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travail

  • Etes-vous motivé?

    Etes-vous motivé au travail?

    Motivation: le mot est lâché. Le philosophe Guillaume Paoli se penche sur ce problème, dans son dernier livre, Eloge de la démotivation. Un titre provocateur pour parler de la motivation, le moteur de toutes nos activités. 

    comment motiver les salariés?

    Le monde du travail est confronté à cette problématique: comment motiver les salariés. Parce que, explique Guillaume Paoli, les salariés (les humains en général) ont tendance à se démotiver. C'est humain...

    Enfin, c'est un peu plus compliqué que ça. Le livre commence par l'image de la carotte et du bâton. Pourquoi l'âne avance-t-il, alors qu'il n'attrape jamais la carotte? Et pourquoi craint-il le bâton alors qu'on n'a même plus besoin de le frapper? Traduit en langage humain, cette parabole proverbiale permet d'entrer dans les méandres de la motivation. L'essentiel est d'avoir un objectif, pas forcément de l'atteindre.

    la motivation est pervertie

    Dans une économie où cette logique des "marchés" est omniprésente, la motivation conduit en fait les travailleurs à simuler. Lettre de motivation simulée, comportement de travail simulé, implication simulée... la "motivation" est "pervertie" explique le jeune philosophe français. (Rue89)

    Paoli se penche aussi sur le problème de l'excès de travail. Quand le travail devient une drogue. Et c'est là qu'il a cette intuition, assez tortueuse, convenons-en: se démotiver. La situation actuelle est celle d'une lutte asymétrique entre la "classe supérieure mondialisée" et la masse des humains, travailleurs motivés mais pas trop, et surtout qui n'ont pas le choix. 

    tirer le frein

    Dans les dernières pages de l'essai, l'ancien participant du mouvement berlinois des Chômeurs heureux prend nettement ses distances avec les néo-marxistes habitués de sa maison d'édition. Il ne sent pas plus d'affinités que ça avec la prose d'un Alain Badiou ou les nostalgies marxistes des penseurs de la Ligue. Il n'aime pas les "Français donneurs de leçon", bien éloignés des humaines préoccupations d'inactifs.

    A l'appui de sa démonstration, il cite Etienne de la Boétie, Alexis de Tocqueville et Walter Benjamin qui, en voyant les Insurgés de 1830 tirer sur les horloges, écrit:

    "Marx dit que les révolutions sont les locomotives de l'Histoire. Mais peut-être en est-il autrement. Peut-être les révolutions sont-elles le moment où le genre humain voyageant dans ce train tire le frein d'arrêt d'urgence." (Rue89)

    Lire ailleurs:
  • Travailler contre ses principes

    Récemment, je discutais avec le dirigeant d'une agence de communication dont je tairai le nom pour des raisons que vous comprendrez. Il me disait qu'il avait envie de réorienter son activité parce qu'elle ne correspondait pas à ses principes d'éthique. Je ne lui ai pas demandé pourquoi, même si ça m'a paru étrange. Mais j'ai bien compris ce qu'il voulait dire: la com ça n'est pas le top en matière d'éthique. Ce secteur d'activité est parfois montré du doigt à cause de pratiques jugées manipulatoires ou trop frivoles. Enfin, ne généralisons pas.

    Disons que lui se posait des questions. Son souhait: trouver un travail en accord avec son éthique, ses idéaux. Vous mêmes, vous avez peut-être déjà eu ce genre de réflexion.

    Officiellement, le capitalisme est éthique

    Le dernier numéro (février 2008) des Enjeux Les Echos aborde une question voisine: "Comment manager sans perdre son âme". La tonalité du dossier est: il est possible de manager et de travailler de façon éthique. Louis Schweitzer, interviewé, va même plus loin: pour lui, l'éthique est la condition de l'efficacité.

    Vous me direz, ça, c'est le discours habituel. Officiellement, le capitalisme est éthique. Qu'un média comme "Enjeux Les Echos" proclame ce dogme, ça n'a rien d'étonnant.

    Parisot et les vilains bonshommes

    L'éthique, c'est le combat de Laurence Parisot, nous dit-elle. Et les médias relaient sans broncher son message.

    Il y aurait d'un côté les méchants bonshommes de l'UIMM (Union des industries et métiers de la métalurgie, une branche importante du MEDEF) qui s'en vont, la nuit, avec des valises pleines de billets, et de l'autre des patrons uniquement préoccupés d'éthique. De purs spinozistes, quoi!

    Parachutes éthiques

    Julien n'est pas d'accord avec cette vision idyllique du patronnat français. Un capitalisme d'héritiers qui peine à se réformer, quoi qu'en dise madame Parisot.

    L'objectif des entreprises est, indéniablement, de faire des profits. Et, accessoirement, d'offrir un parachute doré à ses dirigeants (ce qui est une façon comme une autre de distribuer ces profits). C'est peut-être cette tranquillité d'esprit qui donne le goût de la réflexion éthique?

  • L'usage personnel d'Internet au boulot

    Un employé passe plus d'une heure par jour sur Internet, selon une étude de la société Olféo (spécialisée dans le filtrage des URL), citée par GNT (génération nouvelles technologies).

    75% de ce temps est consacré à des tâches "personnelles". Soit 50 minutes par jour. Un quart des employés passent deux heures par jour de surf "perso".

    Rassurez-vous, lire "Crise dans les médias" au boulot, ça n'est pas du surf perso. C'est sérieux!

  • Les 10 commandements de Google

    Répétez après moi:

    1) Nous ne voulons travailler qu’avec les meilleurs
    2) L’innovation technologique est notre sang
    3) Travailler chez Google c’est sympa
    4) Soit activement impliqué : tu es Google
    5) Ne considérez pas le succès comme acquis
    6) Faites ce qui est juste pas ce qui est mal
    7) Gagnez vos clients et utilisateurs loyalement et avec respect chaque jour
    8) La croissance et la rentabilité à long terme sont clés pour notre succès
    9) Google s’intéresse et soutien les communautés où nous travaillons et vivons
    10) Nous aspirons à améliorer et à changer le monde

    (les 10 commandements de gooooogle, trouvés chez Jamesbrain)

    Lire aussi ce billet: Google est-il Dieu?