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  • Quelques liens

    • Le Social media club publie son livre blanc (Pdf). Intéressant, avec notamment une étude du modèle économique de trois médias liés à Internet: e24.fr, Mediapart et Vendredi.
    • Le Guide du reporter. C'est en anglais et c'est très complet. C'est fait par une université de journalisme et de communication, en Floride. (via Zoupic)
    • Trend watching: un rapport sur l'avenir des pratiques de consommation.

  • Internet et la déprofessionnalisation de l'accès à l'information

    Si Internet est un outil convivial, c'est au sens où il nous libère de certaines contraintes. Il nous permet d'avoir accès à l'information de façon plus autonome.

    De plus, il nous permet de publier des informations, presque sans coût, et d'être potentiellement lu par tout le monde. Enfin, il supprime les intermédiaires et facilite l'échange de bien culturels entre pairs.

    Ces arguments en faveur d'une déprofessionnalisation de l'accès à l'information sont développés dans cet article de Benjamin Grassineau. Il y discute, notamment, des thèses d'Ivan Illich.

    La déprofessionnalisation, dans le domaine des médias, se conjugue avec l'émergeance de publications en tout genre, produites par des amateurs. Plus largement, c'est la possibilité, donnée à tous d'accéder gratuitement à de nombreuses informations.

    Voici les trois conséquences de cette prise en main de l'outil Internet:

    1. Surplus d'autonomie

    "Tout d’abord, Internet peut effectivement offrir un surplus d’autonomie à ceux qui y ont accès – donc conduire à une déprofessionnalisation. Il facilite en effet l’accès aux informations nécessaires à l’utilisation des outils présents dans la vie courante. En ce sens, il permet de s’affranchir, au moins partiellement, de la main-mise des professions sur l’usage de certains outils, ou sur le contrôle des informations relatives à cet usage. Mais cela est vrai, naturellement, tant que l’information demeure en libre-accès, et tant que l’information pertinente peut-être « trouvée » et interprétée facilement. Or, pour prendre un exemple, la langue peut constituer une barrière. De plus, il faut que les informations sur un sujet donné soient diverses, variées afin de pouvoir être adaptées à la personne qui désire les acquérir. Ceci nous amène au deuxième aspect. L’accessibilité à des informations variées et contradictoires, n’est garantie pleinement que si il y a une ouverture de la publication. Rappelons que la publication ouverte ne concerne pas l’accès aux informations, mais l’accès aux outils permettant la publication individuelle ou collective. Or, de ce point de vue, il est certain qu’Internet offre au citoyen un potentiel qui n’avait jamais été égalé auparavant. La preuve en est qu’il laisse la place à l’expression de courants politiques, idéologiques, religieux, jusqu’alors presque totalement ignorés."

    2. Possibilité de s'exprimer

    "De même, il est certain qu’il offre un fort potentiel pour ceux qui souhaitent exprimer leurs points de vue. Les forums, les blogs, les sites personnels sont autant d’outils pouvant être dits conviviaux, dans la mesure où ils offrent à n’importe quel individu la possibilité de s’exprimer et de confronter ses idées sur les sujets les plus divers. Et de fait, ils sont une mine d’informations précieuses pour un nombre considérable de sujets – des plus anodins aux plus sérieux et aux plus utiles".

    3. Echange de biens immatériels

    Enfin, dernier aspect, Internet favorise ce qu’on appelle aujourd’hui la désintermédiation dans l’échange de biens immatériels. En effet, l’échange de fichiers musicaux, d’informations, de recettes, de photos, se fait de plus en plus indépendamment de l’intervention d’intermédiaires professionels. Ou du moins, si ces intermédiaires existent, ils n’influent pas sur la verticalité ou l’horizontalité de l’échange. Internet est donc, sous ces aspects-là, un moteur essentiel de la déprofessionalisation des activités de contrôle, de production, d’évaluation et de diffusion des biens immatériels. Mais, ombre au tableau, ce mouvement de déprofessionnalisation est aujourd’hui contrebalancé par trois tendances contraires.

  • Internet manifesto

    Internet manifesto, c'est un texte important, semble-t-il (traduction en français sur Owni). Il a été signé par des journalistes et blogueurs allemands. Il comporte 17 propositions sur le journalisme de demain. A lire.

    (trouvé chez Techcrunch)

  • Flux RSS: à ranger au rayon des antiquités?

    logoRSS.jpgLes flux RSS sont-ils devenus inutiles à cause de l'avènement de services comme Twitter? La question a été posée par un journaliste de ZDnet, Sam Diaz.

    Il fait un constat: il n'utilise plus les flux RSS. Cela fait des semaines, voire des mois, que je n'utilise plus Google reader. Ses entrées sur les articles se font par Yahoo news ou Google news, et également Twitter et Facebook.

    Autrement dit, ce sont des services qui diffusent des flux, mais autrement que les agrégateur de flux RSS. 

    Les flux RSS ne sont pas grand public

    Un autre fait: le grand public n'a pas adopté les flux RSS. Aux Etats-Unis, 9% des internautes utilisent un lecteur de flux RSS (contre 11% l'an dernier) et 50% vont sur les réseaux sociaux et 39% lisent des blogs.

    En filigrane, on comprend aussi dans son article que Google reader, ça n'est pas très pratique. L'utilisateur est encouragé à s'inscrire à des centaines de flux et, au final, il est submergé. La liste des articles non lus s'allonge, s'allonge...

    Avec Netvibes, c'est un peu différent: chaque blog a droit à son widget. On peut les dispoer dans un espace. C'est plus vivant. Personnellement, je suis revenu à Netvibes après un passage chez Google reader. Cet agrégateur me semble assez pratique.

    Autrement dit, le jugement reste balancé: chacun à son ressenti sur les usages.

    Pris de vitesse par Twitter

    Les flux RSS sont supplantés par Twitter sur deux plans: l'aspect social et la vitesse.

    Il est plus plaisant de retrouver ses Twitter followers et de se dire "qu'ont-ils à me raconter" que de lire une rivière de titres, aussi abscons les uns que les autres.

    Pour la vitesse, l'avantage de Twitter saute aux yeux.

    Robert Scoble décrit son expérience: Twitter accélère la diffusion de l'information. Les blogueurs annoncent leurs articles sur Twitter au moment de leur publication. En revanche, l'agrégateur de flux RSS ne met pas en ligne l'article immédiatement. En pratique, une information lui parvient d'abord sur Twitter, puis il la retrouve sur son flux RSS ou des portails comme Techmeme.

     

    En conclusion, la mort du flux RSS est un de ces serpents de mer qui ressurgissent régulièrement (comme la mort des blogs). Plus globalement se pose la question de l'overdose d'info et de la distraction.

    Quelques liens:

     RSS mort

  • Qui se plaint de Google?

    Jeff Jarvis, auteur de La Méthode Google, répond à une journaliste du Monde qui voulait enquêter sur "sur la vague de mécontentement montante au sujet de la protection de la vie privée et de sa situation de monopole". Il la renvoie dans les roses assez vertement (Rue89):

    "Y a-t-il des gens qui se plaignent de Google ? Oui, et ce sont souvent les mêmes qui se plaignent de l'Internet, du changement, de la technologie, et qui utilisent Google comme cible simplement parce qu'il a gagné en importance et qu'il est innovant.

    Google est l'entreprise qui connaît la croissance la plus rapide dans l'histoire du monde, selon le Times de Londres. C'est depuis trois ans la marque numéro un, ce qui signifie que les gens non seulement la connaissent mais l'admirent.

    Alors, qui sont ces gens qui feraient partie de cette « vague de mécontentement montante » au sujet de Google ? Comment la mesurez-vous ? Quelle est la taille de la vague ? Quel est son impact ? Je ne la vois pas. Ce que je vois, c'est des journalistes racontant cette histoire parce que tel est leur souhait."

  • Les 50 meilleurs sites de 2009 (selon Time)

    Le magazine Time publie, comme tous les ans, sa liste des 50 sites à visiter. Vous en connaissez beaucoup dans cette liste?

    "La" liste

    1. Flickr
    2. California Coastline
    3. Delicious
    4. Metafilter
    5. popurls
    6. Twitter
    7. Skype
    8. Boing Boing
    9. Academic Earth
    10. OpenTable
    11. Google
    12. YouTube
    13. Wolfram|Alpha
    14. Hulu
    15. Vimeo
    16. Fora TV
    17. Craiglook
    18. Shop Goodwill
    19. Amazon
    20. Kayak
    21. Netflix
    22. Etsy
    23. Property Shark
    24. Redfin
    25. Wikipedia
    26. Internet Archive
    27. Kiva
    28. ConsumerSearch
    29. Metacritic
    30. Pollster
    31. Facebook
    32. Pandora and Last.fm
    33. Musicovery
    34. Spotify
    35. Supercook
    36. Yelp
    37. Visuwords
    38. CouchSurfing
    39. NameVoyager
    40. Mint
    41. TripIt
    42. Aardvark
    43. drop.io
    44. Issuu
    45. Photosynth
    46. OMGPOP
    47. WorldWideTelescope
    48. Fonolo
    49. Get High Now
    50. Know Your Meme
  • Les prophètes du web

    A lire ici.

  • Bit.ly fait plus que raccourcir des URL

    bitly_logo_top.jpgQuelques mots sur bit.ly, le programme qui sert à raccourcir les URL. Il est utilisé par Twitter.

    Ce qui est intéressant dans ce service, c'est la possibilité de suivre les statistiques d'une URL (nombre de clics).

    Des Stats

    C'est simple, vous vous inscrivez sur le site. Ensuite, quand vous souhaitez diffuser un lien, vous le raccourcissez avec bit.ly. Vous pourrez suivre, en temps réel, le nombre de clics sur ce lien. Bit.ly intègre aussi les clics réalisés sur l'URL d'origine.

    Ce qui est intéressant dans bit.ly, c'est la modestie du truc. Et, aussi, il illustre la tendance des services à intégrer la dimension sociale. Et l'échange de liens étant une activité éminemment sociale, cette dimension peut prendre toute sa place.

    Bit.ly a détrôné Tinyurl en tant que partenaire de Twitter. Vous le remarquez quand vous publiez un lien sur Twitter: le lien raccourci porte le nom de ce service.

    01.jpg

    Si vous êtes inscrit sur ce service, vous pouvez suivre en temps réel l'évolution d'un lien. Par exemple, sur ce billet (voir photo) on note 46 clics réalisés sur l'URL simplifée, pour 112 clics en tout (l'URL dans sa version longue). On a accès à des données comme la localisation des personnes. Notons, au passage, qu'un tiers des personnes qui ont cliqué ce liens sont domicilées aux USA.

    Taux de clics

    Ces statistiques permettent, également, de calculer un pourcentage de clic et de déterminer, par exemple, à quelle heure il vaut mieux publier un lien pour qu'il soit lu.

    Analyse sémantique

    Le service peut également produire une analyse sémantique des informations contenues dans le lien. Il repère les mots clés, les lieux, les événements, les personnes.

    02.jpg
  • Friendfeed, c'est fini?

    Après le rachat de Friendfeed par Facebook, il semble que ce soit la fin pour FF (ReadWriteWeb). En gros, les fonctionnalités de Friendfeed seront intégrées à Facebook.

    Alors qu'on se demandait s'il fallait migrer de Twitter vers Friendfeed, la question devient: "faut-il détruire son compte Friendfeed pour éviter une nouvelle migration à l'ensemble de ses followers?" Et l'autre question: Facebook est-il ton ami?

  • En mode fail

    Je trouve amusante cette expression: "en mode fail".

    Ca veut dire quoi? A peu près: "en situation d'échec".

    L'expression, comme on le voit, est composée de deux éléments. Tous deux appartiennent au vocabulaire d'Internet et de l'informatique. Domaine qui inspire de plus en plus d'expression.

    • En mode. Le premier élément, "en mode", est tiré du domaine informatique (voir dico). Exemple: "Il est préférable d’imprimer en mode brouillon". Par dérivation l'expression est employé dans toutes les situations. Exemple: 
    • Fail. Fail, de l'anglais échouer. Ca fait référence au blog que vous connaissez bien, le failblog, un des blogs les plus populaires au monde. Il répertorie des images drôles de choses qui ont échoué. On aime ou pas. Ce blog est surtout une affaire commerciale.

    L'expression a été employée sur twitter récemment par Vincent Glad: "On trouve vraiment des photos incroyables sur Facebook: Chirac en mode FAIL sur un banc."

    chirac fail.JPG
    Pourquoi peut-on dire que le personnage sur la photo est en mode? A cause de l'alliance délicate des couleurs, du côté gentiement avachi du bonhomme? On ne saurait le dire...
  • Faut-il migrer de Twitter vers Friendfeed?

    friendfeed.jpgNarvic remarquait hier (sur Friendfeed, évidemment): "Depuis qu'on a compris comment aspirer ses followers Twitter sur friendfeed, c'est une vraie migration de masse. Non ?"

    Et si l'on en juge par le nombre de commentaires qui a suivi, on peut se demander s'il n'y aurait pas une migration en vue. De twitter vers Friendfeed.

    Les raisons?

    • La principale semble être la capacité à poursuivre des conversations sous un fil de discussion. Sur twitter c'est difficile. Tout se passe dans le flux. Pas le temps de s'attarder. Sur Friendfeed, une conversation peut se construire, de même que sur un blog.
    • L'autre avantage de Friendfeed c'est la possibilité d'écrire des message de plus de 140 signes. Et ça, c'est un avantage énorme. On ne peut raisonnablement espérer s'exprimer de façon complexe sur twitter.
    • Sur Friendfeed, j'aime beaucoup la fonction "le meilleur de la journée". Cela permet de trier les conversations les plus populaires. Vous vous abonnez à différents flux et la machine trie pour vous "le meilleur" c'est-à-dire le plus populaire. Il est possible de voter pour les infos "qu'on aime" ou de commenter. Les infos les plus pertinentes montent "naturellement".
    • (à lire: un billet sur techcrunch (en anglais)
    • MAJ (après commentaires): à lire chez Stanislas Jourdan un article intéressant sur Friendfeed

    Les inconvénients de Friendfeed

    • Beaucoup d'informations à gérer. Si vous vous sentez submergé sur twitter, ce sera encore pire sur Friendfeed. En effet, les utilisateurs y agrègent différents flux: leur blog, leur twitter, d'autres blog, delicious, youtube, etc. Résultat, si vous suivez plusieurs dizaines de personnes, les flux deviennent très conséquents. D'où l'intérêt des filtres...
    • Complexité. Friendfeed est plus complexe que twitter. Mais, il est vrai qu'on ne fait pas plus simple que twitter.
    • Trouver l'information. D'accord avec le jugement de Palpitt: twitter est un réseau d'information, et il est plus populaire auprès des médias, et plus dynamique. Sur Friendfeed, on est en contact avec ses amis, mais il est plus difficile, peut-être, de trouver la bonne info.

    Comment migrer de Twitter vers Friendfeed?

    Pour migrer de twitter vers Friendfeed, c'est simple. Allez sur l'interface de FF, sur le pavé "Mes amis". Cliquez sur "parcourir / modifier des amis". Puis sur "trouver des amis". Et cliquez sur l'icone twitter. L'importation de vos twitter follower se fera automatiquement.

    Faut-il utiliser Friendfeed?

    Reste à savoir si FF est réellement utile. La question n'est pas tranchée.

    Personnellement, comme je le disais, la fonction "le meilleur de la journée" me parait être un bon truc.

    Et vous, vous en pensez quoi?

    NB: On peut intégrer une conversation FF sur son blog, comme ça:


    Sur le même sujet:

  • Petit Ours brun terrasse Youtube

    Petit Ours brun, un personnage d'animation, vient de faire condamner YouTube pour avoir diffusé des dessins animés sans le consentement de Bayard Presse, son éditeur. Le site de partage de vidéos devra verser 60 000 euros à la maison d'édition. Le jugement a été rendu par le tribunal de grande instance de Paris, le 10 juillet dernier.

    (info 01 net)