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  • Trouver un job pour 6$ grâce à Google

    C'est le dernier conte de fée raconté sur le net...

  • Que faire de toute cette liberté?

    Marianne~Libert$E9~Eug$E8ne~Delacroix.jpgAu fond, la question que nous pose les manifestations comme les apéros géants, c'est "Que faire de notre liberté?"

    Plus précisément, que faire de toute cette liberté que nous avons (ou croyons avoir) dans un monde sans repères, sans absolu, et sans limite clairement définie?

    Sur Internet, notamment, ce qui est possible devient réel, parce qu'on se dit: si on peut le faire, pourquoi ne pas le faire?

    Pour certains, la réponse à cette liberté angoissante (car pleine de risques) est toute trouvée: il faut interdire! Sans doute qu'il faut des interdiction, mais ça ne résoud pas le problème: ça le contient, ça le déplace.

    En effet, une fois posées quelques limites, la question reste: "Que faire de notre liberté?"

    photo: Tissot et Delacroix

  • Jean-Pierre Pernaut et les apéros géants

    Le reportage du journal de Jean-Pierre Pernaut sur les apéros géants est un modèle du genre. Une charge sans nuance où sont condensées toutes les critiques possibles et imaginables contre Internet. Un petit bijou de 2minutes 03 à revoir sur le site du Post.

    Dès les premières secondes, l'angle du reportage est posé. Les mots de Pernaut pour introduire le sujet sont: « A propos d'Internet ». Le sujet portera sur Internet et non sur la boisson ou l'alcoolisme.

    "Un phénomène bien inquiétant"

    Et donc, nous dit Pernaut,c'est « un phénomène bien inquiétant ». La ton du reportage est défini: il sera négatif. Et même « bien » négatif.

    Et si on écoute la conclusion, ce sont les mêmes mots qui reviennent: « Phénomène très inquiétant, tout cela sous le couvert de l'anonymat, y compris sur des blogs de sites beaucoup plus sérieux ». Tout y est: les adverbes et les adjectifs qui font peur, le jugement moral et la critique voilée (sous un anonymat que Pernaut réprouve pourtant) des concurrents de TF1.

    "Dérapages sur les réseaux"

    Il faut voir (et revoir) l'œil navré de Jean-Pierre Pernaut déplorant l' « anonymat » de ces facebookers qui n'ont même pas le courage de revendiquer leurs libations nocturnes.

    Pernaut lance le reoirtage. Florilège de critiques, tir à vue contre les réseaux sociaux et Internet.

    "Fausses rumeurs sur Internet"

    Sont évoqués les « les dérapages sur les réseaux que l'on appelle sociaux » avec cette langue de bois qui fait que tout est « dérapage », car la mot veut tout et rien dire.

    Bref, l'imprécision du vocabulaire se conjugue avec la partialité du commentaire. Le reportage à charge utilise les mots les plus usés et les arguments les plus éculés. Aucun respect du téléspectateur: il faut faire simple.

    Tout y passe: « les fausses rumeur sur Internet », les discussions « sans aucun encadrement », « des réseaux qui mêlent informations plus ou moins fiables et mensonges éhontés », en somme, « vraie ou pas l'information va à toute allure » car « sans modérateur, la liberté de propos est totale et les dérives faciles ».

    "Un gros n'importe quoi"

    L'apéro géant c'est surtout des victimes hospitalisés: « une soixantaine de personnes hospitalisées » et plus loin « bilan: une centaine de personnes hospitalisées et une trentaine en garde à vue ». Soixante ou cent? Le télespectateur ne le saura pas. La précision, apparemment, n'est pas de mise.

    Les personnes interviewées ont été bien choisies. Elles ont le même avis que Jean-Pierre Pernaut: ces apéros géants sont inquiétants. C'est « une grosse orgie, un gros n'importe quoi » relève une jeune fille.

    "C'est très dangereux"

    Un psychanalyste, « expert d'Internet », explique le phénomène: « on joue sur la modération entre pairs: c'est très dangereux » « ça peut aller jusqu'à la calomnie ou aux propos racistes ».

    Bien sûr, il vaut mieux regarder TF1. Là, les propos sont beaucoup plus "modérés".

  • The Economist échappe à la crise

    economist-cover.jpg

    The Economist est un des rares titres qui échappent à la crise de la presse, explique Xavier Ternisien dans une enquête fouillée, parue dans Le Temps.

    Malgré un prix de vente élevé, la majorité du chiffre d’affaires (60%) est réalisée par la publicité. L’hebdomadaire possède aussi un site internet payant, mais sa part est négligeable dans les recettes. Le groupe The Economist est détenu à 50% par le groupe britannique Pearson, qui édite notamment le Financial Times.

    Le succès de The Economist tient au sérieux des enquêtes sur l'économie, mais pas seulement.

    Très lu aux Etats-Unis, notamment après le 11 septembre 2001, il offre un regard plus large sur l'actualité: «La demande pour des informations internationales a augmenté aux Etats-Unis après les attentats de New York. The Economist propose une fenêtre sur le monde. Le fait que nous ne soyons pas américains nous confère une plus grande crédibilité.»

    Une autre spécialité du journal: les articles ne sont pas signés.

    «C’est notre marque de fabrique, justifie le patron du journal. Lorsque vous écrivez pour The Economist, vous devez justifier votre point de vue auprès des collègues qui travaillent avec vous. C’est très démocratique.»

  • C'est pour ça que vous êtes gros

    This is why you're fat, c'est un blog tout bête. Il publie juste des photos de gâteaux débordants de crême et autres mets à faire saliver. Ce blog rudimentaire (sous Tumblr) est un vrai phénomène de société, avec 2 millions de visites par mois. Un livre a été tiré de ce blog.

    Nutella ice cream sandwiches.jpg
  • Le web en temps réel est source d'erreur chez les journalistes

    chronometre.jpgLa pression du temps réel sur Internet se fait sentir chez les journalistes, rapporte le New York Times. Que ce soit dans les conférences de rédaction filmées (le TimeCast, une nouveauté) où sur Twitter, quelques bourdes ont émaillé les derniers jours.

    C'est assez pour qu'un blog média pointilleux en parle, comme le relève un article fouillé du journal.

    Une imprécision concernant Israël et un tweet hargneux envers Toyota: les dégâts du journalisme en temps réel se repèrent dans les détails. Des erreurs dues au stress et à la pression du temps réel. Et le sentiment d'être observé par le monde entier.

    Concernant Twitter et les réseaux sociaux, le NYT a édité une charte pour éviter les dérapages.

    En conclusion: la technologie est nouvelle mais les règle anciennes du journalisme s'appliquent toujours, à savoir être méfiant et vérifier les informations.

  • Les bleds sans journaux

    vallee-du-seronais.jpgBenoît Huron, qui blogue dans l'Ariège, déplore le manque de médias locaux:

    "En Séronais par exemple, l’étroitesse du territoire et la soif de potins pourraient permettre des reportages précis et intéressants. On n’a droit qu’à des bulletins administratifs insipides et à des articles de presse encore pires.

    La population est ainsi peu informée du fonctionnement réel des structures administratives et associatives qui font son environnement immédiat, laissant la voie ouverte à une culture de la rumeur et du secret. Un journalisme de proximité changerait ça."

    Les inégalités sur le territoire sont renforcées par le manque de journaux locaux de qualité. Quant aux radios ou aux télé de proximité, elles ne se sont guère développé.

    Qu'en est-il dans votre région, vous qui avez un oeil sur le journalisme local?

    Photo: le Séronais (trouvée ici)

  • Le classement des sites Internet sur mobiles

    mobile_web.jpgL'OJD a publié son premier classement des applications Internet mobile.

    Aujourd'hui, près de 12 millions de Français se connecteraient à l'Internet via un téléphone mobile, selon les derniers chiffres de Médiamétrie. Un chiffre en forte hausse ces derniers mois grâce à l'essor des « smartphones », par lesquels transite l'essentiel du trafic. Et, dans une étude récente, AT Internet annonçait qu'environ 10 % du trafic Internet provenait d'un téléphone mobile. (Les Echos)

  • L'avenir des blogs

    L'article de Jean Véronis sur la fin des blogs a fait un peu de bruit. J'en ai parlé, tout comme Matthieu. Pierre Chappaz analyse aussi le phénomène.

    Un défi est lancé aux blogueurs: quel avenir dans un écosystème dominé par Facebook et autres réseaux sociaux?

    Du contenu de qualité

    L'avenir des blogs sera basé sur leur point fort: le contenu. Et un contenu de qualité, cela va de soi. Non, cela ne va pas de soi. Comme l'explique bien l'auteur d'Ecrire pour le web, on peut générer plus de trafic avec du contenu de mauvaise qualité (selon des critères professionnels).

    Recherche d'authenticité

    Ce que l'internaute recherche, c'est bien sûr du contenu de qualité. (On le clame sur tous les tons!) Mais c'est aussi, et même surtout, une expérience de qualité. Pouvoir interagir, se lier, se passionner, toucher les autres, les rencontrer. Il y a une recherche d'authenticité.

    L'avenir des blogs passe aussi par les médias sociaux. Diffuser son contenu le plus largement possible permet de toucher un maximum de lecteurs, explique Juan. Pour Nicolas, entre Stakhanov et Boileau, il faut choisir. Autrement dit, il faut produire.

    Plaisir d'écrire

    Mais l'avenir des blogs, il ne faut pas le chercher bien loin: c'est le plaisir d'écrire.

    "A force de se concentrer sur les bénéfices qu'il y a à avoir un blog (= des articles publiés), on perd de vue les bénéfices du simple acte de bloguer - de l'utilité pour soi de cet exercice d'écriture." (Seth Godin, cité par Stéphanie Booth)

  • MGMT: des stars avec un surmoi

    0886976733926.jpgEn lisant cette interview de MGMT, comment ne pas être frappé par le côté atypique de ce groupe? Ces deux fans de musique sont devenus des stars mondiales, presque à leur corps défendant.

    Et, contrairement aux rock stars typiques, qui sombrent avec délices dans le stupre et la drogue, eux semblent avoir vécu les excès avec réticence, puis avec remords. Des stars avec un surmoi.

    Leur dernier (et deuxième) album "Congratulation" porte la trace de tout cela:

    "La chanson « Congratulations » me traînait dans la tête depuis des mois, depuis la fin de la précédente tournée. Une sorte de réponse à tout ce que nous avions vécu. L'un des résultats du craquage par lequel je suis passé a été une réflexion assez poussée sur les relations entre les gens, notamment sur ma relation avec les gens.

    En me posant un peu, je me suis rendu compte que je n'étais pas fier de moi, pas satisfait de la manière dont je m'étais comporté pendant des mois."

     

    L'album de MGMT est en écoute sur leur site.

  • Prisa, 'Le Monde', et eux

    Le_Monde_logo.pngPrisa veut prendre le contrôle du Monde, écrivait Electron libre, il y a quelques jours. Le groupe de médias espagnol Prisa, déjà actionnaire du Monde, veut accroître sa participation (Les Echos). La rédaction du Monde perd le contrôle du journal, en conclut 20 Minutes. Rue89 ajoute un point d'interrogation. A nouveau le gros temps pour Le Monde, commente Marianne. Le Figaro reste prudent: "Le Monde: Prisa monterait au capital".