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  • Certaines informations n'ont aucune valeur

    Aujourdhui, l'information est caractérisée par son abondance.

    Cette économie de l'abondance est, en fait, une économie de la rareté, puisque les informations intéressantes sont encore plus rares quand les autres prolifèrent. 

    Dans ce contexte, donc, beaucoup d'informations sont sans valeur.

    Qu'est-ce qu'une information sans valeur?

    1. Une information qui ne me concerne pas

    Une information qui ne me concerne pas n'a aucune valeur, de mon point de vue.

    2. Une information périmée

    La valeur de l'information est fonction du temps. D'où l'intérêt des breaking news, des scoops.

    Avec des outils comme Twitter, l'information est périmée encore plus vite.

    3. Une information redondante

    Une information qu'on entend en boucle c'est insupportable. Une information qu'on entend en boucle c'est insupportable. Une information qu'on entend en boucle c'est insupportable.

    4. Une information erronée

    Une information erronée est sans valeur. On peut même dire qu'elle a une valeur négative.

    5. Une information produite par des gens dont c'est le métier de "faire courir des bruits"

    Si par "les gens dont c'est le métier de faire courir des bruits" on entend les responsables du marketing, les gens de la publicité, des public relation et tous ceux qui conseillent les hommes politiques et les entreprises, ainsi que ceux qui recopient les communiqués de presse, alors ça fait beaucoup de monde et beaucoup de personnes qui vont m'en vouloir. Certes, leur travail est utile, mais pas toujours apprécié du grand public.

    6. Une information transmise par un médias ou une personne peu fiable

    L'émetteur du message a beaucoup d'importance, autant que l'information elle-même.

     

    Quelques liens sur la valeur de l'information:

  • Hybris informationnelle

    Pour saisir ce qu'est l'overdose d'information, il me paraît intéressant de convoquer la notion d'hybris.

    lire la suite

  • Recopier les communiqués de presse

    C'est un article intéressant de Cédric Motte, qui essaie de comprendre où un journaliste de Libération a bien pu dénicher le chiffre de 74 millions de visiteurs uniques par mois, correspondant à l'audience des sites d'information des quotidiens américains. Et si c'était dans un communiqué de presse, recopié presque tel quel?

    NB: vous avez le droit d'ironiser sur le blogueur qui ironise sur un journaliste qui s'est contenté de répéter une information, et qui (le blogueur, c'est-à-dire moi) se contente de citer un confrère. Mais si je cite Cédric, c'est que je sais que je peux lui faire pleinement confiance: son questionnement a le mérite de nous questionner, à notre tour.

    Suivez-moi sur Twitter.

  • Mes trois premiers billets

    Nicolas me transmet cette chaîne de blog: parler des trois premiers billets de son blog.

    C'était en octobre 2005. Mon premier billet concerne la décroissance, c'est une critique d'un article du Monde. Un billet très long, à l'époque j'écrivais un article par semaine et je prenais pas mal de temps pour l'écrire. Et finalement ce n'est pas du temps perdu, parce que c'est un des articles qui a attiré le plus de visiteurs pendant toutes ces années.

    Le deuxième billetest une petite composition à partir d'une interview de Peter Sloterdijk.

    Le troisième billet porte sur les stagiaires dans le journalisme. Ce qui est amusant, c'est que ce billet a été commenté par la journaliste auteure de l'article du Monde qui j'avais critiqué dans mon premier billet. Il se trouve que c'était une stagiaire. C'est avec ce billet que je me suis aperçu que le blog pouvait avoir une capacité étonnante à être lu par la bonne personne.

    Je passe le relais à Hervé, Gael, Achille, Poireau et Donatien.

  • Commentaires et modération sur les sites d'information

    Il y a quelques jours, nous parlions de la modération des commentaires sur les sites d'information. Et on relevait que le récent décret était un peu flou.

    Plusieurs articles sont parus sur le sujet. Or, il semblerait que ce soit un peu plus clair. Les éditeurs de site d'information sont tenus de modérer a posteriori, si un contenu illicite est signalé. Selon Libération, "l’éditeur de presse en ligne devra « permettre à toute personne de signaler la présence de contenus illicites et à l’éditeur de les retirer promptement ou d’en rendre l’accès impossible ». Une mesure déjà observée, a minima, par les sites susceptibles de demander le statut d’éditeur de presse en ligne".

    A lire ailleurs:

    Tout d'abord, une réflexion juridique sur les conditions de publication de décret:

    Le régime de la presse en ligne n'est pas affaire de décret (Sfadj)

    Et ce qui constitue le point important du décret: la création d'un statut pour les sites de presse en ligne

    Le statut d'éditeur de presse en ligne est créé (Rue89)

    La presse en ligne a (enfin) un statut (Mediapart)

  • Commentaires illicites sur les sites d'information: un décret aux contours flous

    Un décret vient d'être publié, le 29 octobre dernier, signé notamment par le premier ministre et le ministre de la culture.

    Ce décret concerne les sites d'information sur Internet. Il contient dans son article 1, un point qui fait débat:

    "Sur les espaces de contribution personnelle des internautes, l'éditeur met en œuvre les dispositifs appropriés de lutte contre les contenus illicites. Ces dispositifs doivent permettre à toute personne de signaler la présence de tels contenus et à l'éditeur de les retirer promptement ou d'en rendre l'accès impossible."

    Certains s'interrogent sur le sens à donner à cet article. Quels "dispositifs" l'éditeur doit-il "mettre en oeuvre"? Et qu'est-ce qu'un contenu illicite?

    Notons, par exemple, que le site Numérama répond à PC Inpact, au sujet de l'interprétation à donner du texte.

    Personnellement, j'attends d'en savoir plus et je pense qu'on en reparlera. Si vous en savez plus, merci de commenter!

    Pour l'instant, vous pouvez lire ces trois articles:

    Sur l'article en question, le site PC inpact estime:la presse en ligne doit modérer tous les commentaires illicites:

    "Le décret ciblant la presse en ligne, les "espaces de contribution personnelle des internautes" sont donc les commentaires et les forums principalement. Et le décret spécifie que l'éditeur doit "retirer promptement" ou "rendre l'accès impossible" aux contenus illicites.

    Or la notion de contenu illicite est floue. Touchant au droit de la presse, cela concerne toutes les infractions commises dans ce secteur, avec en particulier la diffamation. Il est à rappeler que dans le statut relatif aux hébergeurs de contenus (LCEN), seuls les contenus manifestement illicites doivent être supprimés promptement. Or ici, le « manifestement illicite » de la LCEN a disparu, ce qui implique que l’éditeur de presse en ligne doit être juge et supprimer toutes les mentions diffamatoires présentes dans les commentaires. Cette petite nouveauté nous a été héritée de la loi Hadopi. Mais la question primordiale est surtout : comment savoir si les internautes font preuve de diffamation ou non ?

    Le site Numérama fait une interprétation contraire du texte: la presse en ligne ne doit pas modérer tous les contenus:

    "L'éditeur est par principe considéré non responsable des contenus publiés sous l'initiative de ses contributeurs. Il n'a donc pas d'obligation de modérer a priori les contenus, ce qui est un progrès considérable pour la presse et la liberté d'expression des utilisateurs. Mais ce régime favorable a une contrepartie logique, que l'on ne saurait reprocher au gouvernement.

    L'éditeur de presse n'est en effet pas responsable, sous réserve toutefois qu'il a agit promptement pour retirer les contenus illicites ou en rendre l'accès impossible dès lors qu'il en a eu connaissance. Le gouvernement oblige donc les sites de presse qu'il protège juridiquement à mettre en oeuvre des "dispositifs appropriés" pour permettre à chacun de lui signaler les contenus pouvant poser problème. L'éditeur qui ferait tout pour ne pas pouvoir être informé de la nature des contenus qu'il publie ne pourrait pas prétendre dans le même temps à une irresponsabilité totale. C'est une contrepartie on ne peut plus légitime".

    (merci à Fil de m'avoir transmis cette info)

  • Twitter listes: dis moi qui je suis

    Twitter list.jpg

     

    Twitter vient de lancer ses listes. Et chacun compose la ou les siennes. Des listes de personnes "classées" selon une thématique. Et ce qui est amusant, quand on consulte les listes où les gens nous ont classé, c'est qu'on découvre comment ils nous voient. Parfois, c'est déstabilisant.

    Par exemple, une personne s'étonnait: "Quoi, je suis belge?" ou une autre: "Je suis une blogueur dingue?". Plus sympa: "Tiens, on me classe parmi les influents".

     Bref, c'est une expérience amusante: le miroir social un peu grossissant, un peu déformant, que nous tendent les médias sociaux.

    Pour finir, une liste (forcément) de liens sur ce sujet:

    • Twitter list: est-ce que c'est vraiment bien pensé? Un billet qui pose une bonne question (Denis Balencourt)
    • Listes Twitter: pour suivre efficacement un sujet (Vincent Abry)
    • Twitter list rank _ c'est moi le meilleur coup (Emgenius)
    • La mort du follow friday? (Bargeo)
    • La mort du Twitter sonb? (Régis Vansnick)
  • 互联网的未来将是中国

    chine.jpgVous avez besoin de la traduction?

    L'avenir d'Internet sera chinois ou ne sera pas! C'est Eric Schmidt qui le dit: "Dans cinq ans, Internet sera dominé par le contenu en langue chinoise".

    Déjà, l'an dernier, on annonçait que le nombre d'internautes chinois dépassait celui des américains (source: Transnet).

    (PS: Il semblerait que le français soit une des 10 langues les plus utilisées sur Internet)

  • L'utilisation de Twitter pour un quotidien régional

    Une journaliste du site du Berry républicain explique l'usage qu'elle fait de Twitter. Twitter permet notamment de repérer les lecteurs dans son voisinage (géolocalisation avec la fonction “nearby” sur l’Iphone). Une façon d'entrer en contact personnalisé avec une cinquantaine de lecteurs (pour le monent):

    "Pour avoir la possibilité de rendre plus vivant l’outil, il faut déjà remplir la cage aux oiseaux, à notre modeste échelle berrichonne. Certains internautes viennent d’eux-mêmes, d’autres sont attrapés d’un coup de filet magique appelé “follow”. Neuf fois sur dix, le following devient follower. Il y a aussi la classique tactique qui consiste à voir ceux qui suivent les followers de @leberry_fr, ce sont des clients potentiels.
    Autre stratégie, la fonction “nearby” sur l’Iphone, qui fonctionne par géolocalisation. Il faut juste éliminer les Allemands et les Hollandais de passage à Bourges et qui ont tweeté sur les charmes de la cathédrale. Ils se repèrent à leur langue étrange.
    A l’heure actuelle, une cinquantaine de personnes nous suivent, des particuliers, des entreprises".

  • Pas de forums de discussion sans modération

    Animer un site Internet, modérer un forum de discussion, c'est un travail à part entière. Rob Marcus dirige, Chat moderator, une société qui assure la modération de plusieurs sites important.

    "Il gagne sa vie en surveillant les espaces de discussion des sites Internet, pour une clientèle qui va du magazine people Heat au club de football de Liverpool, en passant par le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline. “Pour donner à mes clients un exemple issu du monde réel, je leur explique que nous sommes des sortes de videurs. Lorsque nous voyons quelqu’un qui crée des problèmes, nous le mettons à la porte, mais ce n’est pas notre travail de le poursuivre, ni de le faire coffrer”, dit-il. "

    La suite est à lire sur Courrier International.

    (Ce billet est rédigé en partenariat avec "Courrier international").

     

  • Ioudgine vs Loïc, ou comment les Twitter stars ont supplanté les ego blogueurs

    Vous avez tous vu cette vidéo, où cette jeune femme, Ioudgine, explique comment elle est devenue une star sur Twitter (son adresse Twitter).

    Propos décalé, second voire troisième degré et ce petit côté trash qui sied au Twitterer, tout y est. (video 1)

    Si vous vous dites que ce qu'elle raconte n'a aucun intérêt, c'est que vous êtes définitivement 2005. Vous avez laissé passé le train Twitter. Vous en êtes encore à l'époque du blog. A cette époque, déjà lointaine, les mecs (eh oui, à l'époque c'était plutôt des mecs), les mecs causaient techno, liens, et widgets. Pas drôle!

    A l'époque il fallait absolument faire des podcasts où vous parliez de techno. Le gourou s'appelait Loïc (vidéo 2) Il parlait d'argent et de business. Mais on l'aimait beaucoup parce qu'il avait de grands yeux et qu'il aimait beaucoup les gens.

    Mais cette époque est finie. Loïc est parti loin, bien loin, au States, pour faire des vidéos. L'heure est aux micro stars sur Twitter. 

    Est-ce qu'on a perdu au change?

     
    ioudgine & twitter
    envoyé par ioudgine. - Cliquez pour voir plus de vidéos marrantes.