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Les journaux français sous perfusion

Ce qui est étonnant dans cet article des Echos, c'est que l'idée principale n'est pas développée au début de l'article, comme c'est le cas d'habitude. On la trouve tout à la fin, comme par inadvertance. Et cette idée, ce fait, c'est que les journaux sont soutenus financièrement par des aides publiques, qui ont été accrues cette année.

"Sans visibilité, les journaux, s'en sont remis à la puissance publique. En organisant les états généraux de la presse, le président de la République a montré qu'il s'intéressait de très près à leur sort en débloquant 600 millions d'euros sur trois ans, en plus du milliard d'euros d'aides publiques déjà versées chaque année, pour les aider à traverser cette mauvaise passe.

Mais la presse française ne s'est pas dessinée un avenir : à l'issue de la grand-messe les éditeurs se sont raccrochés à des mesures palliatives (défiscalisation…), qui lui donnent un sursis, mais guère de perspectives de développement."

Cette semaine, les Echos poursuivront chaque jour leur enquete sur la crise de la presse, en France et dans le monde.

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Commentaires

  • Pas sûr qu'en "les" aidant "à traverser cette mauvaise passe" on "les" tire de la mauvaise presse. Car, au fond, qu'est-ce que la presse française, aujourd'hui, sinon, globalement (et à de très rares exceptions) une presse de faits-divers ?

    Qui plus est, cette "aide", sa provenance et son "mécène", ne laissent guère espérer une presse véritablement indépendante. Couillue. Velue. Mais plutôt discrètement connivente ...

  • le pire c'est que ces aides sont consenties à condition que l'on mette au point "un nouveau code de déontologie" du journalisme.
    J'avais fait une note a ce sujet :
    http://rimbusblog.blogspot.com/2009/05/liberte-censure-et-deontologie.html

  • Tout est dit sur l'état actuel de la presse française avec le graphique que tu proposes Eric : incompréhensible - manque de rigueur

  • @Didier,

    Tu n'as pas tort! L'essentiel c'est de montrer une courbe qui descend.

    @Rimbus,

    Merci pour le lien.

  • La déonto quoi ????
    :)

  • Depuis le début du mois d'août je n'achète pratiquement plus le Monde. Tous les kiosques autour de mon lieu de travail (rue la Boétie Paris 8ème) sont fermés ! On croit rêver en plein quartier d'affaires, même le relay de la station Miromesnil a tiré son rideau (je n'ai pas vérifié si c'est pour le mois, ou parce que je sors trop tard = après 19h00), le kiosque sur la place Saint-Philippe du Roule est fermé au mois d'août de toute façon il ferme à 18h30-18h45 en temps normal, celui Bd Haussmann/rue de Courcelles est désaffecté depuis plus de 8 ans, celui Bd Haussmann/rue de Miromesnil aussi... Il faudrait que j'aille jusqu'aux Champs ou à Saint-Lazare. Pas le temps pour aller acheter le Monde. Tant pis, un lecteur de moins...
    Chez moi en banlieue, pas mieux. La plupart des magasins de presse sont fermés. Et quand ils sont ouverts, il faut passer tôt sinon il n'y a plus de journaux. Les 2 cafés tabacs presse ont été repris par des chinois bien sympa, mais qui ont une connaissance assez relative de la presse... Il y a aussi ceux qui ne prennent pas tout, comme les cafés tabac presse du Perreux qui pour une raison mystérieuse (bien qu'ils me l'aient déjà expliqué) prennnent "Aujourd'hui" mais pas "Le Parisien" avec le cahier central local, intérêt principal de ce quotidien...
    Malaise de la presse, baisse de ressources de pubs, difficultés vis à vis des autres médias et d'internet d'accord, mais le problème de la distribution se pose vraiment là !

  • Pour info, même la presse régionale connait d'importantes difficultés.

    Ainsi, la Nouvelle république du Centre (NR) qui est en situation de monopole sur la région de Tours et de Poitiers, connait aussi de graves difficultés, au point de prévoir un plan social important.

    Pourtant, la NR a évolué, a changé de maquette, changé de format, et est passée aux photos en couleurs... Sauf que le fond n'a pas changé. La ligne éditoriale est d'une complaisance incroyable vis-à-vis des notables locaux, et a toujours été très "TINA"...

    Les journaux ne devraient pas compter sur la pub ou sur l'aide de l'Etat, il en va de l'indépendance de leur ligne éditoriale... Un animal mord rarement la main qui lui donne sa pitance...

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