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Que faire de toute cette liberté?

Marianne~Libert$E9~Eug$E8ne~Delacroix.jpgAu fond, la question que nous pose les manifestations comme les apéros géants, c'est "Que faire de notre liberté?"

Plus précisément, que faire de toute cette liberté que nous avons (ou croyons avoir) dans un monde sans repères, sans absolu, et sans limite clairement définie?

Sur Internet, notamment, ce qui est possible devient réel, parce qu'on se dit: si on peut le faire, pourquoi ne pas le faire?

Pour certains, la réponse à cette liberté angoissante (car pleine de risques) est toute trouvée: il faut interdire! Sans doute qu'il faut des interdiction, mais ça ne résoud pas le problème: ça le contient, ça le déplace.

En effet, une fois posées quelques limites, la question reste: "Que faire de notre liberté?"

photo: Tissot et Delacroix

Commentaires

  • Salut le débat sur les apéros Faccebook ,n'est qu'un prétexte démagogue: doit on supprimer aussi les bars, discothèques et autres lieux de fêtes?

    Hortefeux est extrémiste dans ses paroles et ses actes... Internet ou pas c'est un fait de société vieux comme le monde : les gosses ou autres par soucis d'économie picollent avant de sortir :-)

    Devraient on aussi supprimer les ventes de vins et autres qui enrichissent les caisses de l'état Français, idem pour les cigarettes on vend une drogue légale mais on augmente les prix :-)

    PS: vais avoir des actions sur ton blog :-)

  • @Pascal,

    Supprimer, interdire, c'est extrême comme solution. On ne tranche pas un membre pour soigner un abcès.

    Cela dit, règlementer est inévitable et même utile!

  • Après s'être contactés sur Internet, des blogueurs se réunissent régulièrement au Kremlin Bicêtre pour se saoûler la gueule. Un jour il y aura un accident, et bien sûr on attend le drame au lieu de réglementer maintenant pour prévenir le futur accident. Que de laxisme.
    Réglementons la consommation alcoolique des blogueurs !

  • @Rimbus,

    "Réglementons la consommation alcoolique des blogueurs !"

    C'est déjà fait! ;-) Le législateur, dans sa sagesse, y a pensé.

  • Dire que peut-être les prochaines émeutes ou jacqueries s'organiseront sur facebook. Ca laisse songeur ! Dans un groupe : "Prenons la Bastille".

  • Faudrait deja réglementer la consommation alcoolique sur le terrain: hypers, supersmarchés, cavistes, on fait de la pub partout en France pour l'alcool :-) C'est un nid à pognon pour l'état Français; après pensons à réglementer sur le web... Une belle hypocrisie politique quand même trop Facile. Le vrai problème c'est que la France à une vraie tradition alcoolique et les politiques ne font rien pour changer cela!

  • Que faire aussi de tout cet ennui et de toutes ces solitudes qui finissent pas avoir "besoin" du net et de ces rendez-vous où les égos se nichent dans la foule ?
    Réglementer après coup n'est que rarement une solution, c'est à peine une politique, juste un aveu.

  • @Balmeyer,

    C'est déjà le cas! Le nombre de pétitions qui ont circulé, avec quel résultat?

    @Didier,

    On peut se servir des réglementations existantes, déjà assez nombreuses.

  • La question est celle du lien social - celui-ci n'existe plus et Facebook trompe les apparences. L'alcool est un épiphénomène

  • ça me rappelle l'une des chansons du film Peau d'âne : "mais qu'allons-nous fai-re, de tout cet amour ?"
    Non ?

  • Encore une fois réglementer sur le "terrain" puis dans la foulée sur le net. Mais on l'on sait bien qu'interdire bien souvent cela à l'effet inverse :-) Demandons à ces messieurs les politiciens( dans la majorité tous alcooliques...) de réinjecter le pognon des taxes sur l'alcool pour une réglementation sur les réseaux internet...

  • @Islandais,

    C'est un peu ça!

  • Je trouve épatant que l'individualisant extrême des réseaux sociaux arrive finalement à une problématique des rassemblements. Je souligne que le besoin de sociabilisation n'est donc pas mort, bien au contraire !
    :-))

  • Alcool, clopes, drogues "douces", drogues "dures", tout en vente libre pour les majeurs MAIS dans des lieux dédiés, où la prévention et la médicalisation seraient très présentes.
    Le problème, ce n'est pas le symptôme (la défonce), mais la cause (qui reprend globalement votre question, "que faire de notre liberté ?"). Il faut accompagner les gens qui en ont besoin, permettre à tous d'avoir un usage récréatif des psychotropes, tout en gardant en tête que si le besoin de récréation est trop courant/profond, c'est qu'il y a des problèmes plus profonds.

    Mes deux centimes ^^

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