C'est nouveau: si vous cherchez à consulter en ligne les pages du magazine (qui sort le vendredi), vous tombez désormais sur cette page qui vous propose de vous abonner.
Seuls les textes publiés exclusivement pour le Web et les liens publiés sur Twitter demeurent gratuits.
The Economist suit la voie du Wall Street Journal, également payant en ligne.
Commentaires
Ah enfin, l'information redevient une valeur monnayable, c'est bien. Peut-être que ça permettra de mieux assurer l'existence des pigistes !
:-))
[Libération aussi a de plus en plus de payants dans ses articles !].
@Monsieur Poireau l'info payante est une hérésie sur internet... il y a tant de moyens de trouver une info gratuitement que les sites qui se lancent dans l'aventure (si ce n'est des mastodontes tels que les journaux dont parle Eric) que ces sites crèveront. Par exemple chez moi le site PQR veut se lancer là-dedans, ben je leur prédis une belle mort pour leur site, déjà que l'exemplaire papier n'est pas en grande forme...
Gaël : pour moi c'est l'inverse.
Dans une économié réelle, c'est la gratuité qui est une hérésie. S'il s'agit d'une production (des articles, pas des dépêches d'agences) comment faire vivre un média sans rémunération directe de son travail ?
La gratuité, c'est le vers du libéralisme dans le fruit de la valeur ajoutée !
:-))
@Gael, Poireau,
Deux points de vue contradictoires: le "user" et le producteur. Mais au fond je vous donn e raison à tous les deux: nous sommes schyzophèrnes: on aime trouver de bonnes infos gratuites et en tant que rédacteur (ou éditeur) on aimerait être rémunéré (tout travail mérite salaire). Il faut que j'y réfléchisse: il y a sans doute un problème intéressant ici, le dépassement de deux thèses con tradictoires.
hop j'ai pondu ça : http://detoutetderiensurtoutderiendailleurs.blogspot.com/2009/10/quand-la-nouvelle-republique-reflechit.html
ce débat m'intéresse aussi car si je comprends bien la position des producteurs d'information, et suis tout à fait d'accord sur une juste rétribution de leur travail, les sites de la PQR ne s'en sortiront pas ainsi, ils devraient plutôt réfléchir à devenir les promoteurs d'un journalisme citoyen (avec comité de rédaction professionnel mais articles rédigés ou proposés par de simples acteurs des manifestations locales)