Très vite trois graphiques assez éclairants.
Le premier, c'est l'état de la blogosphère: c'est le rapport annuel de Technorati. Pour le lire, cliquez sur l'image. (trouvé chez Francis Pisani)
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Très vite trois graphiques assez éclairants.
Le premier, c'est l'état de la blogosphère: c'est le rapport annuel de Technorati. Pour le lire, cliquez sur l'image. (trouvé chez Francis Pisani)
La Société Générale, BNP Paribas, Renault, Volswagen, La Croix Rouge... et une quarantaine des dizaines d'autres sites de sociétés interdisent de faire pointer un lien hypertexte vers leur site sans leur autorisation. L'interdiction figure dans les mentions légales de ces sites.
Cette information a été mise au jour par Thierry Stoehr, du site spécialiste dans les formats ouverts.
Deux questions se posent (et qui sont liées, passez-moi le jeu de mot):
_ ces sites ont-ils le droit de vous interdire de les linker?
_ autrement dit, vous exposez-vous à des sanctions en les linkant?
Pour y répondre, on peut lire cet article, très substanciel, écrit par un juriste.
Pour l'instant, je ne sais pas trop que penser de cette affaire... ni ce qu'en pensent les blogueurs qui aiment tant qu'on fasse des liens vers leur blog...
Twitter Times, c'est un outil qui permet de sélectionner sur une page web les liens favoris des personnes que vous suivez sur Twitter. Exemple, ma page Twitter times.
L'intérêt de ce service:
Le service est actuellement en version beta. Il faut faire une demande pour être inscrit.
C'est nouveau: si vous cherchez à consulter en ligne les pages du magazine (qui sort le vendredi), vous tombez désormais sur cette page qui vous propose de vous abonner.
Seuls les textes publiés exclusivement pour le Web et les liens publiés sur Twitter demeurent gratuits.
The Economist suit la voie du Wall Street Journal, également payant en ligne.
A voir, cette animation, publiée par The Economist. Elle montre ce qu'on pourrait appeler l'explosion des médias sur Internet.
J'ai retenu trois instantanés de cette vidéo.
La publication d'images et de contenus en tout genre est en explosion. L'accélération est très forte.
Actuellement, nous sommes quelques blogueurs à tester Pearltrees. C'est un outil qui permet, principalement, de sauvergarder des pages web. Donc, on peut dire que c'est un système de favoris (bookmark).
Avec pearltrees, on peut organiser visuellement ses favoris sous forme de cartes. Les cartes ont des formes d'arbres à perles. D'où le nom, pearltrees.
Pour comprendre comment on peut l'utiliser, j'ai représenté dans un shéma, un circuit d'information, tel que je le pratique personnellement. C'est très simplifié. Mais je pense que cela ressemble un peu au votre.
J'appelle ça un circuit d'information, parce que l'information circule. D'autres préfèrent parler de tuyauterie. L'idée est la même: l'information est un liquide, un flux qu'il faut filtrer, orienter, voire conserver.
Pearltrees possède aussi un aspect "social". Vous pouvez entrer en contact avec d'autres utilisateurs, lire leur cartes, dialoguer.
En résumé, voici quelques unes de ses fonctions:
1. garder, organiser bref exploiter pleinement les contenus web qui retienne son attention
2. enrichir ses intérêts grâce à ses connexions (soit via des perles communes, soit via des pearltrees rapportés dans son compte)
3. communiquer ce qu'on aime dans pearltrees et sur le web. (en discutant sur les perles, ou en utilisant ses cartes)
Plusieurs départs au journal le Parisien, notamment celui de Dominique de Montvalon, le directeur de la rédaction.
La direction du journal annoncera officiellement l’éviction de Dominique de Montvalon, le directeur de la rédaction et deux rédacteurs en chef : Philippe Duley et Gilles Verdez, tous les deux proches de l’ancien directeur Christian de Villeneuve. Quand à Jacques Hennen, il prend le service de nuit ce qui n’a rien d’une promotion. En revanche, Thierry Borsa, adjoint de Montvalont serait épargné. (Electron libre)
Renaud Revel s'étonne de la violence de cette "purge". "Elle témoigne de la perte de pouvoir au sein du groupe Amaury, et pas seulement, des journalistes au profit d’une génération de gestionnaires purs et durs: la presse en crève. Elle illustre le peu de cas fait d’une équipe qui s’était attelée au re-dressement d’un quotidien, dont le contenu s’était très nettement bonifié au fil des semaines : la lecture du Parisien était redevenue à mes yeux un plaisir." Renaud Revel travaille à l'Express.
Le Nouvel Obs croit savoir que ces départs n'étaient pas prévus. "Dominique de Montvalon a peut-être eu un différend avec un des actionnaires sur le plan éditorial", s'interroge un journaliste du quotidien interrogé par Nouvelobs.com. Tout porte à croire en tout cas que les licenciements, non confirmés officiellement, n'étaient en rien prévus." (Obs)
Sur Twitter, Xavier Ternisien (Le Monde, Gilles Klein, commentent ces départs. Jacques Rosselin (Vendredi) "ne comprend pas l'étonnement des twittereurs devant l'éjection des dirigeants du Parisien".
MAJ (16 h): Les Echos ont des infos sur le changement d'rganigramme, si ça vous intéresse:
photo: Le Parisien _ sans rapport avec le sujet.
Très bien, la réaction enthousiaste de Philippe Bilger, rejetant les discours négatifs à l'encontre d'Internet qu'on a pu entendre récemment:
"Le Net n'est pas le diable et il serait illusoire de prétendre départager le bon grain et l'ivraie en donnant quitus à telle approche de l'actualité et en condamnant telle autre. Je suis persuadé que l'impérialisme bienfaisant de la Toile, ne se substituant pas aux médias classiques mais leur ajoutant une pincée de soufre, un zeste d'audace, une curiosité moins élitiste, une inquisition à la fois plus modeste et plus fouillée, une obsession d'aller débusquer les petits secrets dans les grandes affaires, les grands ressorts des petits arrangements, n'est pas plus discutable que le message pluriel, inégal et contrasté qu'elle épand avec générosité, sur un mode erratique ou réfléchi, au coeur de nos interrogations simples ou complexes. Le Net est indissociable de la fulgurance chaotique ou maîtrisée de ses élans, de ses avancées. Il serait absurde de rêver d'une régulation morale, à la supposer techniquement possible, comme si le cours d'un torrent appelait un regard d'affliction courroucée parce qu'il est trop puissant, intense, imprévisible".
Selon lui, l'information sur Internet stimule les autres médias. Et je pense qu'il a raison. Les infos qui ne passent pas le barrage des grands médias sortent grâce aux médias du net, Rue89, Mediapart, Bakchich, @SI, etc. Les débats qui sont étouffés dans certains médias se déroulent sur les blogs et les forums.
On reste étonné qu'en en soit encore à diaboliser Internet, à dépeindre la réalité en noir ou en blanc, comme si le salut ou la perdition dépendait d'un outil, aussi puissant soit-il, comme l'est Internet.
Intéressant, cet édito de Henry Muller, ancien rédacteur en chef du magazine Time. Un extrait:
"La presse américaine a creusé sa propre tombe de plusieurs manières. Tout d’abord, elle s’est dotée d’un business model qui dépendait davantage des annonceurs que des lecteurs. Le prix des mass-médias imprimés a longtemps été dérisoire par rapport à leurs coûts de production et de distribution. Cette formule gonflait le nombre de lecteurs, ce qui réjouissait les annonceurs ainsi que les actionnaires.
Jusqu’au jour où les annonceurs ont découvert internet. Même avant la crise actuelle, la ruée des annonceurs vers la Toile a fait plonger les recettes des journaux et magazines d’actualité. Les médias classiques ont réagi en réduisant leur voilure journalistique, tout en prétendant qu’il ne s’agissait pas d’une diminution de coûts mais plutôt d’une adaptation aux habitudes des lecteurs, version XXIe siècle. Ça aussi, c’était une erreur. De la formule «vite vu, vite lu», on passe sans effort à «pas nécessaire de voir ni de lire». "
(trouvé chez Jean-Luc Raymond)
Après avoir repoussé une offre d'achat, Yahoo! a conclu avec Microsoft un accord de 10 ans. Il faudra attendre l'avis de la Commission européenne et des autorités américaines de régulation, mais dores et déjà, l'accord entre les deux firmes fait grincer des dents les supporters de Yahoo! (source: Courrier international)
Les commentateurs critiquent l'abandon par Yahoo! de son moteur de recherche au profit de Bing. En un mot, Yahoo! pourrait "devenir un simple entremetteur entre une audience crédule et des publicitaires avides" (Ryan Singel, Wired.com)
Yahoo ! a été un leader pour promouvoir de nouvelles technologies en rachetant des start-up comme le site de partage de photos Flickr, le site de partage de favoris Delicious ou l’agenda au code ouvert Zimbra.
Il a aussi accueilli sur son portail des technologies en open source et développer des applications pour le web sémantique. Par exemple, la plateforme Build your own search service (BOSS) [faites votre propre moteur de recherche] et Search Monkey sont incroyablement novateurs".
Aujourd'hui, avec l'accord passé avec Microsoft, c'est cette stratégie qui semble menacée. On a connu deux précédents funestes. "AOL et Lycos sont deux exemples de portail qui ont abandonné leur moteur de recherche, [respectivement en 2002 et en 2005] et qui ont ensuite vu leur trafic chuter." (Danny Sullivan, Search engine land).
(Ce billet est rédigé en partenariat avec "Courrier international").
Dimanche dernier, je marchais dans une rue déserte et très calme. Dans cette rue, j'ai entendu une conversation entre deux vieilles dames, conversation qui s'est poursuivie sans se soucier de moi.
Au bout de quelques temps, j'ai levé les yeux. Des volets grands ouverts. Une des deux femmes parlait à l'autre depuis cette fenêtre. L'autre, de l'autre côté de la rue, fenêtre également ouverte, lui répondait.
_ Je prends des cours d'informatique. La jeune femme qui m'enseigne m'a donné du travail pour la semaine prochaine.
_ C'est intéressant!
_ Oui, je dois supprimer dans ma boîte à lettre les e mails publicitaires.
_ Ah bon? Et tu n'as de... Moi j'ai un système qui bloque automatiquement les messages publicitaires.
Et la conversation se poursuivit sans moi.
En y repensant, cette conversation me fit penser à ce que serait la vie si elle était comme dans Twitter.
Pour finir, une vidéo que vous avez sans doute vu il y a quelques temps: