Prisa veut prendre le contrôle du Monde, écrivait Electron libre, il y a quelques jours. Le groupe de médias espagnol Prisa, déjà actionnaire du Monde, veut accroître sa participation (Les Echos). La rédaction du Monde perd le contrôle du journal, en conclut 20 Minutes. Rue89 ajoute un point d'interrogation. A nouveau le gros temps pour Le Monde, commente Marianne. Le Figaro reste prudent: "Le Monde: Prisa monterait au capital".
Commentaires
Depuis Colombani, ce journal n'est plus une référence...
Mais "des pas perdus", c'est la mégalomanie de Colombani qui a tué Le Monde !!!
La recapitalisation du Monde n'est pas une surprise !
Le 30 janvier 2008, dans L'Express, le DG de Prisa, Juan Luis Cebrian répondait sans hésiter à la question " Seriez-vous disposé à prendre seul le contrôle du titre ? " : " Si, dans l'avenir, cette opportunité nous était présentée, il va de soi que nous y réfléchirions. A condition que les actionnaires, comme la rédaction, le souhaitent. Nous ne ferons rien qui puisse aggraver la situation."
En novembre dernier, La Tribune annonçait les contacts avec Prisa pour lui céder une partie du capital de son imprimerie francilienne, afin de la moderniser.
Au fil du temps, les problèmes financiers sont devenus une habitude :
" La fin d'un Monde " : c'était le titre prémonitoire, donné en 1988, par Jacques Doléans (Samuel Tastet Editeur) trois ans après qu'André Laurens laisse l'entreprise au bord du gouffre financier à André Fontaine, à une époque où la BNP perfusait le journal...
En 2000, Patrick Eveno prend le relais, dans " Le journal Le Monde, une histoire d'indépendance " (Editions Odile Jacob) rappelle les mésaventures de L'Européen, les Cahiers du Cinéma, Midi Libre...
Dans cette histoire du "Monde", n'ayons pas la mémoire courte !