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Crise dans les médias - Page 96

  • L'Iran surprenant de "Géo"

    Très beau reportage sur l’Iran ce mois-ci dans Géo. Trop beau peut-être.

    On découvre un Iran surprenant. « Shopping et drague sur l’avenue culte de Téhéran », « Andy Warhol au pays des mollahs », « Dans les taxis les langues se délient », « La plus grande communauté juive du monde ».  Loin d'Ahmadinedjad et de ses tirades anti-occidentales. Loin des tractations sur le nucléaire.

    L’auteur principale de ces reportages est Delphine Minoui. Elle est grand reporter (Iran, Irak, Afghanistan). Elle est en poste depuis 2000 à Téhéran. Elle a reçu le très prestigieux Prix Albert Londres en 2006.

    Voici ce qu’elle en dit sur le site de Géo :

    « Le Prix Albert Londres m'a malheureusement desservie en Iran. Depuis que je l'ai reçu, les autorités iraniennes refusent de me renouveler ma carte de presse. Et comble de l'histoire, j'ai également eu droit au « bonnet d'âne » délivré par un groupe d'opposants au régime iranien, - les Moudjahidines du Peuple -, qui me décrivent comme « l'attaché de presse des mollahs » ! Moi, tout ce que j'essaye de faire, c'est de raconter l'Iran d'aujourd'hui et de donner la parole à tout le monde, même si on me met des bâtons dans les roues ».

    Le problème est clair : si un journaliste veut continuer à exercer en Iran, il a intérêt à ne pas être trop critique à l’égard du régime.

    J'ai contacté celui qui a décerné le « bonnet d’âne » à Delphine Minuoi. C'est Kaveh Mosheni, un opposant iranien. Il vit en France. Il est responsable du site "Iran-resist".

    Il m'affirme que son site n'à rien à voir avec les moudjahidines, contrairement à ce que semble dire Delphine Minoui.

    Selon lui, le reportage de Géo montre une image assez fidèle de la population iranienne, mais il occulte totalement les problèmes : chômage massif, drogue, prostitution. Voici ce qu’il en dit sur son site.

  • Le Mésusage, de Paul Ariès

    Ce billet est le premier d’une série autour du livre de l’économiste Paul Ariès, Le Mésusage, Essai sur l’hypercapitalisme.

    Le livre compte deux parties : 1) La junkproduction; 2) La junkconsommation.

    Deux concepts calqués sur « junk food », malbouffe. Nous y reviendrons.

    Mais avant d’ouvrir le livre, quelques questions:

    Pourquoi lire des livres critiquant le capitalisme (et sa forme ultime, l’hypercapitalisme) ? Est-ce que ça a un sens ? Et ce forum social mondial ça rime à quoi ? Et ce sympathique candidat anti-libéral moustachu ? Et tous ces blogs "alternatifs"? Que font-ils ? Critiquer le capitalisme ou le conforter, finalement ? That is the question...

  • Pousser un bon coup de gueule

    Vous êtes faible. Vous n’êtes pas riche. Et vous voyez des salauds s’engraisser. S’enrichir, si possible en exploitant les autres. Et vous narguer avec leur fric.

    Que faire ? Il n’y a rien à faire.

    Si ce n’est pousser un bon coup de gueule !

    Cinq exemples :

    • Chloé Delaume, jeune romancière, pousse un coup de gueule contre Daniel Pennac, un romancier à succès qui fait son show dans un salon du livre: « Daniel Pennac en plein spectacle, le public lamentablement hilare, une envie de foutre le feu à la salle, de le faire rôtir, le public. C’est donc ça qu’il vous faut, n’est-ce pas, messieurs mesdames, de la bonne pantalonnade, du show, faut rigoler. Et plus c’était vulgaire, le numéro de guignol jusqu’à la parodie, plus ils étaient contents. J’ai fuit avant la fin, j’avais un autre débat qui tombait juste après, un prétexte parfait. J’étais à la limite, je faisais plus que la gueule, ça tenait de la torture. Pas à ma place, point barre. Camille de Tolédo, Daniel Pennac. Pas à ma place. ».
    • Quelquefois le coup de gueule n'est pas suffisant. On en vient aux mains. Le résultat c'est BHL entarté par le Gloupier. Pierre Desproges commente les images. "Lève-toi vite ou je t'écrase la gueule à coup de talon", hurle le philosophe à chemise blanche. Joli moment de vérité. Le masque tombe.

    Et vous, contre qui aimeriez-vous gueuler ?

    Est-ce que vous vous souvenez d'un mémorable coup de gueule?

  • Jacques Chirac: "Je ne suis pas imposable"

    Jacques Chirac est-il assujeti à l'Impôt sur la fortune? Va-t-il rendre publique l'étendue de son patrimoine? Voici ce qu'il a déclaré dans une interview (presque) imaginaire:

    _ Jacques Chirac, allez vous publier votre fiche d’impôt comme les candidats à la présidentielle ?

    _ Pas la peine : pas imposable !

    _ Comment ? Vous n’allez pas nous faire croire que…

    _ Pas imposable je vous dis : rien n’est à moi. Et je l'affirme avec force : il est important de faire toute la transparence sur les revenus des élus. J’ai dit toute la transparence.

    _ Vous avez bien un patrimoine ?

    _ Non, rien n’est à moi ! Pour mon travail j’ai un local fourni par l’employeur, des véhicules de fonction, des employés à mon service, la nourriture gratis et on m’offre même la connexion Internet illimitée. Mais ça, je ne m’en sers pas.

    _ Ce que vous appelez votre local, c’est l’Elysée. Mais en Corrèze, vous avez un petit château, à Bitty ?

    _ Ah non ! Bitty c’est à ma femme. Je vous le dis, je ne possède rien. Il faut que les Françaises et les Français le sachent.

    _ Vos revenus sont importants tout de même !

    _ Pensez-vous ! Je touche 6 500 euros net par mois. Je suis un Français moyen! Heureusement, mes sorties sont organisées et mes loisirs pris en charge. Sinon je ne pourrais pas joindre les deux bouts. C’est dur vous savez. Président de la République c’est un joli titre, mais c’est tout.

    _ Donc, si je comprends bien, vous ne vous représenterez pas pour un troisième mandat ? Trop pénible?

    _ Ah, mais je n’ai pas dis ça ! Pas du tout ! C’est une question qui mérite réflexion et j’y réfléchis. Je m’exprimerai en temps voulu. Car il est important de ne pas mentir aux Français.

  • Insurrection rue Mouffetard

    medium_mouff2.jpg

    Quelques infos sur la rue Mouffetard:

    fiche Wikipédia

    la rue Mouffetard et le quartier latin 

    les restaurants de la rue Mouffetard et des environs

    Samedi dernier, rue Mouffetard (Paris 5ème). Un musicien est assis sur le trottoir. Il porte un chapeau et des santiags. Avec sa guitare il chante le blues. Autour de lui, il y a  foule. J’arrive à sa hauteur, au croisement de la rue Mouffetard et de la rue de l’Arbalète. Je comprends qu’il y a quelque chose d’anormal.

    J’approche. Deux policiers se tiennent au milieu de la foule. Ils veulent verbaliser le musicien. Non pas parce qu’il fait la manche, mais parce qu’il met en vente des CD, exposés devant lui.

    Les passants prennent sa défense. Ce sont des habitants de ce quartier plutôt bourgeois. L’ « insurrection » restera donc très polie. « Vous devriez vous attaquer aux délinquants plutôt que de venir ici », fustige un homme aux cheveux blancs tenant un cabas. Un des policiers argumente. Mais on lui répond : « Moi, je suis né ici. Il y a toujours eu des musiciens rue Mouffetard. »

    Effectivement, cette rue est connue pour ses commerces de bouche, ses restaurants et son ambiance. Il n’est pas rare d’y entendre un accordéon, un orgue de barbarie voire même un jazz band.

    Le musicien reste impassible. Son nom, inscrit sur les CD et sur un carton, indique qu'il est américain. Il sait qu'Hemingway  a vécu près d'ici, rue Descartes...

    Les policiers, semblent-il, renoncent à verbaliser. Ils rejoignent leur véhicule. « Restons là tant qu’ils ne sont pas totalement partis ! Ils peuvent revenir ! » conseille un des passants.

    Le musicien reprend sa guitare. Il se met à chanter. Il a vraiment le blues. Moi aussi.

    (Musique: John Lee Hooker _ Boom Boom.)

    (Photo: The hunger)

  • La censure des blogs en Tunisie

    medium_censure.JPGLa Tunisie compte parmi les 13 pays qui censurent le plus les blogs et Internet, selon Reporters sans frontières (RSF). J'ai contacté un blogueur censuré. Il explique comment échapper à la censure de l'ATI (Agence tunisenne d'Internet).

    Le blog Mouwaten Tounsi a déménagé trois fois. Trois fois il a changé de nom. Trois fois la censure tunisienne l’a rattrapé. Depuis le 13 décembre dernier, elle a perdu sa trace.

     « Je n'ai aucune appartenance politique et que je ne suis pas un opposant actif et je rappelle mon objectif », précise le blogueur, joint par courriel. Mouwaten Tounsi signifie « citoyen tunisien ». Espérons qu’il pourra encore être lu en Tunisie…

    • Comment échapper à la censure ?

    « L'ATI (Agence Tunisienne de l'Internet) a un logiciel avec un ensemble de mots clés qui remonte les sites qui contiennent ces mots clés et puis un "humain" rajoute les sites jugés dangereux à la "black list" », explique le blogueur.

    « Vous remarquerez que dans mon blog "image" j'évite d'utiliser des mots qui peuvent être détectés par ce logiciel. En remplaçant certaines lettres par ces points ou en remplaçant des "i" par des "1". Donc Censure devient ce.s.re et TUNISIE devient TUN1S1E, etc... Et je dis "notre leader" sans citer le nom du président ou sa famille. Jusqu’à maintenant ça marche puisque depuis la création de la 4ème image de mon blog le 13 décembre 2006, il n'est pas encore censuré ».

    • Pays ennemi de l'Internet selon RSF

    Reporter sans frontière (RSF) considère la Tunisie comme un des treize ennemis de l’Internet.

    Selon RSF:

    1. "L’ensemble des cybercafés sont contrôlés par l’Etat. Ces derniers filtrent le Net et sont étroitement surveillés par la police.
    2. Les services de sécurité harcèlent en outre continuellement les blogueurs indépendants et les responsables de sites d’opposition, afin de s’assurer que l’autocensure règne sur le la Toile tunisienne.
    3. Un cyberdissident, l’avocat Mohammed Abbou, est emprisonné depuis mars 2005 pour un article critique envers le chef de l’Etat diffusé sur une newsletter. »
    • L'Agence tunisienne d'Internet

    Mme Sihem Bensedrine est opposante au régime de M. Ben Ali. Elle explique : « C’est l’Agence tunisienne d’internet, l’Ati, qui donne officiellement, aux fournisseurs et au public, l’accès à Internet. Mais ce n’est pas elle qui contrôle et censure ; c'est un gigantesque service qui dépend directement du ministère de l’Intérieur, et qui se situe entre l’Ati et les internautes. Ce service, qui doit regrouper plusieurs centaines de fonctionnaires, contrôle le Net à deux niveaux différents : celui des sites, les «web sites», et celui des messageries, c’est-à-dire des e-mails reçus et envoyés ». (RFI _ nov 2005)

  • Cinq choses que vous ne savez pas de moi

    Les "Cinq choses que vous ne savez pas de moi"... C’est un jeu pyramidal qui circule sur la Toile. Vous y répondez et vous passez le relais à d’autres internautes (théoriquement cinq personnes). Philippe m’a refilé le truc. Je m’y colle:

    1. A l’âge de treize ans, une étoile est apparue sur mon index gauche. Les chiromanciens disent que cela arrive parfois : les lignes de vos mains évoluent au cours du temps.
    2. Je suis allé trois fois à Prague. La première fois avant la chute du mur, en 1988. Devant la gare centrale de Prague, j’ai vu Hana Mandlikova.
    3. Je préfère Sartre à Camus, Rousseau à Voltaire, Bach à Mozart, Mac Enroe à Lendl, Karpov à Kasparov, Pepsi à Coca, Les Beatles aux Stones. J’aime autant Mac do que Quick. Tout cela, c'est une seule chose!
    4. Je n’ai pas de téléphone portable.
    5. Peter Sloterdijk est la personne qui m’a le plus impressionné intellectuellement quand je l’ai rencontrée. Il m’a impressionné à cause de son étrange façon de parler français. (Karpov aussi m'a impressionné quand je l'ai vu, lors d'une compétition d'échecs).

    Maintenant je transmets les cinq choses à Céleste, Anne, Nicolas et Filaplomb).

  • TF1 et la déception

    « Pour suivre ce qui se passe sur le plan politique avec le Front national, vous êtes obligés de regarder TF1. Vous n’avez pas le choix. Vous ne voulez pas regarder cette chaîne de télévision, mais vous devez cependant le faire. Je ne veux d’ailleurs pas dire que TF1 est la cause du Front national : c’est l’ensemble calendaire que constituent les industries de programmes, dont TF1 est en France le premier représentant, qui forme un nouveau dispositif d’organisation du nous dont le développement est déceptif _ et cette déceptivité est un élément essentiel et premier de ce vote. Même si ce n’est pas le seul, il conditionne tous les autres. Les audiences produites par les industries culturelles ne forment pas un nous qui produit de la philia, qui crée du désir. Ce « nous », s’il existe, aurait plutôt tendance à produire de la haine et du dégoût _ et d’abord du dégoût de soi. »

    (Bernard Stiegler _ Aimer, s’aimer, nous aimer)

  • Le CSA contesté

    « Bipolarisation excessive », a dit le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel). Traduction: on voit trop Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy à la télé. Les deux candidats occupent la moitié du temps d’antenne.

    Cela appelle plusieurs remarques :  

    • Le CSA constate, mais n’annonce aucune sanction à l’égard des chaînes de télévision. Quand la campagne aura vraiment commencé, croyez-vous que le fossé va se réduire entre les deux principaux candidats et les autres ?
    • Les calculs du CSA sont contestables. Dans le relevé (téléchargeable sur le site), on note que sur TF1 le temps d’antenne de Nicolas Sarkozy (et de ses soutiens) est de 19 min 25 sec pour le mois de décembre 2006 dans les journaux télévisés et les magazines d'information. Vous vous rendez compte ? 19 minutes et 25 secondes en un mois. Quand on sait que chaque jour, il est omniprésent dans tous les médias, le CSA parvient à nous dire qu’on l’a vu moins de vingt minutes sur tous les JT et les magazines de TF1 pendant le mois de décembre. Et Ségolène Royal, elle, n’est apparue que 22 minutes et 14 secondes. C’est ahurissant !!!
    • François Bayrou accuse TF1 d'être engagée...
    • Corinne Lepage (candidate écologiste) a décidé de contester les méthodes du CSA. Elle a d’abord dû en passer par la CADA (commission d’accès aux documents administratifs) pour obtenir les temps d’antenne des différents candidats potentiels à la présidentielle et ce depuis le 1er avril 2006. Elle a obtenu gain de cause. Elle va saisir le Conseil d’Etat sur les règles de temps de parole. Mme Lepage reproche aux chaînes de télévision de "n'être guidées que par l'audimat". "Elles parlent du candidat qui est haut dans les sondages. Avec un bémol : TF1 fait ouvertement campagne pour Nicolas Sarkozy et Nicolas Hulot", accuse-t-elle.
    •   L’émission « Arrets sur Images » propose un autre comptage.
  • Décider d'ignorer

    Il paraît qu’on est soumis à plus de 2000 messages publicitaires par jour.

    Sollicités en permanence. Nous sommes sommés de consommer.

    Pour survivre, il faut savoir faire le tri.

    Nos choix sont d’abord des non choix.

    Avant, on se demandait « Que faire ? » Aujourd’hui la question est plutôt « Que ne pas faire ? »

    Il faut donc ignorer, mais ignorer en toute connaissance de cause. Savoir avant d’ignorer et non le contraire.

    C’est notamment vrai dans le domaine d’Internet.

    Il y a tant de choses qu’on devrait décider d’ignorer

  • Camembert et marketing viral

    Deux sites distrayants...

    • Autre campagne amusante, celle de Proximus, une marque de téléphonie belge. Attention, Josiane c'est du marketing viral!
  • Le chomage: quelques infos qui fâchent

    "Je pense que ces 10% de chômeurs qui existent depuis 20 ans, ils doivent intéresser quelqu’un… Y’a quelqu’un que ça arrange là-dedans ! Je pense que ça donne pour un certain nombre d’employeurs une possibilité de « jouer négativement » sur le marché de l’emploi… "

     

    Celui qui parle ainsi n’est pas un gauchiste altermondialiste.

    C’est Dominique Arthaud, ancien directeur-général de Coca cola et directeur d’une grosse boîte. Il a prononcé cette phrase,  lors de l’émission « Là-bas si j’y suis » (rapportée par le blog "le nairu").

     

     

    Le chômage de la peur

     

    Il précise: "Quand je dis négativement, moi je vois, j’ai quatre filleuls, y’en a un qui est chômeur, (ils ont à peu près 25 ans), un qui a un stage, un qui a fait de l’intérim et un qui a un CDD. Aucun n’a un CDI, comme si le CDI avait disparu du marché du travail ! C’est des jeunes de 25 ans, on leur donne déjà une image bizarre de l’entreprise, et maintenant on s’est mis à jouer avec ce marché du travail ce qui est facile hein, y’a plein de monde qui est là, ils acceptent des postes qu’ils n’auraient certainement pas accepté à une époque, par rapport à leur formation, surtout qui acceptent des conditions de travail qui sont moyennes. Et comme vous pouvez le voir, les revendications sont quand même très minimes, je pense qu’on est devenus un peu peureux, et que ce marché du travail à 10 % (de chômeurs), je pense qu’il y a un certain nombre de patrons que ça arrange." 

     

    Nairu

    Y a quelqu’un que ça arrange ». C’est la question qu'approfondit le blog du Nairu (le nom de la ruse).

    Nairu signifie « taux de chômage qui n’accélère pas l’inflation » (en anglais "Non accelereting inflation rate of unemployment").

    Autrement dit le taux de chômage EN-DESSOUS duquel il ne faut pas descendre pour ne pas faire flamber l’inflation.

    Le blog explique ça très bien. Un secret bien gardé par les économistes ? Ou un secret de polichinelle ?medium_78c1202653.jpg

    Chiffres biaisés

     

    Un autre blog, celui de Laurent Gueby, s’interroge sur la véracité des chiffres du chômage.

     

    « Au cours de mon exploration de la blogosphère politique et économique, ma confiance en la valeur de la mesure du chomage- telle qu'elle est pratiquée actuellement - comme indicateur utile est tombée à zéro. » Le reste de ses analyses, vaut le détour. Ainsi que son blog, d'ailleurs.

     

     

    Le site Gonordisk s’intéresse à l’Europe du nord, et aux leçon que la France peut en tirer. Il propose un dossier sur la flexicurité.

     

    Pour compléter la réflexion, on consultera le site débat 2007 (les propositions des candidats à la présidentielles devraient arriver début 2007...) et le rapport de la documentation française et wikipedia.

     

    (schéma: débat2007.fr)