Voici le premier billet que je publie sur "Equilibre précaire", le blog collectif que j'anime avec une dizaine de camarades.
Crise dans les médias - Page 83
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Présentation impossible
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L'usage personnel d'Internet au boulot
Un employé passe plus d'une heure par jour sur Internet, selon une étude de la société Olféo (spécialisée dans le filtrage des URL), citée par GNT (génération nouvelles technologies).
75% de ce temps est consacré à des tâches "personnelles". Soit 50 minutes par jour. Un quart des employés passent deux heures par jour de surf "perso".
Rassurez-vous, lire "Crise dans les médias" au boulot, ça n'est pas du surf perso. C'est sérieux!
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L'art du freinage en entreprise
Récemment, j'observais deux collègues. L'un travaillait trois fois plus vite que l'autre. Ils effectuaient la même tâche. Moi, voyant cela, j'essayais d'adopter une position intermédiaire. J'en ai tiré quelques réflexons sur l'art du freinage en entreprise. Quelques conseils:
1) Ne pas prendre de pauses
si vous voulez vraiment glander, restez toujours à votre poste, rivé au siège
2) Avoir l'air débordé
tout est dans l'expression du visage: un air pénétré, vaguement soucieux vous donnera l'air de celui qui bosse dur
3) Faire quelques erreurs
travailler lentement ne veut pas dire être consciencieux; au contraire, plus on est concentré sur une tâche plus l'esprit cherche à s'évader. Bien sûr, une fois que vous vous êtes aperçu de vos erreurs, corrigez-les!
4) Refuser qu'on vous aide
parfois, un supérieur exigera qu'un collègue vous aide car vous retardez tout le monde; dans ce cas protestez doucement mais fermement: "Tu plaisantes, j'ai bientôt terminé".
Le "freinage" est le terme technique employé par les sociologues notamment. C'est un savoir faire indispensable. Et c'est une façon de lutter avec son employeur, pour imposer son propre rythme de travail et "marchander" le prix de vente de son travail.
(Doc: je n'ai trouvé que ce document l'art du freinage en usine _ Pdf _ Ce serait intéressant de trouver une étude plus récente)
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Google N'A PAS 10 ans
L'Agence France Presse claironne (un peu vite) que Google a 10 ans. Mais sur le blog officiel de Google, pas de trace de cet anniversaire.
Il y a 10 ans, Brin et Page ont déposé le nom de domaine Google, comme l'explique Zorgloob (site sur Google). L'entreprise a été fondée un an après, mais le projet germait déjà depuis 1996. Donc, Google n'a pas 10 ans. D'ailleurs il est éternel, puisque Google est Dieu...
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Chabal do NOT speak english
Faut pas faire ch... Chabal! Un journaliste veut interroger en anglais notre rugbyman préféré. Et voici ce qu'il lui répond: "We're in France. You speak French!" Et il s'en va. (video)
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10 conseils pour mieux écrire
10 conseils pour mieux écrire: A lire ici.
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Chapeau Nicolas
Bravo Nicolas! Je parle bien sûr du taulier de Partageons mon avis!
Il a publié le premier billet d'équilibre précaire, le blog collectif que nous avons lancé à une dizaine de blogueurs.
Et dès le début, son billet se retrouve parmi les plus populaires sur la plateforme française de wordpress. Les commentaires commencent à fleurir. Ca me donne envie de publier moi aussi!
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Info: les utilisateurs qui s'y collent
La dernière tendance, en matière d'info, c'est d'avoir l'air "amateur". Et surtout de faire "collaborer" les "utilisateurs". Autrement dit les "lecteurs".
Le Post.fr est le dernier site du genre. Il a été lancé par Le Monde. Mais ce sont les utilisateurs qui vont en prendre possession.
Julien Jacob a résumé le paysage médiatique sur une matrice (ci-dessous). Vers la gauche, les médias pros et plus on va vers la droite du schéma, plus les amateurs prennent le contrôle.
Et vous, que pensez-vous de ces médias, comme Le Post, Agoravox, Paperblog, Youvox, Citizenbay? Vous fréquentez ces adresses? Vous appréciez?
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C'est ouvert
Ca y est, "équilibre précaire" est ouvert! Nicolas a publié le premier billet.
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Le blog "Equilibre précaire": l'équipe se constitue
Le blog "équilibre précaire" ouvre samedi 15 septembre.
Un nouveau blog, c'est une aventure qui commence. Et quand il s'agit d'un blog collectif, c'est encore plus excitant.
Equilibre précaire est ce nouveau blog (j'en ai parlé ici). Il ouvre samedi prochain (ou plus tôt?). Il parlera de travail précaire.
Et je voudrais déjà remercier les huit auteurs qui ont accepté de me rejoindre sur ce blog. Et les autres qui participeront moins régulièrement: ils sont nommé invités.
Pourquoi neuf auteurs, y compris moi? Parce que ce sont des personnes que j'apprécie et qui s'expriment sans esprit partisan, avec le seul souci d'ouvrir le dialogue avec leurs lecteurs. Ils ont décidé de ce saisir du sujet difficile de la précarité. Nicolas, l'un d'eux, et pas des moindres, a publié une charte des rédacteurs qui vous éclairera.
Mais il faut aller au-delà de ces auteurs. Donner la parole à qui la prendra. C'est pourquoi, progressivement, le cercle des auteurs et des invités s'élargira.
Et si ce blog ne suffit pas, il y a le vôtre! Parlez de votre vie précaire. Réfléchissez sur la nouvelle organisation du travail qui précarise tant de salariés. Les grands médias ont délaissé ce thème au profit du people, de la communication et des dossiers sur l'immobilier. Et si les blogs bousculaient cet "équilibre précaire"?
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Réseaux sociaux
Suite de l'article précédent. Des liens collectés un peu partout. Et d'abord une réflexion: les réseaux sociaux séduisent car ils sont amusants.
9. Ces outils sont ludiques. Pour moi Twitter c'est comme un MSN public ! j'aime beaucoup ! (Donatien) J’utilise Twitter uniquement pour « rigoler avec les copains pendant les heures de bureau »(Nicolas)
10. Qui dit mise en relation, dit sexe. Meetic est un réseau social incontournable. Facebook incluera bientôt des applications de rencontres. Ou ça existe déjà.
11. Ipernity, un nouveau site français. Entre Myspace et Flickr.
12. L'impact de Facebook sur les blogs (Michel Leblanc).
13. Quelques liens compilés par Philippe Martin.
14. Les meilleures applications de facebook.
15. Selon Aziz Hadad, Faebook est très utile
16. Stephanie Booth, les adolescent et les réseaux sociaux.
17. Comment devenir un "Top user" de Digg (par Tamar Weinberg, qui en est une).
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TF1 et les "glaneurs", des pauvres qui fouillent les poubelles
Les glaneurs. Un reportage au 20 heures de TF1, jeudi dernier.
Ces gens qui "font les poubelles". Filmé devant une supérette, il s'approchent de poubelles qu'on vient de sortir sur le trottoir. Selon un voisin, cette scène se passe chaque jour.
Voyez le reportage ici (ou en cliquant sur l'image ci après). Quel est votre sentiment?
Trois remarques sur la forme:
1. La place dans le journal
Le reportage est le 9ème sujet sur 14. Il dure 2 mn. Il n'a pas été annoncé dans les titres. Trois raisons pour qu'il passe inaperçu.
Ce jour là, le journal consacre 4 sujets au rugby et 4 à la communication du chef de l'Etat et du gouvernement.
2. Le découpage
Plan large puis plan rapproché sur les glaneurs. Ils prennent d'assaut les poubelles, puis s'en vont.
Interview d'un habitant du quartier.
Un vieil homme, arrivé après les autres. Interview où son visage n'est pas vu.
D'autres galneurs sur des marchés. Généralisation.
3. Les voix
Les pauvres sont des hommes sans voix; on le constate dans le sujet. Leur voix est couverte par celle du présentateur, du journaliste et d'un témoin.
- PPDA lance le sujet. Langage "poétique": métaphore des glaneurs. Cela tend à couvrir le sujet d'un voile pudique. PPDA le dit lui-même "ceux qu'on appelle pudiquement les glaneurs". Le parallèle avec les glaneurs d'autrefois suggère que "ça s'est toujours passé comme ça".
- Le journaliste. Lui aussi utilise un langage poétique (métaphore, et beaucoup d'hyperboles). Mais il le mixe avec un vocabulaire concret ("poubelle", "gants", "boîte de conserve", "racler le fond"...)
- Interview d'un témoin, habitant du quartier. Langage popu. "C'est affolant, quoi! Tout les soirs y a des gens y z'attendent. Y sont assis là sur les bancs. Et y z'attendent que les poubelles sortent pour pouvoir prendre dedans."
- Interview du vieux glaneur. Il parle peu. On ne voit pas son visage. Ses paroles se réduisent à énumérer ses revenus. La voix du journaliste se substitue à la sienne: "il dit qu'il ne fait rien de mal, qu'il n'a pas à se voiler la face, que c'est à la société à avoir honte, et surtout qu'il n'a pas d'autre choix".
A voir aussi:Les glaneurs sur dailymotion
Les freegans; un groupe "alter" de récupérateurs de déchet (leur site).