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Crise dans les médias - Page 95

  • Bayrou: la tuile

    Bayrou montait dans les sondages. Et puis, soudain, la tuile : Alain Duhamel lui apporte son soutien (voir la vidéo).

    Vous connaissez, Alain Duhamel, éditorialiste à la télé, à la radio, dans les journaux (et aussi en livre et en comprimés pour la toux).

    A chaque fois qu’il prend position pour quelque chose, ça foire. Que ce soit Barre, Balladur, Jospin, le Oui au référendum européen ou Idéal du Gazeau dans la cinquième…

    Sale coup pour Bayrou.

    Et pourtant, j’ai trouvé un sondage qui le place en tête (26,7%) devant Sarkozy (23,7%) et Royal (21,1%) (trouvé ici).

    Qui croire ?

    (En plus: Bayrou interview sur le procès des caricatures de Mahomet)

  • Sexisme envers Ségolène Royal

    Certaines attaques contre Ségolène Royal sont-elles sexistes? Aujourd'hui, je publie un texte de Sarah, journaliste avec qui j'ai discuté lors de la République des blogs. Ce texte fait suite à des commentaires postés après ce billet. Le voici:

    "Le sexisme, ce n'est pas seulement reprocher quelque chose ou critiquer une action ou une parole de SR qui serait plus stupide qu'une autre « parce qu'elle est une femme ».
    C’est aussi se faire l'écho d'événements ou non événements, créer de l'information (car l'information n'existe pas, elle n'est que le pure produit d'une construction) et la traiter en relayant tous les préjugés et stéréotypes dont les femmes sont affligées depuis des siècles. Voir les choses à travers ce prisme déformant. Devenir soi-même ce prisme déformant.
    Le problème, c'est qu'on a fini par retourner l'argument, à savoir, on ne peut plus parler de sexisme quand on veut défendre Royal de certaines attaques, sous prétexte que « dans ce cas, on ne peut plus la critiquer, parce que comme elle est une femme, on se fait traiter de sexiste ».
    Personnellement, je m'attache à analyser chaque jour le sexisme ambiant dont font preuve toutes et tous les journalistes... comme dire à la ministre de la Défense qu'elle est "sexy dans son tailleur" sur TF1 en direct pendant le défilé du 14 juillet....Vous imaginez Elise Lucet dire à Villepin que son nouveau costume lui va bien et qu'il est sexy ???

    Dans les médias, on parle déjà beaucoup moins des femmes, parce qu’elles occupent bien plus faiblement que les hommes les postes de pouvoir, mais quand on parle d’elle, le traitement est souvent différent. Par exemple, faire systématiquement référence à leur statut de femme mariée ou non, ou de mère. Tiens, Quitterie Delmas (UDF), dès qu'on parle d'elle, on cite ses deux petits garçons. Super, mais en quoi ça m'intéresse et m'apprend des choses sur son action politique ? Est- ce que tel grand patron, tel député, sont cités avec à chaque fois la précision "marié, père de trois enfants" ? En gros, une femme est quand même plus fréquentable et sérieuse une fois qu'elle a fait le truc pour lequel elle est vraiment utile à la société, à savoir pondre  ses enfants.

    Pour Royal, c’est par exemple l’appeler Ségolène. Quel autre homme politique est appelé par son prénom ? Ah tiens, d'ailleurs, homme politique...Eh oui, les hommes politiques...mais vous me direz, c'est comme les droits de l'Hommes, hein, on met une majuscule et puis ça comprend les femmes, c’est tellement logique…

    Le sexisme des médias (et de la publicité) contribue à nous entretenir dans des visions rétrogrades et patriarcales. C'est sournois, ça s'insinue, ça devient presque normal, en fait. Tellement normal et invisible qu'en parler, que l'identifier vous catalogue définitivement dans la rubrique « féministes hystériques dénuée d'humour », ce qui, en France, est très mal vu, pas fashion du tout dans les dîners mondains, et presque partout ailleurs également.
    Sachant que là, je ne parle que des stéréotypes qui touchent les femmes. Mais le sexisme, c’est condamner chaque être humain à remplir certains rôles, à se conformer à certaines attitudes, certaines apparences en fonction de son sexe. Pour les hommes, être poilus, musclés, virils quoi,  sous peine d'être traité de pédés (la teuhon ! ).

    Quelques exemples pour finir :

    Un dessin paru dans Charlie-Hebdo le mois dernier. On voit Royal fouiller un bac de vêtements en pagaille. Au-dessus d'elle, la légende : "Les soldes démarrent très fort". Royal s'exclame : "Le programme du PS à -50% est introuvable !" Imaginez la même chose avec Sarkozy….Ben non, c’est pas possible. Ce dessin n’est censé faire rire qu’en s’appuyant sur le cliché des femmes se battant pour des fringues au moment des soldes.
    La Une de l'Express de cette semaine, consacrée à Ségolène Royal : "TIENDRA-T-ELLE ?" (sous-entendu « cette pauvre petite femme fragile et émotive qu'est notre petite Ségolène mimi tout plein avec son programme sans contenu faudrait quand même avoir un peu plus de stature, de prestance, d'autorité ma p'tite dame pour pouvoir être présidente, hein, passe que va falloir beaucoup travailler..pis si vous êtes élue, qui c'est qui nous dit que vous tiendrez le coup 5 ans ? »)

    Et ça, c’est pas du sexisme ?"

  • Le Café des blogs

    Intéressant, ce que dit Angélica Montes : « J’ai lu  avec étonnement dans Le Monde (23/01), sous le titre Colombie : un otage s’est évadé, un article à propos de l’ex-ministre colombien Araujo, qui vient de retrouver sa liberté après cinq années entre les mains des FARC. L’article, traduit de l’espagnol (El Pais) sans recul ni analyse, reproduit l’image d’une victime de la guérilla colombienne, transformée en héros et exemple de résistance et de force morale. Ce qu’oublie  la rédaction du Monde est qu’au moment de son enlèvement pesait sur  l’ex ministre Araujo un procès pour escroquerie envers la ville de Carthagène".  [...] Trop souvent, les médias français évoquent le conflit avec les FARC comme unique grand malheur de la société colombienne, en oubliant l’existence d’une très forte corruption qui nuit à la vie politique, entretient le conflit, et gangrène la société colombienne." 

    Angélica Montes, blogueuse colombienne, étudie la philosophie politique à Paris. J’ai discuté avec elle lors du Café des blogs organisé jeudi dernier au Café La Contrescarpe par Julien dano. C'était la deuxième édition de ce rendez-vous.

    Il y avait un élu parmi nous : Vincent Jarousseau, maire adjoint du XIVème arrondissement de Paris. Il est chargé des affaires scolaires. Il y avait aussi un blogueur qui préfère rester anonyme. La réunion devait être filmée, mais ça n’a pas pu se faire…

    Nous avons demandé à Angélica quel regard elle a sur la campagne présidentielle. Elle pensait les Français plus mûrs. Au lieu de cela, il semble qu’ils votent pour un(e) candidat(e) à cause de sa personnalité.

    Selon elle, l’Amérique du Sud ne connaît pas les notions de gauche et droite en politique. « On ne peut pas dire que le brésilien Lula ou la chilienne Bachelet sont de gauche », nous a-t-elle expliqué. « Ils sont plutôt au centre… » En Amérique du Sud, l’Etat est moins fort qu’en France. Tout est privatisé. Le libéralisme à tout crin y est la règle. « Vous ne mesurez pas la chance que vous avez de vivre dans un pays où il y a toutes ces protections sociales », nous dit Angélica. Ah! si les cinglés du MEDEF pouvaient l'entendre...

    Quant aux discussions que j’ai eues avec les autres invités, elles ont porté sur la campagne présidentielle, les blogs et la vie… mais cela restera définitivement off... Et bravo à Julien pour avoir lancé le Café des blogs. 

  • Jamel juge la presse

    Jamel donne deux interviews où il parle des médias. Une à Politis. L’autre au Soir de Bruxelles, avec des extraits sonores et vidéo. Propos drôle mais aussi indignés.

    A Politis, il déclare : « J’en ai assez des articles sur Al-Qaida et sur Saddam Hussein. Je finis par y voir une agression personnelle. Comme dans certains articles sur la banlieue.(...)

    J’ai tendance à penser que les journaux où je trouve ces articles sont des instruments pour nous driver, nous manipuler. En période électorale, j’ai parfois l’impression qu’on est en campagne contre les rebeus. Je dis cela mais je n’ai pas un centime d’esprit communautaire. J’appartiens à un seul groupe : les Français. »

     Au Soir il déclare: « J'ai l'impression qu'on essaie de nous orienter. De nous amener là où on n'a pas forcément envie d'aller. A chaque fois que j'ai Le Monde ou Libération entre les mains, la couverture, c'est soit Al Qaïda, soit Saddam Hussein, soit Sarkozy. C'est pas ça la vérité... La vérité, je la vérifie tous les jours dans la rue, et ce qui se passe dans la rue est mal relayé dans les journaux. Quand tu vois que dans la Creuse, des gens vont voter pour Jean-Marie Le Pen sans jamais avoir croisé un Arabe ni s'être fait agresser dans leur vie, je trouve que la presse française fait mal son travail. Quand tu vois que des télés comme TF1, avec des émissions comme "Le droit de savoir", nous matraquent avec des fausses infos sur les banlieues, sur la cité, sur les immigrés, c'est juste intolérable... Arrêtez de nous prendre pour des cons".»

    Par ailleurs, Politis inaugure une nouvelle formule.  Cet hebdo a failli disparaître il y a quelques mois et a été sauvé grâce à l'aide de ses lecteurs.

    (via Molenews)

  • République des blogs "plutôt UDF"

    La République des blogs s'est déplacée à Culture bière, sur les Champs. Des écrans diffusaient le match Lyon-Marseille. Et dans la salle il y avait surtout des supporteurs de François Bayrou.

    A tel point qu’un jeune UMP se résigna : « On est cinq ». Cinq blogueurs UMP. Il y en avait peut-être plus. En tout cas je suis content d'avoir discuté avec Pierre, un des cinq. Quelques états d’âme pour lui avec la politique locale. Il en parle sur son blog.

    Côté PS, « on attend le 11 février, quand Ségolène Royal dévoilera son programme. » François Alex est un des « gourous de Ségolène » selon VSD (et selon moi-même). Je l’ai trouvé confiant. Et toujours persuasif. Pierre met en doute la démocratie participative. Il lui répond en l’invitant à un un débat participatif. Très fort…

    L'organisateur, Versac, a distribué des boules anti-stress au logo d'un site Internet. Stressante la campagne? A peine. Pendant la soirée, certains se sont amusés à les balancer dans la foule. Pierre en a reçu une dans son bock de bierre. Le stoïque Versac a même dû essuyer quelques tirs, qui sont passé quelques centimètres au-dessus de lui, au moment où il répondait à une interview filmée. Le tireur s'en excuse platement.

    Discussion intéressante avec Sarah, des assises du journalisme. Elle m'a questionné sur mon blog. Je me suis laissé aller à un peu de narcissisme. J'ai rappelé mon premier billet (le deuxième en réalité): sur Le Monde et les décroissants. Ma rencontre avec Bayrou. Ce type m'a marqué: je voterai pour lui au second tour (c'est ma blague du moment).

    Je me suis emporté, parlant des grands médias globalement aux ordres d'un candidat et d'un seul. Depuis le début de la campagne on est passé d'une bipolarisation, dénoncée par Bayrou, à une focalisation sur un seul candidat.

    Sarah a évoqué les attaques sexistes envers Ségolène Royal. J'ai joué l'avocat du diable, rétorquant que Nicolas Sarkozy est aussi victime d'attaques très dures. Elle m'a demandé où? "Sur certains sites qui vont trop loin" j'ai répondu. Et elle m'a dit: "Mais pas dans les grands médias!". Zut! Elle m'a eu à mon propre jeu! Je pense qu'elle a raison aussi concernant le sexisme de certaines attaques contre Royal.

    J’ai aussi discuté avec Christophe Grébert. Il m'a parlé d'une série d'interviews des candidats à la présidentielle pour Europe 2. Christophe bosse pour le site de l'émission. Elle passera le samedi soir.

    Adam Kesher est débordé. Il blogue moins. Je lui demande si la façon dont la campagne se déroule y est pour quelque chose. « Oui, c’est un peu ça. Et je me demande même si on ne va pas arriver jusqu’à l’élection sans qu’il y ait le moindre débat. J’attendais la présidentielle pour qu’il y en ait et là je suis vraiment déçu. »

    J’ai forcément rencontré beaucoup de gens de l’UDF. Par exemple Laurent. J'ai discuté avec Francesco Casabaldi, du réseau freemen (dont je suis). Abadinte m'a dit que je lui avait apporté un paquet de visiteurs. Noraml, quand on fait un lien sur le mot "classé X, tout le monde clique.

    J’ai rencontré un candidat à la présidentielle, Franck Abed. Il y avait aussi Corinne Lepage.

    La République des blogs avait lieu également à Nantes et à Genève. Un mot sur  Culture bière. C'est un de ces lieux hypermodernes et impersonnels où se croisent le gratin du sport et des touristes jet-lagués. Ce soir là, nous étions tous jet-lagués. En attente de vrais débats...

  • Vive les chats

     
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    Aujourd’hui je voudrais aborder un sujet sérieux.
    Je voudrais protester contre les blogueurs anti chats.

    Sachez-le ! Vous ne nous empêcherez pas de mettre des chats sur nos blogs, nous qui aimons les chats !

    Un mot sur le chat de la photo. Ce n’est pas n’importe quel chat. C’est Léo. Léo n’est pas mon chat (d’ailleurs, pour les chats oubliez le possessif), mais c’est un chat qui m’est très proche.
    Je n’en dis pas plus pour éviter de préciser où il gîte. Non pas que je craigne une attaque des anti-chats, mais plutôt parce que j'aurais peur qu'un amoureux des chats veuille enlever un chat si beau…

  • Le Mésusage (2)

    Dans cette note, je poursuis la lecture du livre de Paul Ariès, le Mésusage, commencée ici. Nous verrons que pour être heureux il vaut mieux savoir vendre et se vendre... 

    La première partie du livre s'intitule "Junkproduction", qu'on peut traduire par "malproduction" (calqué sur malbouffe) ou "production pourrie".

    Paul Ariès étudie l'évolution du travail productif, notamment après le taylorisme. Le travail se rationalise. Ce qui entraine une déshumanisation. "Le développement de la "servuction" en est un bon exemple, puisque il s'agit de traiter de la même façon les interactions humaines (le service) et la transformation de la matière. La "taylorisation du sourire" n'est pas une avancée de l'intellect, mais une façon de limiter, par avance, lasubjectivation. La majorité des postes créés sontdes emplois peu qualifiés: ce n'est pas un hasard si l'OCDE donne comme paradigme des emplois du XXIeme siècle celui de remplisseur de distributeur automatique".

    Progressivement, l'homme devient "en trop", comme si l'évolution des techniques permettait de se passer de lui. Ariès introduit alors le terme de mésusage: "Le pire n'est peut-être pas le chômage, mais le mésusage: ainsi ces salariés qui ont le sentiment de n'être jamais écoutés, ces jeunes surdiplômés auxquels on ne réserve que des emplois déqualifiés, ces personnes qui voudraient travailler à quelque chose de socialement utile et ont le sentiment de gâcher leur vie, etc."

    La dégradation touche quasiment toutes les formes de travail, toutes les professions. Les paysans disparaissent (20 000 exploitation en moins chaque année en France). Leur image est dégradée. Les ouvriers aussi, sont méprisés. Le syndicalisme, la culture populaire sont l'objet de risée. Le discrédit touche aussi les fonctionnaires, et les employés du secteur tertiaire. Et que dire des enseignants et même des médecins?

    Voici la conclusion de ce premier chapitre. Eclairante:

    "Peut-être faudrait-il regarder du côté du marketing pour trouver des gens radieux totalement en phase avec notre belle modernité? Qui oserait imaginer un monde peuplé de VRP et de technico-commerciaux? Leurs valeurs ne sont pourtant pas déjà au pouvoir?"

  • Réponses à Pierre Catalan

    Pierre Catalan, militant UMP, a questionné plusieurs blogueurs, dont moi-même. Voici  ses questions et mes réponses:

    L'offre politique pour ces élections te satisfait-elle ? 

    Eric: Je n'aime pas l'expression "offre politique". Je l'ai dénoncée dans ce billet. Les candidats sont l'émanation des partis et du souhait du peuple (ou de quelques supporters dans certains cas...). Donc je ne les considère pas comme une "offre".

     

    Qu'est-ce qui pourrait te décider à voter pour l'un des candidats pour qui ton coeur balance ?

    Eric: Son programme. Son style de gouvernement.

     

    Quels sont les sujets majeurs de l'élection ? Quels sont ceux qui devraient retenir notre attention?

    Eric: L'emploi, le travail. Le vivre ensemble. La répartition des richesses. L'environnement. L'Europe.

     

    Que penses-tu de la qualité des débats pour cette présidentielle?

    Eric: Peu de débats, des coups bas. Les grands médias désinforment, soit en orientant l'information en faveur d'un candidat soit en vidant le débat de sa substance, privilégiant les "soft news", pour ne pas dire les "junk news".

     

    Quel est "ton" principal message ?

    Eric: J'ai l'impression (depuis longtemps) qu'on s'achemine vers une élection "centriste", avec peu de différence entre le candidat de droite et la candidate de gauche. Et cela parce qu'il est difficile aujourd'hui de penser contre la doxa libérale. On aura, après l'élection une France qui accepte de libéralisme, une France peu concernée par les enjeux écologiques, peu engagée dans la construction européenne. Si les choses changent, ça ne peut qu'être le fait de la gauche, mais ça ne changera pas beaucoup.

    Et finalement, si la surprise c'était un gouvrenement de coalition, comme ça s'est vu dans plusieurs pays? De ce point de vue, l'UDF aura un rôle important à jouer entre les deux tours de la présidentielle et lors des législatives.

  • République des blogs

    J’y serai.

  • Les bourdes de Sarkozy

    En ce moment, on parle des soi-disant bourdes de Ségolène Royal. C’est surtout l’UMP qui en parle. Et les médias (qui ne sont pas en majorité sarkozystes, pensez-vous!) les reprennent.

    Et si on cherchait les bourdes de Sarkozy?

    "Mais lui, il en fait pas !", vous entends-je répliquer."Pas possible. Infaillible, le Chef."

    Erreur! Il n’arrête pas d'en faire. Mais les médias (qui ne sont pas en majorité sarkozystes, pensez-vous!) ne les répètent pas.

    Prenons au hasard sa dernière interview sur TF1 avec Claire Chazal. Il a commis une bourde. Une énorme.

    Mais c’est passé comme une lettre à la poste.

    Aucun média ne l’a relevée.

    Voilà comment ça s'est passé. Claire Chazal lui dit qu’il a changé. C'est sympa. Elle est perspicace. Mais puisque lui-même le dit, c'est que c'est vrai.

    Et elle lui demande si c’est « pour gommer une image qui a été un peu dure, voire inquiétante pour les Français ? »

    Notez qu’elle y met les formes, Claire Chazal. Elle ne veut pas le brusquer, l’homme-qui-est-soudain-devenu-calme. Surtout pas !

    Et voici ce qu’il répond, très calmement :

    "Vous savez, j'ai eu pendant 4 ans la responsabilité de la sécurité des français et pendant 4 ans il n'y a pas eu de problème..."

    Et là, il se dit qu'il vient de sortir un bobard plus gros que d'habitude. Il se dit qu'il faut immédiatement rectifier le tir. Il reprend, mais ne fait que grossir la taille de la boulette:

    "...enfin il y a eu beaucoup de problèmes mais il n'y a pas eu de bavure, pas d'incident.

    Ah bon ?

    Les émeutes dans les banlieues c’était pas au moins un incident ? Et juste avant les émeutes ça n'était pas une bavure?

    Je vous laisse imaginer ce qu’est un incident pour Sarkozy !

    La bourde de Sarkozy , à réécouter ici:

    podcast

    Voir aussi chez Nicolas J., une autre bourde de Sarkozy.

    J'espère que les gens de l'UMP nous remercierons de l'effort que nous faisons pour humaniser leur leader...

    Mais, au fait, à votre avis, pourquoi les grands médias ne relèvent jamais les bourdes de Sarkozy ?

  • Les blogueurs les plus célèbres

    medium_web11ep.jpgLe magazine Forbes publie le classement des blogueurs les plus célèbres. Problème: ce sont des célébrités que personne ne connaît…

    Enfin presque. La première est Jessica Lee Rose (photo), plus connue sous le nom de code lonelygirl15. Perez Hilton, (people), Matt Drudge (il a révélé l'affaire Clinton-Lewinski) et Markos Moulitsas Zúniga (politique) et Jeff Jarvis (critique des médias) sont les autres "stars" du classement.
    Voici les dix premiers :

    1. Jessica Lee Rose
    2.
    Perez Hilton
    3.
    Markos Moulitsas Zúniga
    4
    . Matt Drudge
    5. Seth Godin
    6.
    Jeff Jarvis
    7.
    Glenn Reynolds
    8.
    Amanda Congdon
    9.
    Robert Scoble
    10.
    Michael Arrington

  • Pourquoi Caroline ne me rappellera (sans doute) pas

    Hier, surprise, je reçois un appel de France 2. C'est Caroline, collaboratrice de Rachid Arhab.

    Elle souhaite m’inviter à participer à l’émission « J’ai rendez-vous avec vous », le dimanche 4 février.

    Mon blog l’a intéressée. Et notamment un article à propos du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel).

    L’émission du 4 février doit porter sur le temps de parole des hommes politiques à la télé. Très bien. Nous convenons d’un rendez-vous téléphonique aujourd’hui à 14h.

    Las, comme vous l’avez sans doute appris, Rachid Arhab vient d’être nommé… au CSA, justement.

    Et Caroline ne m’a pas rappelé. Il est probable que Rachid Arhab ne continuera plus son émission sur France 2. Il est devenu un « sage ». Et, moi c’est la deuxième fois que je rate mon quart d’heure de gloire (la quatrième si on compte la web TV de Zéro et Gazpanik, auxquels j'ai refusé de participer). Non, Caroline ne me rappellera sans doute pas…