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Crise dans les médias - Page 33

  • Bernie Madoff dans Vanity fair

    madoff-0906-09.jpg

    Le magazine Vanity fair s'attarde, ce mois-ci, sur Bernard Madoff, alias "Bernie, Prince of thieves".

    Celle qui a été sa secrétaire, Eléanor Squilary, a co écrit le reportage. Deux livres sont sortis. C'est un beau roman, c'est une belle histoire et les photos de Vanity fair sont très jolies.

    photo: Prince of thieves Bernie Madoff relaxes on Long Island, 2005. By Carmen Dell’Orefice

  • Les forçats, d'Albert Londres à Internet

    Melissa a raison de s'interroger sur ce mot "forçat" employé par Xavier Ternisien, du Monde, pour désigner les jeunes journalistes travaillant sur les sites d'information (lire l'article)

    En 1923, le journaliste Albert Londres décrivait la vie des forçats, au bagne de Cayenne. Aujourd'hui, à l'heure d'Internet, les forçats, ce sont les journalistes. Curieux renversement de situation.

    Sur cette vie de forçats, "les témoignages abondent, le plus souvent sous anonymat. [...] une jeune femme décrit un travail bâclé, le copier-coller de dépêches d'agence "en reformulant vaguement, sans jamais vérifier, faute de temps," lit-on dans Le Monde.

  • 10 idées pour tirer parti des archives de son blog

    archives.jpgTiens, ça faisait longtemps que je n'avais pas parlé de blogs. Peut-être parce que le blog est un peu "dépassé" par twitter et autres joyeusetés.

    Que faire des archives de son blog? Le blog étant un journal, il vit au jour le jour. Le blogueur a tendance à oublier ce qu'il a écrit la veille. Parfois, il vaut mieux. ;-)

    Mais, de temps en temps, on prend conscience de la richesse des archives de son blog. Certains billets méritent d'être relus, croit-on...Alors, que faire? Voici 10 idées pour tirer partie des archives de votre blog. Si vous en avez d'autres, merci de l'indiquer!

     

    1. Proposer ses meilleurs billets en fin de semaine ou de mois

    Ca peut faire l'objet d'un billet récurrent. Vous faites un bilan de la semaine et vous proposez les billets les plus lus (selon votre compteur de visites) ou les plus commentés.

     

    2. Sélectionner ses meilleurs articles

    Vous pouvez proposer une liste de "billets populaires", comme je l'ai fait (voir colonne de droite). Cela permet aux personnes qui visitent votre blog pour la première fois de se faire une idée un peu plus précise des sujets que vous abordez. On peut également proposer une page thématique. Exemple: vu dans les médias une page qui regroupe les principales citations dans la presse et passages dans les médias de l'auteur du blog.

     

    3. Citer ses anciens billets

    C'est bien de citer au moins un de ses anciens billet lorsque on en publie un nouveau. Cela permet:

    1) de faire naviguer un nouveau lecteur en profondeur dans votre blog;

    2) de montrer qu'il y a un peu de cohérence dans votre blog;

    3) dans le cas où un indélicat fasse un copier coller d'un de vos billet sans vous linker, il vous linke quand même, puisque le lien est caché dans le billet!

     

    4. Mettre à jour ses billets les mieux indexés par les moteurs de recherche

    Quand un billet est bien indexé par un moteur de recherche, il reçoit régulièrement des visites grâce à certains mots clés. Pour vous, il s'agit d'un lectorat "captif", que vous pouvez essayer d'orienter vers d'autres parties de votre blog. Si cela apporte un plus pour ces lecteurs, on peut le faire avec profit pour soi également.

    Vous pouvez ainsi faire des liens vers des billets traitant du même sujet, comme je l'ai fait sur ce billet sur les décroissants. L'essentiel est de se demander ce qui intéresse la personne qui tape le mot clé dans le moteur de recherche.

     

    5. Proposer une page d'archives classées

    C'est possible pour certaines plateformes. On peut proposer une page d'archives classées.

     

    6. Relire ses anciens billets pour trouver de l'inspiration

    Oui, on peut se relire! Si vous avez le temps de le faire et l'humilité d'accepter de  voir en face vos défauts, vous pourrez découvrir des choses intéressantes. Relire vos archives, cela peut vous donner de l'inspiration pour en écrire d'autres. Prolonger une réflexion, trouver un angle différent pour traiter un sujet.

     

    7. Proposer au bas d'un billet la lecture d'anciens billets

    C'est un truc classique. Certaines plateformes de blog le font de façon automatisée.

     

    8. Republier un ancien billet

    On a le droit de repasser les plats, mais à condition de préciser qu'il s'agit d'une rediffusion. Les lecteurs lisent des blogs pour déguster du contenu frais. Ne dépassez pas la date limite de consommation...

     

    9. Proposer un nuage de tags

    Ce mode de navigation n'est pas très apprécié. Ca n'est pas très clair, pas pratique. Mais vous pouvez tester, pour voir.

     

    10. Sauvegarder ses archives

    J'en parlais dans ce billet. Les commentaires apportent des infos supplémentaires.

    Bon, sur ce, je vais aller faire une sauvegarde de mon blog. ;-)

    photo: Piaf archives

  • Quelques liens

    Et quelques questions...

  • La perte de participation

    Cet article est la suite de celui-ci et celui-là. C'est une petite exploration de deux livres de Bernard Stiegler, La Télécratie et Réenchanter le monde. Internet peut permettre aux citoyens de particioper pleinement au débat politique. Encore faut-il qu'on les laisse participer. La télévision est un obstacle à cette participation: devant l'écran on reste passif. Et devant l'écran d'ordinateur?

    Précédemment, nous parlions du désespoir politique des Français. Ce manque d'espoir s'explique notamment par une faible participation au débat. Les gens ont le sentiment qu'on ne leur laisse pas la parole. Ils n'ont pas de prise sur les institutions (nationales et européennes). Entre les citoyens et les "élites", la couprue est profonde. Selon Stiegler:

    Perte de participation

    "La perte de participation est ce qui résulte des courts-circuits provoqués par la domination des médias audiovisuels sur la vie publique. Elle délégitime les organisations politiques, en même temps qu'elle crée une sorte de souffrance politique. C'est pourquoi les représentants politiques sont tentés de se détacher de leurs organisations, de les court-circuiter à leur tour, et de s'adresser à cette souffrance en utilisant les mêmes techniques que celles par lesquelles les médias court-circuitent les organisations politiques et sociales: la participation par représentation est ce que singent, simulent, caricaturent et détruisent les techniques contemporaines du marketing politique, issues de la télécratie, et inspirées par elle en tant que télé-réalité, talk shows, et autres formes d"'interactivité" pseudo participative, en s'emparant désormais des blogs, des sites Internet et des technologies de convergence élargissant ainsi leur palette d'outils médiatiques".

    On s'est interrogé souvent sur l'intérêt des mobilisations de citoyens sur Internet. Et également sur la manière dont les partis politiques utilisent Internet pour revivifier la vie politique.

    Sans tomber dans la caricature, on peut dire que les hommes politiques réduisent le plus souvent les blogs et les forums à des gadgets. Twitter, leur dernière marotte, est le lieu où il faut être. Mais pour quel résultat.

    La bataille du buzz

    Comme le rapporte l'ami Vogelsong, lors d'un entretien avec Jean-Louis Bianco (parti socialiste), les politiques en sont à expérimenter de nouvelles méthodes de communication:

    "L’épisode Zapatero conforte dans le fait que le PS doit produire du bruit médiatique. Bien que les effets à court terme soient difficilement interprétables. Il faut entrer dans cette bataille du “buzz” sous peine de disparition du paysage médiatique saturé par l’UMP et ses communicants.
    Il reprend aussi la thèse de B.Theulien sur la mobilisation grâce à internet, “militante et scientifique” qui fit selon les spécialistes gagner B.H.Obama, “il faut se battre aussi sur ce terrain-là !”."

  • Les médias parlent-il trop des Européennes?

    Bien sûr ma question est ironique. Les médias (et notamment la télé) rechignent à traiter des questions européennes.

    La preuve en images avec cette étude qui montre que les médias ont consacré de 1 à 7% de leur espace à la campagne européennes. Avec la palme du "je m'en fous" à TF1, si l'on en croit ces données. (windowonthemedias)

    On peut poser, à nouveau, la question que posait récemment sur twitter Eric Mettout, de l'Express: "pourquoi l'Union européenne ennuie-t-elle les citoyens?"

    elections_europeennes_1.jpg

  • Les contenus à l'heure de l'abondance

    Dans la vidéo qui suit, Michel Lévy-Provençal donne un point de vue intéressant sur l'impact d'Internet sur la diffusion d'oeuvres et d'informations. Sur Internet, explique-t-il, l'information n'est pas rare mais au contraire trop abondante. Ce qui a de la valeur, la plupart du temps, ce n'est pas l'information elle-même, mais c'est l'information filtrée, sélectionnée: celle qui a de l'intérêt pour vous. Cela implique un bouleversement de l'économie de la diffusion des oeuvres et de l'information.

  • Développer un site avec les dons de ses lecteurs

    Le don est une formule originale pour financer un site Internet. Les expériences tentées ici ou là relèvent de l'exception...

    Montpellier journal est un site d'information qui se déclare indépendant (on en a déjà parlé).

    Il a annoncé, récemment, avoir collecté 3 365 € de dons faits par ses lecteurs. "Le plus petit don a été de 10 € et les plus gros de 150 €. L’objectif de 10 000 € pour cette première année de fonctionnement ne paraît donc pas irréaliste", explique Jacques Olivier Teyssier, le responsable du site.

    Lire la suite

  • La statusphère, conversation et journalisme

    bad-twitter-300x212.jpg(à lire en fin de billet: une suite de liens sur un thème qui resurgit réguièrement: la "mort" des blogs!)

    C'est Brian Solis, du blog Techcrunch qui a introduit le terme 'statusphère'. Une définition très simple:

    La Statusphere est l’ensemble des messages publiés par les utilisateurs de services comme Facebook, MySpace, Friendfeed, Gtalk ou Twitter.(Nicolas Gosset)

    L'émergence de la statusphère est indisosiable de celle de twitter (14 millions d'utilisateurs). (Fred Cavazza)

    L'utilité de ces "statuts" et de cette statusphère? C'est que cela permet de donner de la vie au réseau, de lier les gens. Sans cela, Internet serait un système pour techniciens, une machine froide où on commanderait des billets d'avion. Et pas un milieu "social".

    Statusphère et journalisme

    C'est, justement, cette statusphère qui peut être d'une grande utilité pour les journalistes, explique Techcrunch. La statusphère est un milieu où du contenu intéressant est sélectionné par des acteurs avec lesquels on peut être en contact direct. Cela pourrait, à terme, remplacer les sites de bookmark ou les flux RSS... Pour les journalistes, la statusphère est un moyen de connaître ce qui intéresse leur lectorat et d'entrer en contact avec eux.

    A lire sur d'autres blogs:

    photo: simple thougth

  • Le langage est né pour communiquer, non pour informer

    Cette discussion sur l'information m'a apporté quelques informations, mais surtout de l'inspiration.

    Cette inspiration je l'ai aussi puisée dans un livre, L'Enfer de l'information ordinaire*. Ce livre traite de ces boutons, panneaux modes d'emplois et explications quotidiennes auxquelles on ne comprend rien.

    Et une des clés du débat se trouve à la fin du livre. L'idée est la suivante: le langage a été créé pour communiquer, pas pour informer. enfer information.jpgLe langage relie les hommes, et il ne sert qu'accessoirement à donner des informations techniques.

    L'idée est-elle vraie également pour les informations journalistiques? C'est un autre débat, qu'on pourra ouvrir une autre fois, comme le suggérait un commmentateur.

    Christian Morel, auteur du livre, dégage quatre caractérisitiques du langage. Elles explique pourquoi le langage est si complexe.

    • Les mots se combinent à l'infini

    Cette capacité s'appelle aussi la récursivité. Elle a rendu possible la communication fine entre les hommes.

    • Les mots ont plusieurs sens

    Les mots sont ambigus. Ils ont plusieurs sens. Une même phrase peut aussi avoir plusieurs sens. Selon des spécialistes, cités par Morel, l'ambiguité a été un atout dans les relations humaines. Elle a favorisé les relations entre les groupes. Avec des codes précis, donc rigides et fermés, ces interactions n'auraient pas pu être possibles. Imaginez les conversations de bistrots où on n'emploierait que des termes précis...

    Les deux premières caractéristiques (récursivité et ambiguïté) ont donné naissance aux deux formes langagières les plus fondamentales: l'argumentation et le récit.

    • L'argumentation

    L'argumentation est une des formes les plus courantes de la discussion humaine. Une conversation peut se construire autour d'une argumentation, pas autour de phrases informatives.

    • Le récit

    Le récit est l'autre grand invariant. On peut même dire que le récit a permis l'organisation des hommes en société. (Cf. Bernard Victori, cité par Christian Morel)

    Morel conclut en disant que le raisonnement est apparu bien après l'argumentation et le récit. _ On s'en doutait ;-)

    2. Information: qualité et quantité

    Une remarque également, faite par Christian Morel. L'information est en voie de disparition, dans les écrits qu'il a étudiés, c'est-à-dire les notices d'explication et aux modes d'emploi.

    C'est paradoxal, puisque les mode d'emploi sont de plus en plus épais. En réalité, et c'est l'objet de son livre, ces documents sont très mal faits. Ils ne sont pas pensés pour aider l'utilisateur.

    On peut élargir la perspective en notant que, par exemple sur Internet, l'information abonde et même surabonde, mais bien souvent il s'agit de malinformation, d'information superflue, inutile.

    * L'Enfer de l'information ordinaire

     

    A lire par ailleurs

  • Le Monde: 20 000 numéros et 20 Unes

    Le journal « Le Monde » fête son 20 000ème numéro et publie un supplément qui reproduit 20 Unes, de 1945 à nos jours.

    En découvrant ces Unes, ces titres, ces événements, on est saisi d'une petite émotion...

     

    • Hitler est mort. La première Une sélectionnée par la rédaction du Monde date du 3 Mai 1945: « HITLER EST MORT ». Un titre en lettres capitales. Trois mots. Une information au sens « transcendental »: le mal a été vaincu.

    Et, en lisant cette Une du « Monde », on est surpris. Vous souveniez-vous de l'Amiral Doenitz, qui succéda à Hitler en tant que Führer-bis? Saviez-vous que l'Angleterre et les Etats-Unis se battaient pour diffuser le bolchévisme? C'est ce que déclarait l'Amiral Doenitz dans ce 3 mai 1945.

     

    • De Gaulle, président de la République et de la Communauté. Le 23 décembre 1958, de Gaulle est élu. « Le Monde » titre: « Le général de Gaulle est élu président de la République et de la Communauté ». Dans le style « Monde », un titre long, descriptif et sans humour. Il nous rappelle que la France était alors « La République et la Communauté ». Euphémisme pour dire « les colonies »...

    En plongeant dans le gris du texte, on découvre les noms de messieurs Marrane et Chatelet, les candidats battus par le grand Charles. C'est la première fois que je lis leur nom, comme quoi...

     

    le_monde_fake.jpg
    (NB: cette Une n'a jamais existé, c'est un montage obtenu en misant cette Une et celle-ci)

     

    • JFK, consternation et inquiétude. Les 24-25 novembre 1963, c'est l'assassinat de JFK. « Le Monde » ne lésine pas sur les sur et sous titres pour apporter tous les éclairages nécessaires.

    Le titre « L'assassinat de John Kennedy soulève consternation et inquiétude ». Surtitre « A l'Est comme à l'Ouest ». Premier sous-titre: « Le président Johnson a pris possession de ses fonctions ». Deuxième sous-titre: « Un suspect a été appréhendé et inculpé ».

    Une constante, semble-t-il des titres du « Monde »: ne pas se contenter d'énoncer es faits, mais très vite prévoir les conséquences de ces faits. Ici, « la consternation et l'inquiétude » suggèrent les conséquences de l'événement. (à lire Profession blogueur)

     

    • On a marché sur la lune! Un très beau titre le 22 juillet 1969:

    « DEUX HOMMES ONT FOULE LE SOL DE LA LUNE devant des centaines de millions de téléspectateurs ».

    Dans ce titre, le mot important est bien sûr « téléspectateur ». Sans la télévision, l'homme serait-il allé sur la lune? Le progrès technique avait sans doute besoin de cette dimension narcissique pour croire en son existence.

    La chronique de Sirius (le pseudo de Hubert Beuve-Méry, le directeur du journal) prend un tout autre relief, cosmique et philosophique. Le journaliste termine en s'interrogeant: « Oui, mais pourquoi? »

     

    • Mitterrand. Le titre au lendemain du 10 mai 1981 est extraordinairement long: « La très nette victoire de M. François Mitterrand va au-delà du rassemblement de toute la gauche et aggrave les divisions de la majorité sortante ».

    Là encore, on va au-delà des faits, on prévoit les conséquences.

    Les mots importants dans ce titre: « très nette ». Généralement l'écriture journalistique bannit les adjectifs et encore plus les adverbes. Le « très nette » aurait pu être remplacé par le score (50,81%) mais on se serait alors aperçu que la victoire n'était pas « très nette »...

     

    • La fin de l'URSS. On peut mettre face à face deux titres: « Les républiques slaves proclament la fin de l'URSS » (1991) et « Les Bourses saluent la naissance de l'euro » (1999).

    Ce sont des titres classiques: sujet-verbe-complément. On peut les mélanger, façon collage surréaliste: «  Les républiques slaves saluent la naissance de l'euro » et «  Les Bourses proclament la fin de l'URSS ».

     

    • Nous sommes tous des Colombani. La Une du 13 septembre 2001 vaut surtout par son éditorial « Nous sommes tous Américains », exceptionnellement signé (par Jean-Marie Colombani).

    Le titre: « L'Amérique frappée, le monde saisi d'effroi ». un mot sur la forme: le titre en deux parties, balancées par une virgule. Je crois savoir que c'est une innovation récente du « Monde ». Je n'aime pas du tout ça. On a deux titres pour le prix d'un, mais c'est trop!

     

    • Planète. Le 1er avril 2005, on retrouve un autre titre en deux parties: « Planète épuisée, progrès menacé: l'alerte de l'ONU ».

    Ce qu'on note dans ce titre, c'est un glissement du journal vers le magazine. On s'échappe de l'actualité pour s'aventurer vers l'analyse. Sans doute un des signes que le « Monde » a changé et que les quotidiens ont évolué.

    Cette Une est aussi un écho à la nouvelle rubrique du journal "Planète", apparue en 2008.

     

    • Dieu? Le 27 décembre 2007, un titre un peu étrange: « Dieu domine le débat présidentiel américain ». Il fait d'une pierre deux coups: on parle de l'éction américain et de Noël dans le même titre.

     

    • Môssieur Obama. Enfin, le vingtième titre choisi ne nous déçoit pas: « L'investiture de Barack Obama ».

    Une remarque: « Le Monde » a abandonné l'habitude de faire précéder le nom de famille d'un « M. » Il faut vivre avec son temps: la politesse française n'est pas transposable dans toutes les langues.

     

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