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télé

  • Le "news show": mélange d'actualité et de jeu télévisé

    Hier, Roger Karoutchi a perdu au ni oui ni non. Ensuite, il a dû s'expliquer sur son coming out. Le comédien Yvan le Bolloc'h l'a trouvé très courageux. Bruce Toussaint, le journaliste de Canal +, animateur du news show, jubilait.

    L'ancien ministre faisait équipe avec la journaliste Audrey Pulvar. Elle aussi a trébuché à l'épreuve du ni oui ni non. Et, finalement, c'est le Bolloc'h qui a remporté le jeu.

    Les téléspectateurs sont habitués au mélange divertissement et politique. La nouveauté du news show de Canal+, c'est que les personnalités jouent sur des thèmes d'actualité. Les questions portent sur des citations choisies de Nicolas Sarkozy ou Raymonond Domenech...

    Les personnalités se bousculent pour passer dans l'émission. François Hollande, Jack Lang, Aurélie Filipetti, Nathalie Kusisco Morizet, mais aussi Thierry Lhermitte et Mathilda May. (Yahoo) Et l'audience est au rendez-vous (Ozap).

    Que pensez-vous de ce mélange d'information et de jeu télévisé?

  • Les femmes sont sous représentées dans les médias

    Les femmes sont moins bien représentées que les hommes dans les médias, selon un rapport remis par Michèle Reiser, membre du Conseil supérieur de l'Audiovisuel, à Valérie Létard, secrétaire d'Etat à la Solidarité (consulter ici).

    Exemple: Un jour donné, le 10 mai 2006, dans 192 articles parus dans 7 quotidiens français (5 nationaux et 2 régionaux), 18% seulement des personnes mentionnées étaient des femmes. L'enquête de Media Watch réalisée dans les médias de 76 pays, une année auparavant, donnait un taux de 21%. (source: Challenges, Ouest France, France2)

  • L'action TF1 à son plus bas

    Poivre d'Arvor va quitter le 20 heures. Autrement dit, TF1 veut lancer un signal fort: remplacer le journaliste symbole par Laurence Ferrari, c'est changer de génération. Pour relever la chaîne, il en faudra plus...

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  • Pourquoi Caroline ne me rappellera (sans doute) pas

    Hier, surprise, je reçois un appel de France 2. C'est Caroline, collaboratrice de Rachid Arhab.

    Elle souhaite m’inviter à participer à l’émission « J’ai rendez-vous avec vous », le dimanche 4 février.

    Mon blog l’a intéressée. Et notamment un article à propos du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel).

    L’émission du 4 février doit porter sur le temps de parole des hommes politiques à la télé. Très bien. Nous convenons d’un rendez-vous téléphonique aujourd’hui à 14h.

    Las, comme vous l’avez sans doute appris, Rachid Arhab vient d’être nommé… au CSA, justement.

    Et Caroline ne m’a pas rappelé. Il est probable que Rachid Arhab ne continuera plus son émission sur France 2. Il est devenu un « sage ». Et, moi c’est la deuxième fois que je rate mon quart d’heure de gloire (la quatrième si on compte la web TV de Zéro et Gazpanik, auxquels j'ai refusé de participer). Non, Caroline ne me rappellera sans doute pas…

  • TF1 et la déception

    « Pour suivre ce qui se passe sur le plan politique avec le Front national, vous êtes obligés de regarder TF1. Vous n’avez pas le choix. Vous ne voulez pas regarder cette chaîne de télévision, mais vous devez cependant le faire. Je ne veux d’ailleurs pas dire que TF1 est la cause du Front national : c’est l’ensemble calendaire que constituent les industries de programmes, dont TF1 est en France le premier représentant, qui forme un nouveau dispositif d’organisation du nous dont le développement est déceptif _ et cette déceptivité est un élément essentiel et premier de ce vote. Même si ce n’est pas le seul, il conditionne tous les autres. Les audiences produites par les industries culturelles ne forment pas un nous qui produit de la philia, qui crée du désir. Ce « nous », s’il existe, aurait plutôt tendance à produire de la haine et du dégoût _ et d’abord du dégoût de soi. »

    (Bernard Stiegler _ Aimer, s’aimer, nous aimer)

  • Le CSA contesté

    « Bipolarisation excessive », a dit le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel). Traduction: on voit trop Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy à la télé. Les deux candidats occupent la moitié du temps d’antenne.

    Cela appelle plusieurs remarques :  

    • Le CSA constate, mais n’annonce aucune sanction à l’égard des chaînes de télévision. Quand la campagne aura vraiment commencé, croyez-vous que le fossé va se réduire entre les deux principaux candidats et les autres ?
    • Les calculs du CSA sont contestables. Dans le relevé (téléchargeable sur le site), on note que sur TF1 le temps d’antenne de Nicolas Sarkozy (et de ses soutiens) est de 19 min 25 sec pour le mois de décembre 2006 dans les journaux télévisés et les magazines d'information. Vous vous rendez compte ? 19 minutes et 25 secondes en un mois. Quand on sait que chaque jour, il est omniprésent dans tous les médias, le CSA parvient à nous dire qu’on l’a vu moins de vingt minutes sur tous les JT et les magazines de TF1 pendant le mois de décembre. Et Ségolène Royal, elle, n’est apparue que 22 minutes et 14 secondes. C’est ahurissant !!!
    • François Bayrou accuse TF1 d'être engagée...
    • Corinne Lepage (candidate écologiste) a décidé de contester les méthodes du CSA. Elle a d’abord dû en passer par la CADA (commission d’accès aux documents administratifs) pour obtenir les temps d’antenne des différents candidats potentiels à la présidentielle et ce depuis le 1er avril 2006. Elle a obtenu gain de cause. Elle va saisir le Conseil d’Etat sur les règles de temps de parole. Mme Lepage reproche aux chaînes de télévision de "n'être guidées que par l'audimat". "Elles parlent du candidat qui est haut dans les sondages. Avec un bémol : TF1 fait ouvertement campagne pour Nicolas Sarkozy et Nicolas Hulot", accuse-t-elle.
    •   L’émission « Arrets sur Images » propose un autre comptage.
  • Le Canard enchainé « allume » la télé

    Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la télé se trouve dans le dernier Dossier du Canard enchaîné. « La télé à cache cash » est son titre. C’est une série de portraits des patrons de la télé et de leurs animateurs stars. La télé vue comme une formidable machine à cash.

    En ouverture du dossier, à tout seigneur tout honneur : Patrick Le Lay. Le patron de TF1 est connu pour ses bons mots (« le temps de cerveau disponible »), son amour de la Bretagne (y compris les nationalistes bretons), et ses colères. Mais le Canard nous apprend également que sa gestion réussie de TF1 n‘est pas exempte d’échecs. Il a manqué le rachat Kirch média, l’empire allemand. Il a aussi manqué plusieurs occasions de rachats en Afrique du Sud et en Europe. Il s’est fait devancer par AXA sur le rachat des blogs de Skyrock. L’action de la chaîne a ainsi chuté de 33% en 5 ans.

    Les rédacteurs du Canard a le don des titres. Jugez plutôt : « Martyr, c’est pour rire un peu ». Une contrepèterie qui résume la fin de parcours de Karl Zéro à Canal+. L’article nous apprend tout sur Marc Telenne (vrai nom de Zéro). Et notamment ceci : « En plein procès des emplois fictifs du conseil général de l’Essonne dirigé par Xavier Dugoin, Zéro omet d’allumer un des acteurs majeurs de l’affaire, éminence grise et nègre de Pasqua, jugé pour « recel d’abus de confiance et détournements de fonds » au côté de Xavière Tibéri. Explication : l’intéressé s’appelle Bruno Telenne, alias Basile de Koch, frère de Marc Telenne, alias… Karl Zéro. »

     

     

    Le Canard allume toutes les stars de la TV. Cauet, « le hamburger 100% beauf ». Morandini : « ça laisse des trash ». France Télévisions : « Coûts, coûts, c’est nous ! » Béatrice Scönberg : « Potiche ou fortiche. » Un Canard à savourer toutes télés éteintes…