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Le Mésusage, de Paul Ariès

Ce billet est le premier d’une série autour du livre de l’économiste Paul Ariès, Le Mésusage, Essai sur l’hypercapitalisme.

Le livre compte deux parties : 1) La junkproduction; 2) La junkconsommation.

Deux concepts calqués sur « junk food », malbouffe. Nous y reviendrons.

Mais avant d’ouvrir le livre, quelques questions:

Pourquoi lire des livres critiquant le capitalisme (et sa forme ultime, l’hypercapitalisme) ? Est-ce que ça a un sens ? Et ce forum social mondial ça rime à quoi ? Et ce sympathique candidat anti-libéral moustachu ? Et tous ces blogs "alternatifs"? Que font-ils ? Critiquer le capitalisme ou le conforter, finalement ? That is the question...

Commentaires

  • Le but c'est de partir du point où nous en sommes, avec nos technologies et tout et tout et de reprendre une autre direction, moins basée sur le profit et l'accumulation de richesses.
    Quelle vulgarité quand même, ce concours de comptes en banque !

    :-)

  • "partir du point où nous en sommes":

    Oui, c'est une bonne chose.

  • Le système est fait pour rejeter, exclure ou refuser tout frien ou toute critique, donc chaque chose qui va dans se sens est pour moi une bonne chose.
    Quel est l'idéologie du capitalisme et du néolibñ´ralisme ?
    Quelles sont les idées majeures et les objectifs ?
    Voilà deux questions par lesquelles, je pense, il faudrait commencer pour montrer et expliquer à chacun les idées qui actuellement font avancer le monde

  • @bertranD,

    "Le système est fait pour rejeter, exclure ou refuser tout frien ou toute critique"

    La question est aussi: "est-ce qu'on peut parler d'un système"? Il y a des acteurs... mais y a-t-il un système, au sens où on parlait d'un système totalitaire...

    A cette réserve près, je suis parfaitement d'accord avec toi.

  • Eric : bien sûr que c'est un système ! Si cela n'en est pas, c'est quoi ?

    Il y avait deux systèmes en confrontation jusqu'en 1989. L'un des deux s'est effondré, qu'est ce qu'il reste ?

    Et si on ne veut pas de ce système, on va se réfugier où ?

    :-))

  • en critiquant le système, ils le confortent..car le système se nourrie de sa critique. Il se perfectionne à partir de ses faiblesses et de ses oppositions.

  • Contre les moustachus...voila une nouvele discrimination
    Cela est préférable aux papillons collés aux murs et miroirs et aux roses la tête à l'envers...

    Quelle hauteur de vues ?

  • Loïc : cette rumeur d'un système qui digère les critiques est juste là pour étouffer tout velléité de critique, justement ! Saper le moral de vos adversaires, c'est une règle, non ?
    :-)

  • pourquoi 'saper le moral de ses adversaires' parce qu'ils savent que leur critique va améliorer les choses, que ça permet des prises de conscience etc...

  • Genifer,
    Effectivement, après que Pierre Le grand ait persécuté les barbus en les soumettant à un impôt
    spécial, il serait malséant quelques siècles plus tard de s'attaquer aux moustachus.

    Filaplomb,
    Le bloc soviétique s'est écroulé définitivement en août 1991, mais il avait le mérite de tempérer la cupidité de certains capitalistes (la peur du grand soir sans doute).
    C'est pourtant un capitaliste du nom de Rockefeller qui prédisait il y a un siècle que le système qui l'avait rendu milliardaire risquait de disparaitre, si le dirigeant d'une entreprise percevait un salaire supérieur à 20 fois le salaire moyen de ses employés.
    Nous en sommes actuellement à un rapport de 1 à 1 000. Pour le moment, le capitalisme n’est pas encore rejeté en bloc par ceux qui le font fonctionner. Peut être parce qu’un système plus équitable et surtout plus viable que certains errements sanglants du passé reste à inventer…

  • Mais tout simplement parce que l'accumulation des gaspillages, des non sens, des pollutions, des excès ne nous permet plus de croire que c'est juste dû au "hasard" . Et que même si on n'a plus de certitudes, il vaut mieux tenter de rélféchir à d'autres voies, plutot que de rester le pied sur l'accélérateur à regarder le mur nous foncer dessus !

  • @Ben,

    Oui, les rémunérations des grands patrons sont un facteur d'instabilité sociale. Le système peut exploser par excès de cupidité des plus riches.
    The Economist a fait un dossier sur le sujet:

    http://www.economist.com/surveys/displaystory.cfm?story_id=8513949

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