La pression du temps réel sur Internet se fait sentir chez les journalistes, rapporte le New York Times. Que ce soit dans les conférences de rédaction filmées (le TimeCast, une nouveauté) où sur Twitter, quelques bourdes ont émaillé les derniers jours.
C'est assez pour qu'un blog média pointilleux en parle, comme le relève un article fouillé du journal.
Une imprécision concernant Israël et un tweet hargneux envers Toyota: les dégâts du journalisme en temps réel se repèrent dans les détails. Des erreurs dues au stress et à la pression du temps réel. Et le sentiment d'être observé par le monde entier.
Concernant Twitter et les réseaux sociaux, le NYT a édité une charte pour éviter les dérapages.
En conclusion: la technologie est nouvelle mais les règle anciennes du journalisme s'appliquent toujours, à savoir être méfiant et vérifier les informations.
Commentaires
Oui, enfin, faut pas exagérer non-plus. C'est l'image que les gens de l'extérieur ont du métier. Vu de l'intérieur, ce stress n'existe pas. C'est une pure invention de nos détracteurs. Quand aux tweets, ont est totalement libres
@Lolo,
Il y a une grande différente entre les journalistes français et les américains quant à l'utilisation de Twitter. En France, c'est plus relâché.
Bonjour
Le goût des rédactions pour le scoop n'est un secret pour personne et la crainte des journalistes de voir ce nouveau média qu'est internet leur griller la priorité non plus.
La différence c'est que l'internaute lambda qui balance ce qu'il veut sur la toile n'a pas la prétention d'être un pro. de l'info, alors que le journaliste qui reprend cette info. à son compte sans vérifier les sources et prétend faire du journalisme commet une faute professionnelle et n'a aucune excuse.
Après ça les médias traditionnels auront beau jeu de dénigrer internet pour ses excès, ce dernier change la donne en matière d'information et pousse à la faute un journalisme qui à mon avis n'a pas attendu l'avènement du web pour utiliser la rumeur et faire de la désinformation.