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The Economist échappe à la crise

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The Economist est un des rares titres qui échappent à la crise de la presse, explique Xavier Ternisien dans une enquête fouillée, parue dans Le Temps.

Malgré un prix de vente élevé, la majorité du chiffre d’affaires (60%) est réalisée par la publicité. L’hebdomadaire possède aussi un site internet payant, mais sa part est négligeable dans les recettes. Le groupe The Economist est détenu à 50% par le groupe britannique Pearson, qui édite notamment le Financial Times.

Le succès de The Economist tient au sérieux des enquêtes sur l'économie, mais pas seulement.

Très lu aux Etats-Unis, notamment après le 11 septembre 2001, il offre un regard plus large sur l'actualité: «La demande pour des informations internationales a augmenté aux Etats-Unis après les attentats de New York. The Economist propose une fenêtre sur le monde. Le fait que nous ne soyons pas américains nous confère une plus grande crédibilité.»

Une autre spécialité du journal: les articles ne sont pas signés.

«C’est notre marque de fabrique, justifie le patron du journal. Lorsque vous écrivez pour The Economist, vous devez justifier votre point de vue auprès des collègues qui travaillent avec vous. C’est très démocratique.»

Commentaires

  • Mais donc, ce que dit le patron de The Economist, vous y souscrivez ? Je ne suis pas un grand connaisseur de cette publication, mais je trouve que les arguments sont un peu courts...

  • Pour rebondir sur armlcv : la situation de la presse anglaise, est notamment de ses magazines, aussi très particulière. Ne serait-ce que par les habitudes de lecture anglo-saxonnes (supérieures aux nôtre), le design de leur impression chez eux...

    Pour s'en rendre, jetez un oeil au rayon presse étrangère dans un kiosque prochainement ou un Relais H en gares : vous verrez que les mags anglo-saxons sortent du lot, dès la couverture. Toujours très soignés, originaux, accrocheurs. Un peu comme la comparaison entre les mondes de l'édition, des deux côtés de l'Europe.

    Côté mags éco, je ne vois en France que Enjeux/Les Echos qui se soit hissé au niveau, tout du moins dans la qualité esthétique du support. Après, pour le contenu, c'est question d'appréciation... Mais il est par exemple moins austère que Challenges.

  • @Laurent,

    Oui, tu fais bien de souligner le caractère esthétique de la réussite.

    Cela dit, The Economist est de très haut niveau. Mais leurs analyses sont orientées idéologiquement (très libéral) et ils n'ont fait aucune "auto critique" après la crise. Idem pour la présidentielle française: ils ont opté pour un candidat et s'en sont plus ou moins détourné après.

    Bref, The Economist est une bible, mais qui ne dit pas toujours la vérité.

  • je suis tombe par hasard sur votre site tres interessant ! ! Un petit bonjour d’une personne qui vous a toujours apprecié

  • En voilà une note qui fait plaisir!
    Vivement les suivantes ^^

  • Merci pour l’effort que vous avez consenti en créant ce site, une information mieux partagée c’est aussi cela une des valeurs de la démocratie... si je puis faire quoique ce soit pour aider ce site j’en serai ravi.. Bonne continuation !

  • Bravo au webmaster pour ce site que je viens de découvrir. Il est vraiment super intéressant

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