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Crise dans les médias - Page 29

  • « Internet gonfle le culte du moi »

    Intéressant, le dossier du magazine Books, "Internet rend-il plus bête?"

    Le point de départ, c'est l'article de Nicholas Carr (2008), "Is Google making us stupid?" (The Atlantic) Cet article a été abondamment cité et commenté. La réflexion est loin d'être close.

    Is_Google_making_us_Stupid.jpgEt c'est justement ce qu'on constate en lisant le dossier. Les points de vue s'opposent. Pour les uns Internet détruit notre capacité à nous concentrer et à lire des textes longs. Pour les autres, Internet nous ouvre vers une nouvelle façon de penser.

    Pour l'écrivain Chris Hedges, Internet "gonfle le culte du moi". Mais, là encore, on pourrait trouver des points de vue opposés, qui affirment qu'Internet nous ouvre aux autres et nous rend capables de collaborer et d'agir de façon altruiste et gratuite.

    Selon Chris Hedges:

    "La popularité d’Internet tient à sa capacité de gonfler le culte du moi, nous permettant de devenir des stars dans le cinéma de notre vie. Voyez FaceBook et les autres sites sociaux. Leur objet n’est pas de se faire des amis mais d’établir des contacts et de communiquer au niveau le plus superficiel. Ce sont des sites d’autoprésentation, destinés à montrer comment je souhaite être vu. Le culte du moi véhicule des traits communs aux psychopathes : charme superficiel, goût d’en imposer, sentiment de son importance. Et aussi un besoin constant de simuler, un penchant pour le mensonge, la tromperie, la manipulation, ainsi qu’une incapacité à éprouver du remords ou un sentiment de culpabilité. C’est là, notez-le, l’éthique promue par la grande entreprise. C’est l’éthique du capitalisme sans entraves. C’est la croyance mal placée que le style personnel et l’avancement personnel, confondus à tort avec l’individualisme, sont la même chose que l’égalité démocratique. Dans la réalité, le style personnel, défini par les marchandises que nous achetons et consommons, est devenu un moyen de compenser notre perte d’égalité démocratique. Avec le culte du moi, nous nous donnons le droit d’obtenir tout ce que nous désirons."

  • Recherche d'information et obscur objet du désir

    jai de la chance.JPG
    Rechercher des informations c’est, bien souvent, suivre son désir. Sans savoir où il nous mène.

    Le désir, par opposition à la raison (ce qu'on appelait classiquement "la raison"). Autrement dit, rechercher des informations et « se mettre au courant des actualités », c’est suivre un désir et non agir rationnellement.

    A partir de ce constat (qui est discutable!), on peut déduire plusieurs observations:

    1. La recherche d’information est erratique et aléatoire

    La recherche d’information, dans le domaine de l’actualité, n’est pas une science exacte. Le hasard entre en jeu. Parfois, on passe à côté d’une information. Une autre fois, on la trouve sans la chercher.

    • Sérendipité. Ce phénomène est résumé dans le mot « sérendipité ». Le mot est bizarre et la chose aussi. La sérendipité c’est le fait de trouver une information de façon imprévue.

    Sur Internet la recherc

    he d’information semble guidée par la sérendipité. Le bouton « j’ai de la chance » sur la barre de recherche Google témoigne de cette « croyance » : grâce à Internet on finit toujours par trouver ce qu’on cherche. On a le droit de se perdre. On retrouvera toujours son chemin.

    Se perdre, c’est suivre son désir. Trouver, c’est vérifier que le désir est bon. Enfin, pas toujours...

    • Wilfing. Le phénomène a aussi des aspects négatif. La recherche d’information sur Internet peut nous perdre totalement.Le wilfing est un mot valise pour « What Was I Looking For”. C’est la réflexion qu’on se fait souvent: “mais qu’est-ce que je cherchais, déjà?”
    • Buzz. Quand le désir d’une communauté converge vers un point, on obtient ce qu’on appelle le buzz. Et quand le buzz est énorme, on peut parler d’emballement médiatique. Tsunami, mort du Pape, mort de Michaël Jackson, etc.

    Le buzz ou l’emballement médiatique sont le produit du désir des foules. Ils le rendent visibles. Le buzz est tout sauf raisonnable. Il est incohérent, imprévisible et parfois incompréhensible.
    On s’afflige, on se plaint. Mais l’humanité est ainsi faite : c’est le désir et non la raison qui guide la recherche d’information.

    2 Les médias sont des outils conçus pour le désir

    Si l’on observe comment évoluent historiquement les médias, on s’aperçoit qu’ils sont conçus pour se plier au désir des « consommateurs d’informations ».
    Les journaux présentent les nouvelles de façon désirable. La télévision s’adapte aux fluctuations du désir grâce au zapping. Internet accélère le processus avec la possibilité de cliquer, d’ouvrir plusieurs fenêtres et de développer des flux d’information.

    • A l’époque où prédominaient les journaux, le désir d’information s’épenchait de façon plus ou moins libre. On avait la liberté de choisir un ou plusieurs journal. Et, à l’intérieur du journal, on pouvait vagabonder librement.
    • Avec l’arrivée de la télévision, et de la télécommande, les possibilités se sont accrues. Le média télévisuel donne l’impression d’être en contact avec l’information. Ce sentiment est renforcé avec la multplication des infos en direct et le tout info (des chaînes en continu comme LCI).
    • Internet a rendu la recherche d’information encore plus souple. Selon ce que je désire chercher, je peux disposer de dizaines de sites différents, lire des articles, voir des vidéos, entendre des interviews, télécharger de lourds rapports



    3 Informations de plaisir


    La conséquence du désir, c’est parfois le plaisir. Rechercher des informations est un plaisir. Et le plaisir devient souvent le but ultime. Le recherche d’information est hédoniste.
    C’est sans doute ce qui explique le succès des « informations de plaisir »* que sont les information people ou l’information sportive. Ces deux secteurs connaissent un développement important.


    4 Des hiérarchies déraisonnables raisonnable
    s

    La recherche d’information n’est pas raisonnable. C’est peut-être ce qui la distingue de l’acquisition de connaissance et de la recherche de savoir.
    La hiérarchisation des informations doit tenir compte de cet aspect des choses. Ce n’est pas l’information objectivement la plus importante qui sera valorisée, mais celle qui sera la plus désirable.
    Les tenants d’un « journalisme à l’ancienne », les partisans du « cercle de raison » et les « pisse froid » rejettent cette hiérarchie des informations. Ils souhaiteraient que soient mises en avant les informations sérieuses, les faits et les idées. Ont-ils raison d’être raisonnables ?



    * on peut parler d’information de plaisir, comme Roland Barthes parlait de « texte de plaisir » dans le Plaisir du texte.

  • 'Disappointment', déclassement, déphasage

    time.jpgIl est intéressant de comparer la couverture de Time et du Nouvel Observateur, cette semaine.

    Le premier s'intéresse à la "Generation disappointment". Autrement dit la jeunesse. L'accent est mis sur l'obs.jpgEspagne, mais c'est toute l'Europe qui est concernée. Une jeunesse touchée par le déclassement, comme l'a relevé le sociologue Camille Peugny (source: intox2007)

    Pour le Nouvel Obs, "A 50 ans, tout est possible". Le contraire de la génération "disappointment". Celle qui "profite". Entre ces deux générations, le fossé est-il si large?

    Mais surtout, on peut se demander si le Nouvel Obs ne serait pas un peu déphasé avec une certaine réalité...

  • Frederic Filloux et Jeff Mignon sur la crise des médias

    Les deux vidéos qui suivent (en anglais) sont des compte-rendus de deux conférences sur le thème de la crise des médias. Plus d'infos sur TEDx Paris.

    Les deux intervenants sont des spécialistes des médias. On retrouve Frederic Filloux sur Monday Note et Jeff Mignon sur son blog, Media Café.

     

  • Presse anglaise: le scandale des écoutes

    sunpage.jpgC'est un scandale qui secoue la presse britanique. Enfin, sauf le Times et le Sun, qui ont essayé de taire l'affaire, puisqu'ils sont concernés par l'accusation.

    L'affaire a été révélée par le Guardian, quotidien proche du Parti travailliste. Le journal affirme que les messageries des téléphones portables de 2000 à 3000 personnalités auraient été écoutées par des journalistes de News of the World. News of the World est un titre dont la spécialité est justement la vie privée de célébrités.

    News of the World, The Times et The Sun sont trois titres de News International, le groupe des médias de Rupert Murdoch.

    D'après le Guardian des reporters du Sun et de News of the World auraient eu recours aux services de détectives privés afin de pirater des téléphones et obtenir des informations confidentielles. John Prescott, alors vice-premier ministre, le mannequin Elle Macpherson, l'actrice Gwyneth Paltrow, le chanteur George Michael, l'actuel maire de Londres, Boris Johnson, la star de téléréalité disparue Jade Goody et l'agent des stars Max Clifford feraient partie des victimes. (Le Monde)

    • photo: Une du Sun, datant de août 2005 (voir chez Vonric) _ c'est sans rapport avec cette affaire, mais cela illustre les méthodes employées pour racoler les lecteurs.
  • Quelques liens

    Parr_Moscow_03.jpg

    (photo: Martin Paar _ expo Jeu de Paume)

  • Michaël Jackson et la question juive

    Ce billet est écrit dans le cadre de notre partenariat avec Courrier International.

    Vous connaissez peut-être cette histoire juive. Deux écrivains se rencontrent et l'un d'eux explique: "J'en ai assez de rabacher des histoires sur notre condition de juifs. Je vais écrire un livre animalier, pour changer." L'autre est étonné:

    _ Tiens donc, c'est intéressant. Et ça parle de quoi en particulier?

    _ Ca raconte les moeurs des éléphants.

    _ Passionnant!

    _ Et j'ai déjà trouvé le titre: ce sera "Les éléphants et la question juive".

    Voilà ce que j'ai pensé en découvrant l'article de Courrier international, Michaël Jackson et les Juifs. Pourquoi pas Michaël Jackson et les Noirs?

  • Deliciouspaper

    Deliciouspaper, c'est une revue gratuite, mais qui n'est disponible que dans de rares points de distribution (Pdf). On peut la consulter en ligne. (J'en ai déjà parlé)

  • 10 trucs pour trouver de l'inspiration pour son blog

    1 Écrire chaque jour

    L'écriture est un muscle. Il faut l'entraîner chaque jour. Vous connaissez l'adage nulla dies sine linea (pas un jour sans une ligne). Ce conseil venu de l'antiquité est encore valable de nos jours.

    Si l'on attend que l'inspiration nous tombe dessus, on peut attendre longtemps. L'inspiration nait du travail. Si vous travaillez sur un sujet pendant assez longtemps, vous finirez par avoir des idées.

    On peut comparer l'inspiration aux performances des sportifs. Certains entraîneurs parlent de pics de performances. Ces pics de performances se produisent chez des sportifs qui ont déjà réalisé un ensemble de performances de bon niveau. Le jour où ils battent un record, c'est comme s'ils étaient inspirés.

    Quand on tient un blog, il est souhaitable d'écrire chaque jour. Ça ne veut pas dire qu'on publie chaque jour. En effet, tout ce qu'on écrit n'est pas intéressant et, comme nous le verrons, il peut être intéressant de relire certains écrits, pour les améliorer.

    2 Avoir son carnet de notes sur soi

    Le carnet de notes est sans doute l'outil le plus utile de ceux qui tiennent un blog. Il sert à noter tout ce qui vous passe par la tête. Vous êtes dans la rue, une idée vous vient: vous la notez et vous n'y pensez plus.

    Le carnet de notes peut être exploité de différentes façons. En le relisant, vous pouvez mettre en chantier des articles. Vous effacez une idée qui vous semblait géniale sur le moment et qui se révèle n'être qu'un lieu commun.

    Ayez toujours votre carnet sur vous, car c'est toujours quand on n'a pas de quoi écrire qu'il vous vient des idées.

    3. Dédramatiser l'écriture

    Pour certains, l'écriture constitue un véritable blocage. Et, alors, tous les prétextes sont bons pour repousser le moment de prendre la plume ou de titiller le clavier. La crainte de mal écrire, le « à quoi bon? » ou des réticences plus profondes, les raisons de ne pas écrire sont multiples.

    Pour surmonter ces blocages, un peu de retour sur soi est nécessaire. Quand survient cette sensation de blocages, essayez d'observer ce que vous ressentez. Quelles images, quelles pensées sont associées à cette crainte d'écrire?

    Une fois analysées les causes du problème, forcez vous à écrire, en observant, là encore, ce que vous ressentez. En répétant plusieurs fois cette expérience, vous serez à même d'en savoir un peu plus sur cette difficulté. Et vous parviendrez, petit à petit, à la surmonter.

    Quand vous vous lancez dans l'écriture d'un billet de blog, commencez par écrire une phrase, ou ne serait-ce qu'un mot. Écrivez quelque chose, n'importe quoi. Ensuite, vous corrigerez. Vous pouvez toujours effacer: il n'y a rien de dramatique. Il est bon de dédramatiser l'écriture.

    4. Lire des livres

    Lire des livres régulièrement est sans doute le meilleur moyen d'avoir des idées. Je parle de lire des livres et pas seulement de lire le journal ou sur Internet, car ce n'est pas la même chose.

    Se plonger dans un roman ou lire de la poésie permet de reprendre contact avec les grandes idées des classiques. Vous pouvez également lire des livres traitant du sujet dont parle votre blog.

    Et, surtout, le fait de lire des livres permet de vous confronter avec des textes structurés. Sur Internet, l'écrit est fractionné et, souvent, « prémâché ». Ce n'est qu'en lisant des livres qu'on appréhende l'intégralité d'une pensée ou d'un univers esthétique.

    5. Relire et corriger

    Voilà un aspect de l'écriture qui est souvent négligé, alors que c'est, sans doute, le plus important. Quand vous avez écrit un article, ne le publiez pas tel quel. Laissez-le dans un coin pendant quelques jours, puis relisez-le, corrigez-le et améliorez-le.

    Les corrections concernent principalement ces points:

    _ corriger les fautes d'orthographes

    _ éliminer les lourdeurs d'expressions

    _ faire des phrases courtes

    _ supprimer les adverbes inutiles, voire les adjectifs

    _ placer les idées importantes en début d'article

    _ rédiger un chapeau introductif, qui résume les idées contenues dans l'article

    _ raccourcir le texte, si possible

    6. Le brainstorming

    Pour rechercher des idées, vous pouvez vous lancer dans une séance de brainstorming.

    Vous vous mettez devant une feuille blanche. Pour commencer, écrivez en haut de la feuille une question en rapport avec le thème de votre réflexion. Puis, laissez-vous aller.

    Le brainstorming repose sur quelques principes

    _ s'abstenir de juger ou critiquer les idées proposées (c'est notamment vrai si on réfléchit à plusieurs)

    _ préférer la quantité à la qualité: ne vous arrêtez que lorsque vous avez épuisé toutes les idées

    _ ne pas analyser ou organiser les idées: l'organisation viendra après

    Une fois cette étape effectuée, vous pourrez utiliser des outils de mind mapping ou faire un schéma pour organiser vos idées. Pour préparer l'écriture d'un article, vous mettrez en évidence une hiérarchie des idées: les plus importantes seront traitées en priorité.



    7. Pratiquer l'écriture automatique

    L'écriture automatique a été inventée, dit-on, par les poètes surréalistes André Breton et Philippe Soupault. On peut la pratiquer encore aujourd'hui.

    A quoi peut-elle servir? C'est une bonne question. Je me garderai bien d'y répondre. Mais je vous encourage à tester l'écriture automatique: c'est une expérience étonnante.

    8. Faire des listes de billets à écrire

    A partir de votre carnet de note (voir 2°) ou à la suite d'une séance de brainstorming (voir 5°), vous pouvez vous constituer une liste de billets à écrire, « un jour, peut-être ». Vous pourrez y puiser le jour où vous n'aurez pas d'inspiration.

    9. Écrire un billet sous forme de liste

    Cette méthode peut être efficace pour écrire des billets facilement lisibles et clairs pour les lecteurs.

    Vous pourrez procéder ainsi:

    _ choisir un sujet d'article

    _ trouver des idées (brainstorming)

    _ hiérarchiser les idées

    _ écrire des titres explicites et clair

    _ rédiger des paragraphes comportant chacun une idée

    10. Écrire avec une contrainte

    Pour trouver de l'inspiration, on peut se lancer dans les jeux d'écriture à contrainte, à l'image de Georges Perec. Perec est l'auteur de la disparition, un roman écrit sans la lettre « e ». Il a expérimenté, tout au long de sa carrière, une grande variété de contraintes d'écriture.

    Vous trouverez des exemples de jeux d'écriture à contrainte dans « Oulipo, Atlas de littérature potentielle ».

    La plus connue des contraintes, c'est la poésie en vers. Pourquoi ne pas s'entraîner à écrire en alexandrin? Souvent, c'est de la contrainte que surgit l'inspiration...

  • Slow blogging

    En ce moment, j'ai peu de temps pour bloguer.

    J'ai publié un billet sur Instant présent, mon autre blog. Il est intitulé pensée, conscience et supermarché et il se place sous l'autorité d'Eckhart Tolle.

    J'ai aussi eu le temps de répondre aux questions d'Alexandra, la community manager de hautetfort. Elle venait de m'apprendre que je venais d'intégrer le club des "very important blogueurs" de hautetfort. Et c'est vrai, si vous tapez hautetfort dans google, mon blog apparaît en deuxième, juste après celui de Quitterie Delmas. Arrêtons là l'auto satisfaction...

    A lire sur d'autres blogs:

    • pourquoi les médecins refusent de soigner les bénéficiaires de la CMU (Docteur No)
    • twitter: on voit les choses avant les autres (AFP _ Mediawatch)
    • la méthode Google de Jeff Jarvis sort en France (RWW)
  • Une perle sur le blogging

    Sur cette perle

    conseils blogging

    j'ai  réuni plusieurs billets sur le blogging, déjà publiés sur ce blog. Vous pouvez les consulter en cliquant sur la perle. Elle a été réalisée grâce au site pearltrees.

    Si vous n'êtes pas encore inscrit sur pearltrees, demandez à vous inscrire, ça n'est pas compliqué.

    Sur cette perle, j'ai rassemblé des billets sur lesquels vous trouverez des conseils pour bloguer. Cela peut vous être utile, éventuellement.

    J'ai déjà parlé de pearltrees. C'est une application lancée par une société française. Son principale fondateur, Patrice Lamothe, a tissé des relations amicales dans le « monde des blogueurs ». Il m'a fait découvrir pearltrees et son équipe, dans les locaux parisiens de sa société.

     

    Qu'est-ce que pearltrees?

    Littéralement c'est un arbre à perles. Chaque perle représente une page web. Quand vous allez pearltrees, vous avez la possibilité de mémoriser un parcours sur le web. Chaque page visitée prend la forme d'une perle. Les perles sont unies entre elles par un petit fil d'ariane. L'ensemble a l'apparence d'un arbre de perles.

    pearltrees.JPG

    Prenons un exemple. Pour réaliser mon petit arbre sur le blogging, je me suis identifié sur le site pearltrees. Puis j'ai presser sur le bouton « pearl ». Le programme s'est mis à enregistrer mon parcours. J'ai recherché sur mon blog les billets sur le blogging. Puis, une fois terminé, j'ai observé le résultat sur pearltrees.

    Une fois réalisé, cet arbre à perle peut être relu. On peut l'encapsuler sur son blog (ce que j'ai fait ici). On peut le partager avec d'autres utilisateurs de pearltrees. Le site est très « social ». Il permet de découvrir des arbres sur des thèmes qui vous intéressent. Vous entrez en contact avec des personnes qui partagent les mêmes centres d'intérêt que vous. Vous pouvez également populariser votre blog.

    Fixer une trace du flux. La pratique du web, aujourd'hui, devient de plus en plus agile et fluide. Nous sommes dans une logique de flux (« stream », en anglais). En utilisant différents services, l'individu produit un flux de données qui se dispersent sur différents sites.

    La meilleurs illustration du flux, c'est twitter. Sur twitter, tout est flux. (défi du flux)

    Avec pearltrees, on peut inverser cette logique. Fixer le flux. Revenir sur ses pas. Faire apparaître ce qu'on ne voit pas: la trace laissée lorsque on parcourt le web.