A lire ici.
Crise dans les médias - Page 26
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Les prophètes du web
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La mort du web?
Une jolie présentation qui montre l'évolution de ce qu'on appelait le web vers autre chose: sans doute une réalité où la notion de flux devient prépondérante?
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Quelques liens
- La confusion des esprits (Jean Zin)
- Actualité des médias: crise de la presse (Acrimed)
- L'insurection des Anarnautes ou la révolte de la raison (Nicolas Voisin)
- Bakchich lance un hebdo (20Minutes)
- Une presse en crise tente de (faire) passer la crise (Vogelsong)
- Simplifier, simplifier, simplifier (Instant présent*)
En anglais
- Quelques sites cool (AFP MediaWatch)
- Three tips for managing the stream before it manages you (Steve Rubell)
- Colonel Qaddafi: a life in fashion (17 photos dans Vanity Fair)
- Calling home for even less (Fruglar traveler _ NYT)
* auto-promo
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Internet nous fait-il tourner en rond?
Internet est-il un moyen de découvrir de nouvelles informations et de nouvelles source ou, au contraire, la fréquentation des mêmes réseaux nous fait-il tourner en rond?
Surfer sur Internet nous permet-il de trouver de la nouveauté, du hasard, de l'inconnu? Ou bien n'est-ce qu'une façon de renforcer nos préjugés, et de penser comme le(s) groupe(s) auquel nous appartenons?
C'est la question qui a resurgi à la faveur d'un article du New York Times, ces jours-ci.
Cette question, c'est celle de la sérendipité, la rencontre fortuite avec une information. Les hasards heureux de trouver ce qu'on ne cherchait pas vraiment.
L'argument principal, dans ce débat, c'est que les outils qui nous permettent de trouver de nouvelles informations sur Internet nous ramènent à ce que nous connaissons. Par exemple, sur Twitter, les informations que nous découvrons sont filtrées par les personnes que nous suivons. Même si nous pouvons avoir accès à des informations étonnantes, que l'on n'avait pas prévu de rechercher, ces informations sont filtrées.
Pour remédier à ce phénomène, Francis Pisani propose deux remèdes:
« Intégrer des flux RSS qui ne m’intéressent que marginalement dans ceux que je consulte régulièrement. La possibilité des hasards heureux augmente.
Essayer régulièrement de pratiquer le ricochet virtuel: quand je clique sur un lien qui me conduit à une page surprenante je m’efforce de répéter l’opération au moins deux fois en cliquant sur les liens que je trouve à chaque étape. Au bout du compte, je me retrouve souvent en territoire inconnu (et rien n’empêche de continuer à sauter…). »
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L'écureuil sur la photo et le squirrelizer
Un couple en vacances réalise une photo avec un retardateur. Soudain, un écureuil se glisse devant l'objectif. Et l'image, lancée sur le site du National Geographic, fait un buzz.
A tel point qu'un site, le Squirrelizer permet de faire soi-même des photos où apparaît le fameux écureuil. J'en connais certains que ça va intéresser.
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Bit.ly fait plus que raccourcir des URL
Quelques mots sur bit.ly, le programme qui sert à raccourcir les URL. Il est utilisé par Twitter.
Ce qui est intéressant dans ce service, c'est la possibilité de suivre les statistiques d'une URL (nombre de clics).
Des Stats
C'est simple, vous vous inscrivez sur le site. Ensuite, quand vous souhaitez diffuser un lien, vous le raccourcissez avec bit.ly. Vous pourrez suivre, en temps réel, le nombre de clics sur ce lien. Bit.ly intègre aussi les clics réalisés sur l'URL d'origine.
Ce qui est intéressant dans bit.ly, c'est la modestie du truc. Et, aussi, il illustre la tendance des services à intégrer la dimension sociale. Et l'échange de liens étant une activité éminemment sociale, cette dimension peut prendre toute sa place.
Bit.ly a détrôné Tinyurl en tant que partenaire de Twitter. Vous le remarquez quand vous publiez un lien sur Twitter: le lien raccourci porte le nom de ce service.
Si vous êtes inscrit sur ce service, vous pouvez suivre en temps réel l'évolution d'un lien. Par exemple, sur ce billet (voir photo) on note 46 clics réalisés sur l'URL simplifée, pour 112 clics en tout (l'URL dans sa version longue). On a accès à des données comme la localisation des personnes. Notons, au passage, qu'un tiers des personnes qui ont cliqué ce liens sont domicilées aux USA.
Taux de clics
Ces statistiques permettent, également, de calculer un pourcentage de clic et de déterminer, par exemple, à quelle heure il vaut mieux publier un lien pour qu'il soit lu.
Analyse sémantique
Le service peut également produire une analyse sémantique des informations contenues dans le lien. Il repère les mots clés, les lieux, les événements, les personnes.
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Tuyauterie de l'information: lire, filtrer, partager
Intéressant ce que Zoupic a réussi à faire: réunir en un schéma le parcours d'une information. Puisée dans le grand flux des infos, elle est traitée à travers une tuyauterie d'agrégateurs, blogs, médias sociaux, et autres outils permettant de partager des informations.En somme, le parcours d'une information passe par trois actions, principalement: lire, filtrer, partager.Qu'en pensez-vous? -
Révolution des médias sociaux (video)
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Crise de la presse: la décadence, et caetera
Très intéressante, la série de billets de Lucie Piriou consacrée à la crise de la presse. Après un constat plutôt sombre, elle avance des solutions.
Parmi les modèles proposés, il y a la presse d'analyse:
"Le public a-t-il été happé par la profusion des nouveaux outils mis à sa disposition pour s’informer, ou s’est-il tourné vers autre chose pour pallier à l’ennui d’un JT morbide ?
En toute subjectivité, je penche pour la deuxième proposition.La presse, quelle qu’elle soit, n’a aucun avenir à paraphraser l’AFP – Ni à copier les dépêches, ni à les recopier studieusement selon ses propres mots. L’explication de texte n’a jamais été un exercice des plus passionnants.
De part sa nature fondamentalement orientée, bien que certains titres s’en défendent encore, la presse écrite possède un avantage sérieux : La variété des points de vue, et donc, du choix des sujets traités et mis en une."
En attendant le troisième billet, intitulé "Et maintenant, on fait quoi ?"
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Ce que votre blog peut vous rapporter
à lire ici
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Les journaux français sous perfusion
Ce qui est étonnant dans cet article des Echos, c'est que l'idée principale n'est pas développée au début de l'article, comme c'est le cas d'habitude. On la trouve tout à la fin, comme par inadvertance. Et cette idée, ce fait, c'est que les journaux sont soutenus financièrement par des aides publiques, qui ont été accrues cette année."Sans visibilité, les journaux, s'en sont remis à la puissance publique. En organisant les états généraux de la presse, le président de la République a montré qu'il s'intéressait de très près à leur sort en débloquant 600 millions d'euros sur trois ans, en plus du milliard d'euros d'aides publiques déjà versées chaque année, pour les aider à traverser cette mauvaise passe.
Mais la presse française ne s'est pas dessinée un avenir : à l'issue de la grand-messe les éditeurs se sont raccrochés à des mesures palliatives (défiscalisation…), qui lui donnent un sursis, mais guère de perspectives de développement."
Cette semaine, les Echos poursuivront chaque jour leur enquete sur la crise de la presse, en France et dans le monde.
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Friendfeed, c'est fini?
Après le rachat de Friendfeed par Facebook, il semble que ce soit la fin pour FF (ReadWriteWeb). En gros, les fonctionnalités de Friendfeed seront intégrées à Facebook.
Alors qu'on se demandait s'il fallait migrer de Twitter vers Friendfeed, la question devient: "faut-il détruire son compte Friendfeed pour éviter une nouvelle migration à l'ensemble de ses followers?" Et l'autre question: Facebook est-il ton ami?