sur le blog de Ségolène Lefèvre, historienne de l'alimentation99d9fb9975f5eaaf8b23f7fbd7b500f8.jpg

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  • Le Sourire du Tao (4): philosophie de la déception

    "Tu arrives à nous parler de Tao depuis plusieurs jours, sans avoir encore réussi à nous dire ce que c'est ! Bravo ;) Et là je pensais avoir ma réponse, mais c'est toujours aussi obscur !"

    Voilà ce que dit Valeuf en commentaire du billet précédent.

    Pour lui répondre, je pourrais le renvoyer à ce que j'écrivais dans le premier billet: "Ne comptez pas sur moi pour vous expliquer ce qu'est le tao. [...] Lisez plutôt les auteurs taoïstes."

    Mais ce serait trop simple.

    Valeuf fait part d'une déception.

    Philosophie et déception sont souvent liées. Parce que l'on asimile souvent philosophie et science. Et qu'on voudrait que la philosophie donne des réponses, des résultats, comme la science. Or, ce n'est pas toujours le cas. Sinon, la philosophie n'aurait aucune raison d'être. Elle serait juste une branche de la science.

    La déception en philosophie est courante. On peut en trouver des dizaines d'exemples. J'en donnerai seulement quatre (ne soyez pas déçu):

    1. Platon est un exemple canonique. Beaucoup de ses dialogues se terminent par une aporie, c'est-à-dire une contradiction insoluble. Le lecteur attendait une réponse. Platon le laisse en plan. Le problème n'est pas résolu. Mais était-ce le but recherché?

    2. Montaigne est décevant à sa façon. Dans les Essais, le sujet d'un texte n'a pas toujours de rapport avec le titre. En ce sens, le lecteur est déçu.

    3. Wittgenstein prend le problème dans l'autre sens. La philosphoie est décevante car elle n'apporte pas de réponse scientifique, mais une méthode philosophique se bornant à apporter des réponses scientifiques nous décevrait, car l'interlocuteur "n'aurait pas le sentiment que nous lui enseignons de la philosophie".

    "Ne rien dire que ce qui peut être dit; donc, ce qui concerne la science de la nature; donc ce qui n'a rien à faire avec la philosophie; et chaque fois que quelqu'un voudrait formuler un énoncé métaphysique, lui montrer que dans ses propositions, il n'a donné aucune signification à certains signes.

    Cette méthode serait insatisfaisante pour l'interlocuteur (il n'aurait pas le sentiment que nous lui enseignons de la philosophie), mais ce serait la seule correcte." (Les Carnets de 1914-1916 _ 2 décembre 1916) 

    4. Les textes toïstes fourmillent de passages "décevants", où un des personnages a le sentiment qu'on ne répond pas à ses questions.

    Juste un exemple, issu du chapitre 7 du Tchouang Tseu:

    "Tien-kenn errant au sud du mont Yinn vers la rivière Leao, rencontra Ou-ming jean et lui demanda à brûle-pourpoint :

    — Comment faire pour gouverner l’empire ?

    Ou-ming jean lui dit :

    — Tu es un malappris, de poser pareille question d’une pareille manière. D’ailleurs pourquoi me soucierais-je du gouvernement de l’empire, moi qui, dégoûté du monde, vis dans la contemplation du Principe, me promène dans l’espace comme les oiseaux, et m’élève jusqu’au vide par-delà l’espace.

    T’ien-kenn insista. Alors Ou-ming jenn lui dit :

    — Reste dans la simplicité, tiens toi dans le vague, laisse aller toutes choses, ne désire rien pour toi, et l’empire sera bien gouverné, car tout suivra son cours naturel."

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  • Le sourire du Tao (3): une définition personnelle

    Le Sourire du Tao, de Lawrence Durrel, débute par la rencontre d'un occidental et d'un sage taoïste. Durrel nous livre une définition personnelle duTao.

    Les premiers mots du court roman (129 pages): "Voici longtemps que je médite de faire, en quelques pages, le récit de ma rencontre avec Jolan Chang, érudit _ et selon ses dires gérontologiste _ chinois; mais ce ne fut point tâche facile que de rassembler toutes les impressions laissées par son premier et bref séjour dans ma maison de Provence."

    Durrell, est né dans les Indes britanniques en 1921.

    Après de multiples voyages il s'est installé à Sommières (Gard). Il y est mort en 1990.

    Il a publié A smile in the mind's eyes en 1980, traduit par Le Sourire du Tao, en 1982.

    Voici sa définition du mot Tao: "Le mot Tao évoque pour moi différentes attitudes (toute vérité étant relative, un état de disponibilité totale et de total abandon, une conscience totale, exhaustive et sans réserve de cet instant où la certitude pointe le nez, tel un poisson au bout de l'hameçon. C'est alors que l'esprit est en accord avec la grande métaphore du monde _ celle du Tao".

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