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Portrait d'un décroissant

Hercule V. est dans sa salle de bain. Il passe un savon d’Alep sous l’eau pour le faire mousser. Il étale la mousse sur ses joues et se rase. Une fois rasé, il passe dans la cuisine où sa femme et ses deux enfants sont déjà installés. Il est 7 h 30. Un bol de chicorée, des tartines et il attrape sa sacoche. Au revoir à la famille. Direction la gare. Temps clément : la journée commence bien pour ce professeur de mathématique adepte de la décroissance.


Comment reconnaître un décroissant ? A de petits détails. Remplacer la bombe de mousse à raser par du savon d’Alep, le café par de la chicorée, la voiture par le train. Autant de gestes qui ont pour but de préserver l’environnement.

Consommer moins

La décroissance, c’est aussi et avant tout consommer moins. « Nous n’utilisons la voiture qu’une fois par semaine depuis que nous vivons dans le centre ville de Bourges (Cher). Personnellement, je n’ai pas de téléphone portable. J’achète très peu de choses, à part des livres. »

Des livres traitant de décroissance, mais pas seulement. Des revues alternatives : La décroissance, CQFD, L’écologiste, Le Monde diplomatique, Silence, Sortir du nucléaire, L’age de faire, Plan B, Offensive libertaire… Il consulte aussi des sites Internet : décroissance.org et décroissance.info.

C’est en lisant ces revues qu’il a commencé à s’intéresser au sujet, il y a trois ans. Depuis, son mode de vie a changé. « Bien sûr, on est toujours obligés de faire des compromis. On vit dans l'instant présent. On s’adapte en changeant de petites choses. »

S’il choisit la chicorée, c’est qu’elle est produite en France. Elle nécessite de moins longs transports que le café de Colombie ou d’Ethiopie. Pour les légumes aussi, il favorise les producteurs locaux. Moins d’énergie consommée en transport, cela réduit d’autant l’impact sur l’environnement.

D’autres achats décroissants : le savon de Marseille au lieu de gel douche. En place de lessive, des noix de lavages. Il avait une chaîne hifi. Tombée en panne, il l’a remplacée par un vieux poste de radio.

Rencontrer des militants

Hercule est militant. « Je suis convaincu de la nécessité de la décroissance. Si l’on continue ainsi, notamment avec l’émergence de pays comme la Chine, il n’y aura bientôt plus de ressources pour tous le monde. Je suis très inquiet pour l’avenir de mes enfants. »

Il était à Saint-Nolff (Morbihan) du 7 au 9 juillet dernier. Ces journées de réflexion ont réuni 400 personnes venues de France et de Belgique. Tous se disent « objecteurs de croissance » ou adeptes de la décroissance. « Grâce à ces rencontres, je me suis aperçu que je n’étais pas le seul à avoir ces idées. »

Hercule anime un blog depuis octobre 2005 avec des amis. Ensemble, ils s’appellent le groupe de décroisseurs berrichons. Un petit groupe, en fait, dont les membres se comptent sur les doigts d’une main. Mais un groupe actif. Ils communiquent grâce à leur blog et en participant à des manifestations.

Décroissance / développement durable

La différence entre développement durable et décroissance ? Voici ce qu’en dit le site décroissance.info : « Ces deux notions peuvent paraître proches mais elles sont radicalement opposées... En quelques mots on peut dire que le ’développement durable’ cherche à concilier croissance économique et respect de l’environnement alors que la ’décroissance’ considère que la croissance économique est un des principaux facteurs de la destruction de notre environnement. »

Parler de la décroissance à ses élèves ? Hercule ne l’envisage pas pour l’instant. « En tant que prof de math, ce n’est pas mon rôle. Organiser une animation avec un collègue de science, peut-être, à l’avenir. » Pour lui et sa famille, la décroissance est un engagement personnel. Une façon de préparer l’avenir.

 

Le concept de décroissance est utilisé pour contester l'idée selon laquelle la croissance économique initiée à la révolution industrielle pourrait être durable, en raison notamment de la raréfaction des ressources naturelles et des dommages sur l'environnement, le climat et les écosystèmes qu'elle engendre.

L'origine de ce concept et des théories qui l'accompagnent repose sur le constat que les indicateurs économiques tels que le PIB n'évaluent pas le coût environnemental de l'exploitation des ressources naturelles, et ne prennent pas en compte la finitude des quantités de ressources non-renouvelables (pétrole, minerais). Ce concept a acquis une certaine notoriété dans le cadre de la crise pétrolière ou du réchauffement climatique du début du XXIe siècle. Sont concernés des chercheurs (notamment ceux qui étudient les question pétrolières) qui soutiennent l'idée d'une décroissance de la consommation énergétique.

 

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Je publie également sur Instant présent.

Commentaires

  • Portrait intéressant.
    Mais la décroissance, ce n\'est pas un réflexe facile à prendre. On a envie de consommer, c\'est naturel.

  • J'étais assez convaincu par cette idée de décroissance. J'utilise du savon de marseille et je ne prends que rarement la voiture.

    Mais s'il faut se passer de café, non !

  • Nicolas,

    Moi aussi, le café, j'aurais du mal.
    Je n'ai pas essayé la chicorée...

    En revanche, j'ai acheté du savon de marseille pour la première fois, suite à l'entretien avec Hercule. Je trouve ça génial et moins cher en plus! Donc autant aider nos amis Marseillais...

  • Salut ,

    Ta note et les liens sont passionnant ... je suis en pleine documentation . J'ignorai la dénomination mais je me rend compte que je suis plutot adepte de ce genre de pratiques .

    A bordeaux ( maintenant je suis à Prague ) , nous vivions en colocation à 7. Mon grand-père ma transmis la chasse au gaspi et pas une lumière me résiste; Je suis adepte du vélo ( plus radide que la caisse ... ) et pour la machine à laver ous utilisions des noix, ainsi que des produits d'entretien sans détergents .
    Pour les légumes et la viande nous achetions par le biais une coopérative, tous les mercredis nous allions chercher notre commande passé préalablement par internet .

    Cela a du sens car ces pratiques sont : rentables financièrement, simple et soutienne l'économie locale et bien évidemment notre "planète" .

    Allez je me replonge la dedans, je crois que c'est fait: je suis adepte !

    amicalement,

  • Don',

    Je crois que tu l'as bien dit. Ce qui m'intéresse dans la décroissance, c'est son côté prudent, intelligent, économe au bon sens du terme.

    "Cela a du sens car ces pratiques sont : rentables financièrement, simple et soutienne l'économie locale et bien évidemment notre "planète" ."

    Oui, tout cela doit se faire doucement, et en réfléchissant aux conséquences...

  • Encore mes berrichons préférés!

    La décroissance je la pratique depuis des années, sur des choses simples, comme celles que tu cites
    Il y a quelques années, j\'ai décidé de travailler moins, de vivre plus, de regarder grandir ma fille.

    je fais attention à ce que j\'achète, sans souffrance

    je fais du vélo, je prends le bus

    et de temps en temps un vrai voyage
    et une petite fantaisie vestimentaire quand j\'ai le moral en berne

    très bon article,
    en Italie, tout au moins là où je suis, en Emilie Romagne, il y a une réelle prise de conscience sur la décroissance

  • Céleste,

    Eh oui! enregistrer un commentaire, en ce moment sur ce blog, c'est pas de la tarte. Je ne sais pas pourquoi. Désolé.

    "La décroissance je la pratique depuis des années, sur des choses simples, comme celles que tu cites
    Il y a quelques années, j'ai décidé de travailler moins, de vivre plus, de regarder grandir ma fille."

    Oui, je crois que c'est avec des choses simples, des attentions à de petits détails qu'on peut faire changer les choses.

  • tout d'ac ! la décroisance est un art de vivre consciemment sans se faire éblouir par des faux-semblant qui coute en énergies, en valeurs tronquées... le miroir de la consommation, l'argent... le bonheur peut être aussi de vivre "proprement" en tant qu'être conscient, sans être atteint de la collectionnite aiguë, l'amassement de futilités... qui mène très souvent à oublier "l'humain" et la beauté des relations sociales vraies et "détendues".

    Trouver sa place dans le cosmos en tant qu'élément humain ?
    Je suis aujourd'hui persuadé que seule la consomm'action peut y aider...

  • D'accord avec l'esprit du texte.

    Mais pourquoi se laver au savon d'Alep plutôt qu'à son homologue marseillais, si on veut limiter le recours aux transports ?

    Autrement dit : au fond du décroissant y-a-t-il un bobo qui sommeille ?

  • coincoyote,

    consommaction, pourquoi pas. Mais le terme me semble un peu marketing pour être honnête, non?

    pinailleur,

    Oui, mais le savon d'Alep, c'est pour faire de la mousse, à la place de la bombe de mousse à raser. Se raser avec du savon de Marseilles, c'est plus dur.

  • Vive l'hygiène dans les blogs.

  • Eric

    Consomm'action je l'entends comme consommer (ré)activement... en action ou en réaction...et non agir en consommant (quoique).

    Mon idée est que si je consomme dans ce systeme de societe... la course (ma course)est ailleurs... je tends à "utiliser" ma consommation de façon "réfléchie", "consciente" -" allez j'ose responsable et solidaire"- ... consommer n'est pas une fin en soi, mais (peut etre) un moyen pour agir...

    Je mange donc je suis. Pour manger je choisis de payer. De payer un produit sain et solidaire avec le panier biau (biaujardin dans le puy dome)... j'achete d'occasion, troque si possible, fais tourner les fruits, les confitures, les coups de mains...j'évite le "futile", et ne connais pas les achats compulsifs... je me sens concerné par mes voisins et interagis dans mon environnement social, m'affirme culturellement, et apporte à la communauté locale, une pierre à l'édifice si petit soit-il.

    J'aspire à partager ce que je sais en m'enrichissant des autres, je fais partie d'une communauté, d'un système...

    "au coude à coude.".. réta pour le marketing ;-) il y a pas plus honnete que les gens ensemble ;-)

  • coincoyote,

    "Je mange donc je suis. Pour manger je choisis de payer. De payer un produit sain et solidaire avec le panier biau (biaujardin dans le puy dome)... j'achete d'occasion, troque si possible, fais tourner les fruits, les confitures, les coups de mains...j'évite le "futile", et ne connais pas les achats compulsifs... je me sens concerné par mes voisins et interagis dans mon environnement social, m'affirme culturellement, et apporte à la communauté locale, une pierre à l'édifice si petit soit-il."

    Un beau programme. Je suis d'accord avec toi.

  • coincoyote, Eric,

    Votre programme est très attirant !
    Je vais éteindre l'ordi car je m'épuise à pédaler pour l'alimenter en électricité !
    Ah, le nucléaire a du bon !

    J'essaie aussi, au quotidien, de choisir le geste "responsable" plutôt que celui qui dégrade, mais votre discours devient de moins en moins fun !
    C'est si triste d'être décroissant ?

  • Vivi,

    Non, pas vraiment.

  • message sur bellaciao
    http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=34586

    Vive les "Décroissants" ! Que d’humour et de vie dans ce témoignage, en tranche de vie quotidienne, allégée du lourd consumérisme !
    "Simplicité volontaire" est un mouvement de jeunes qui ont opté spontanément pour un mode de vie non consumériste. Des aînés ont suivi, séduits par la démarche.
    Cela se fait par touches successives, des prises de conscience, des échanges de trucs.
    J’ai bien sûr abandonné le gel douche (sauf à la piscine), au profit du savon de Marseille. Au début, j’en achetais de toutes les sortes : lavande, lilas, rose, et je décorais ma baignoire très joliment. J’ai opté pour la douche. C’est plus économique, écologique et tonique : les bains trop longs m’amollissaient !
    A la piscine, j’utilise un gel, certes, mais "le petit marseillais" uniquement. Lavande ! Poudre à lessiver : idem (le petit parseillais avec copeaux de savon de Marseille.) Les noix de lessive m’intéressent mais , novice en cette matière, je n’ai pas encore trouvé ni expérimenté. Déjà que j’ai "bazardé" toutes les poudres des pub !
    Les savons naturels me plaisent plus que les chimiques et gels de tout poil : je faisais des allergies, peau sèche, sans compter que ces produits sont cancérigènes aux dernières nouvelles.
    Et puis je ne suis jamais plus à court, car les savons, ça dure, ça dure : les gels, ils se vidaient en un tournemain !
    Exit les déo spray et même à roulette. Très à cheval sur les mauvaises petites odeurs, j’en ai pourtant usé dans ma vie ! Maintenant, après ma douche au savon naturel, j’utilise un peu d’eau de Cologne lavande. Je reçois aussi en cadeau souvent des eaux de toilette à base florale.
    J’ai une vieille chaîne poussive mais qui permet encore d’entendre des CD. La TV est tombée en panne et je ne l’ai pas remplacée. Je me suis remise à la musique instrumentale et mes soirées y sont consacrées, ainsi qu’à la lecture, j’écris aussi (des histoires).
    J’ai supprimé la voiture. Je suis revenue en ville mais dans un coin très vert. Ce qui fait que je ne regrette pas trop la campagne. Mes déplacements se font en train ou en bus. Comme je redonne des concerts, les organisateurs viennent me chercher en voiture pour transporter mon instrument et mon matériel.
    Il y a un aspect psychologique important : au début, j’étais gênée de dire que je n’avais pas de voiture, car j’en avais toujours possédé une (j’ai eu environ 10 voitures). Et mon entourage, bourgeois, roule carosse ! Le fait est que riche un temps, j’ai connu une baisse de revenus (la crise !) et de classe moyenne, bourgeoise, je suis devenue carrément pauvre. J’ai fini par assumer et grâce à un logement social (HLM), j’ai pu gérer mieux un petit budget.
    La suppression de la voiture l’a donc été pour raison financière, car j’étais accro ! Mais maintenant, je suis adaptée et ne suis plus gênée.
    Par fierté, j’affirme autour de moi que mon choix est dû à des motivations écologiques, même si au départ, c’était financier. C’est très bien reçu maintenant , c’est même "classe" et je ne me sens plus jugée ni exclue, au contraire. Je rigole un peu en moi-même quand je vois des gens qui ne peuvent pas faire 500 mètres sans voiture ! Mais j’apprécie les ami(e)s motorisé(e)s qui se pressent pour me reconduire après mes concerts.
    Ma nourriture est surtout végétarienne, naturelle et savoureuse : magasin diététique pour les produits de base. J’achète peu, sauf des livres, moi aussi.
    Chose amusante : pas trop les moyens d’aller au concert, soirées etc, alors maintenant, c’est moi qui suis au programme, car ma musique commence à être de bon niveau (5 ans que j’ai bazardé la TV) , je joue mes airs puis j’écoute les autres et en plus, il y a un repas souvent succulent. Le plus comique, c’est que devant tous ces mets offerts et boissons de toutes sortes, là aussi, je consomme peu, parce que je suis au régime ! M’étant allégée de tous les biens inutiles, j’ai décidé de m’alléger un peu la silhouette, elle en avait besoin !
    Mon ordi est une récupération mais il faut avouer que tous mes sacrifices m’ont permis d’avoir un fils informaticien ! Qui récupère lui aussi et monte de toutes pièces des ordi.
    Je ne pars pas en vacances, je visite les curiosités locales, je joue de la musique dans les musées.
    Dans les églises, les marchés bio. C’est un violon d’Ingres mais il remplit bien mes loisirs.
    Mon appart est zen : les meubles en chêne clair , héritage de ma tante Julienne, tout ce qui s’y trouve provient de dons, de récupération, mes vêtements proviennent de dons de copines ou de leur belle-soeur qui a grossi ou maigri, c’est selon ! Je suis habillée comme une princesse.
    Quant à mes jeunes, je leur ai inculqué des loisirs créatifs plutôt que dispendieux : l’un joue de la musique aussi,(l’informaticien), l’autre dessine et sculpte.
    Tout cela au départ a été dicté par la nécessité suite à un revers de fortune, mais maintenant, c’est un choix qui me rend bien plus heureuse et libre qu’avant.
    Quelle sensation de liberté lorsqu’en ville, je déambule relax avec 3 sous en poche, sans regarder les vitrines des magasins mais en observant les gens, le ciel : ainsi un jour, au milieu d’une foule indifférente, se trouvait un bébé dans une poussette et il m’a souri ! Je lui ai souri en retour et ma promenade en a été illuminée.
    Mais ne croyez pas que je me dépouille de tout, j’investis quand il le faut. Je consacre de l’argent à du sport (aquagym) et parfois je m’offre une petite folie : un concert à 35 euros pour voir les Russes chanter. La coiffeuse aussi, pour être belle à mes propres concerts ! J’ai aussi un téléphone fixe et un GSM indispensable pour mes contacts musicaux. Je dois être joignable sans être vissée chez moi. Mais le GSM, je ne le porte que quand j’attends un coup de fil important. Sinon, je le laisse et réponds plus tard aux messages.
    Un autre point : les cadeaux aux autres : j’amène des fleurs, des bougies, ou je propose de venir jouer de la musique aux fêtes et anniversaires.J’y suis reçue comme une reine !
    Question santé : j’use très rarement de médicaments, je me soigne par remèdes naturels. Ma musique fait partie de la thérapie. Pour moi comme pour les autres.
    Un dernier point mais pas le moidre : les plaisirs spirituels ! Je tâche de prendre du temps pour me détendre et réfléchir. Faire le point.
    Echanger avec des personnes qui font la même recherche. Rêver. Parfois prier. Je ne suis dans aucune religion mais plutôt dans l’expérience d’une présence d’amour. Partagée avec d’autres sensibilités. Pour une meilleure compréhension de notre vie. Amenant une plus grande harmonie. Dans nos vies et dans le monde qui nous entoure.
    J’ai fait un rêve : il ne s’y passait RIEN, mais simplement il y avait une grande lumière. Incomparable. Indescriptible. Au réveil, une phrase m’est venue :"Il existe un monde de Beauté et de Lumière". Laissant en moi une profonde impression. Je la retraduis dans ma musique. Dans mes propos, mes écrits.

    Mon salut fraternel aux "décroissants" !

    little light

  • VOTRE SITE ME PARLE BEAUCOUP ET JAVOUE AIMER SE CONCEPT; QUAND ON VOIT SE MONDE DESASTREU OU LON VIT AUJOURDHUI CELA ET TRE DUR;jE ME BAT MOI CONTRE LES EXPERIMENTATION ANIMALE DANS LES COSMETIQUE ET JE ME SUIS MI AU BIO; JAIMERAI ARRETER DALLER AU SUPER MARCH2 MAIS QUAND JE VOI LE PRIX DES FRUITS ET LEGUME DANS LES MARCHE BIOLOGIQUE C UN SCANDALE;NOUS SOMME ENTRAIN DE NOUS DETRUIRE NOUS MEME C CELA LE PLUS GRAVE;MERCI POUR VOTRE COMBAT

  • Sur qu'il y a de bonnes idées. Mais j'ai déjà dit que le mot de décroissance passe mal. Il aurait mieux fallu parler d'a-croissance" qui est privatif alors que dé- croissance a une connotation négative. Il fait penser à un retour en arrière (lampe à huile..). Dans tous les cas il faut commencer par dégringoler l'altermondiasme qui a pour origine le traité de Maastricht. Donc réviser les traités, et la constitution (la dernière révision est à peine un cache sexe !)

  • voilà pour cela fait longtemps que j'essaies de vivre comme décroissant je refais d'autre vétements dans les anciens, pour nettoyer mes casserolles et autre je prends de la cendre de bois je fait beaucoup de chose part moi méme . le pain par exemple , mais à l'acienne

  • Bonjour tout le monde,

    Plusieurs personnes parlent de noix de lavage, elles permettent peut-être un lavage du linge écologique, mais combien de kilomètre en avion ont-elles parcourues avant d'arriver jusqu'à nous ? (et imaginez que toutes les noix contenues dans un même sachet n'aient pas prit le même avion ?!?!)

    Perso j'ai arrêté mon choix sur une lessive écologique estampillée NF environnement, et label écologique européen, fabriquée en France. (Même si ces labels ne sont pas réellement très stricts, j'en conviens !)

    En attendant de me mettre à la cendre et au vinaigre blanc... !

  • Bon moi je suis toute jeune, mais j'ai toujours été contre le matérialisme, pas une question de budjet car mes parents gagne très bien leurs vie, mais une question de respect de l'environnement.Je fais des gestes quotidiens, même si je suis la seule je me dis que si tout le monde se motive un jours, on y arrivera! Je n'utilise pas de cosmétique bio à base d'huile de palme car c'est un vrai danger écologique...j'essai de sensibilisé mon entourage mais c'est pas facile.A mon age les jugement c'est hard.Si j'appreci autant les decroissants c'est parce que la nature prend une place importante dans ma vie. Pour beaucoup de menage j'utilise du vinaigre blanc, et pour les produit vitre, c'est écolo.Pour le sol c'est du savon noir et le produit vaisselle c'est du ecolo aussi.Pour la douche c'est du savon de marseille.j'ai des pantalons kanabeach 100% biologique, c'est cher mais sa me fait plaisir.J'ai une toute petite télé qui consome presque rien, sinon je lit beaucoup.L'anné prochaine je prend un appart en ville pour ne pas prendre de voiture pour allez travaillé. Je prend énormement le train depuis 3 ans, et j'adore sa ! Oui je me sens pas bien en voiture.Mon rêve c'est la Suède et ses maisons d'ecolo. je suis encore loin d'être décroissante..je ne bois pas de Soda mais que de l'eau, chicore, thé, infusion ou jus de fruit préssé.Je me déplace en bus pratiquement tout les jours.Mes parents on une voiture mais c'est pas le dernier cris et même si il peuvent il s'en achete pas une nouvelle tout les ans.Quand j'etait petite il me refilai déja les fringues de mon frère. ( Aussi parce que j'aimais que les fringues de garçons.) Ma mère cultive son jardin et mon père élève sa poule. ( Oui il en avait plusieurs mais le chien du voisin les a mangé.)

    j'aime beaucoup vos témoignage et respect pour les gens qui si tienne de A à Z.

    R.

  • la planéte se sauvera toute seule!c'est les humain ki risk de s'exterminé...mai pourkoi voulez vous absolument sauver l'umanité!!!
    je suis décroissante depui tjr,pask je ne veu pas passer mes journé au tavail.j'économise mem lé letre kom vou voyé,ka ton bezoin 2 toute c letr...
    bien a vou.

  • pour ma part je bois de la ricorée excelant .j'utilise les enveloppes que je recois pour expedier mon courrier .j'ai les poules du voisin qui mangent presque tout mes dechets .je fait la fin d'un marche une fois par semaine je recupere enormement de fruits et lugumes j'utilise l'eau de pluie pour arroser mes plantes.du mois de juin jusqua fin octobre j'achete mes fruits et legumes chez un producteur du village (bio).d'une annee sur l'autre je recupere les classeurs les inter calaires les pochettes plastique ,les proteges cahier, les crayons ,feutres,gomme et les cahier de ma fille non terminer je m'ensert toute l'annee comme brouillon quand je fait mes courses je les fait en sortant de mon travail pour ne pas avoir a resortir ma voiture. un petit pas pour la planete mes si tout le monde pouvait en faire un.riri

  • Mode de vie original.

  • un article qui devrait intéresser les lecteurs d'ici bas
    http://www.rue89.com/planete89/2010/10/10/les-amis-de-pierre-rabhi-nous-decroissants-168852

    bien à vous

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