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  • Twitter et les sources qui parlent toutes seules

    Récemment, deux députés se sont laissés allés à tweeter des informations entendues lors de réunions à huis clos (@SI).

    Et cette liberté prise par des sources d'information irrite certains journalistes. Grâce à Twitter, les sources se passent d'intermédiaire.

    Pour Jean-Michel Aphatie, il importe de remettre en perspective ces "gazouillis". Et cela, seul le journaliste peut le faire.

    Ce travail s’inclut plus harmonieusement dans un ordre démocratique. Celui dont c’est le métier tente de raconter une scène, de la mettre en perspective, donc d’informer l’opinion. Quand un acteur de la scène publique se livre à ce travail, à chaud, dans l’immédiateté, il ne fait rien d’autre qu’occuper un champ qui n’est pas le sien pour effectuer une tâche qui n’est pas sienne. Attitude spectaculaire certes, mais peu recommandable.

    A lire aussi: Les pépiements de l'AFP (low blogging)

  • La fin du "Chauffeur de buzz"

    chauff buzz.jpgLe Chauffeur de buzz a fermé. Ce site français a prospéré pendant des mois en surfant sur tous les buzz possibles. Des millions de pages vues à la clé.

    Et, aujourd'hui que ce site a cessé d'émettre (pas de larmes: son propriétaire, Romain Casolari gère des dizaines de sites). Ca n'a pas empêché certains de se réjouir, expliquant que le site Chauffeurdebuzz aurait été victime de Google, qui l'aurait déclassé.

    Romain Casolari, avance une autre explication sur son Twitter: "j'arrête cdb, trop chronophage. 4 ans que je blogue dessus toutes les nuits de minuit à 4h..."

  • Claude Perdriel: "Internet, aucune éthique, aucun contrôle"

    Claude Perdriel, propriétaire du Nouvel Obs et candidat au rachat du Monde, publie un article dans Challenges. Et il donne dans la critique d'Internet:

    "Internet peut-il jouer ce rôle? En théorie, c'est l'univers de la liberté. Dans la réalité, c'est celui des citations et rumeurs infondées. Aucune éthique, aucun contrôle, aucun moyen de démentir la fausse nouvelle. C'est pire encore que l'absence de régulation financière."

    Ce que dit Perdriel est-il juste? Vérifions point par point (vos avis sont les bienvenus):

    • Citation: vrai! Mais il faut souligner que les grands médias basent leur modèle économique sur la duplication de nouvelles.
    • Rumeurs infondées: faux! La plupart des rumeurs "infondées" sont venues des grands médias.
    • Aucune éthique: Faux! Les journalistes sur le net ont la même éthique que les journalistes offline. Les internautes, même s'ils sont amateurs, apprennent petit à petit la néthique.
    • Aucun contrôle: Vrai! Effectivement, le web est un espace économique relativement peu contrôlé. Mais vaut-il mieux un excès de contrôle ou un exscès de liberté?
    • Aucun moyen de démentir la fausse nouvelle: Vrai et faux! Chacun peut publier un article pour démentir une rumeur, mais il est vrai que lorsque un buzz est lancé, c'est difficile de l'arrêter.

    NB: En revanche, l'autre partie de la démonstration de Perdriel est fort juste, quoique alarmante: "Le danger aujourd'hui est que, n'ayant pas fait les réformes nécessaires et sans moyens financiers, la presse et ses lecteurs tombent entre les mains des pouvoirs de l'argent, du politique ou du CAC 40, dont les intérêts sont liés".

     

  • 'I can has Cheezburger": le succès dupliqué

    star.jpg

    Ben Huh est devenu célèbre grâce à son site I can has cheezburger, qui publie des photos humoristiques de chats. Succès décliné en une cinquantaine de sites.

    Et en lisant l'article que le New york times lui consacre, j'ai la curieuse impression de relire celui de Time, publié l'an dernier, dont j'ai parlé. Impression, aussi, que les journalistes sont fascinés par ce site de pur divertissement, dont le propriétaire dit qu'il a été rentable dès le premier jour.

  • Ces gadgets qui détruisent notre attention

    Intéressant, cet article du New York Times, qui pointe les effets sur le cerveau des nouvelles technologies.

    Les scientifiques disent que le fait de jongler avec les e-mails, les appels téléphoniques et d'autres informations peut changer la façon dont les gens pensent et se comportent. Notre capacité à nous concentrer est minée par toutes ces informations.

    Alors que certains croient qu'on est plus productif en faisant plusieurs choses à la fois, des études semblent démontrer le contraire.

    «La technologie reprogramme notre cerveau», a déclaré Nora Volkow, un des scientifiques de premier plan dans l'étude du cerveau. Elle et d'autres chercheurs comparent l'attrait de la stimulation numérique moins à celle des drogues et d'alcool que de la nourriture et du sexe, qui sont essentiels, mais contre-productifs en excès.

    En 2008, les gens ont consommé trois fois plus d'informations qu'ils ne le faisaient en 1960. Et ils déplacent constamment leur attention. Les utilisateurs d'ordinateurs changent de tâches ou consultent leurs e-mail ou d'autres programmes près de 37 fois par heure, selon une nouvelle étude. Plus que jamais, le web est un outil convivial qui tend à devenir toxique.

  • Ce qu'on cherche et ce qu'on trouve

    Quand on va sur les réseaux sociaux, on cherche quelque chose et on trouve autre chose.

    C'est comme l'histoire du gars qui donne ce qu'il n'a pas à quelqu'un qui n'en veut pas. Ca arrive tout le temps, il parait.

    Que cherche-t-on sur les réseaux sociaux? Et qu'est-ce qu'on y trouve?

  • L'abondance stimule-t-elle la curiosité?

    frugalite.jpgSur Internet (et ailleurs) l'information est toujours plus abondante. D'une certaine façon c'est stimulant: toutes ces informations, ces titres, ces liens donnent envie de cliquer et d'en savoir plus.

    Mais d'un autre côté, l'abondance engendre la satiété, la fatigue, voire le dégoût.

    C'est peut-être une question de personnalité: pour les uns l'abondance ouvre l'appétit, pour les autres, la diète médiatique est nécessaire.

  • L'iPad et le nitrate d'ammonium

    iPad.jpgLa révolution industrielle a d'abord été possible grâce à la révolution agricole, elle-même possible grâce à l'augmentation des rendements.

    C'est une des choses que nous apprend le livre Super Freakonomics.

    "S'il fallait, parmi tous les facteurs qui ont permis cette progression fulgurante, n'en citer qu'un seul, ce serait le nitrate d'ammonium, un engrais étonnamment efficace et bon marché. Il serait à peine exagéré de dire que le nitrate d'ammonium nourrit la planète."

    Ces derniers temps, on a lu énormément d'articles suggérant que l'iPad pourrait bien sauver la presse.

    Rupert Murdoch, pour ne citer que lui, pense que l'iPad pourrait  sauver l'industrie des journaux (source).

    Est-ce que l'iPad sera à la presse ce que le nitrate d'ammonium est à l'agriculture? Possible. Mais il y a une différence entre les deux: le nitrate d'ammonium ne proclame pas partout qu'il va nourrir la planète, il le fait.

  • Se faire recruter grâce à Internet

    Une présentation fort bien faite d'Emilie Eogez.

  • Chatter sur Twitter: "journalistes s'abstenir!"

    Vendredi dernier, le Dalaï lama a chatté avec des internautes chinois (Mashable). Twitter est censuré en Chine, mais les internautes peuvent y avoir accès avec des applications tierces.

    Cette discussion est un exemple de désintermédiation permise par les médias sociaux. La personne communique directement avec son audience, sans journalistes pour effectuer la médiation.

    Sébastien Chabal a aussi organisé son chat sur Twitter (Starwizz). Et il a insisté sur ce point: "journalistes, merci s'abstenir".

    Reste à savoir si les personnalités ont à gagner en organisant sans interdémédiaire leur relation avec le public. Ca n'est pas évident, surtout en cas de communication de crise.

    chabal.jpg

     

  • Qu'est-ce qu'un bon article? (1)

    Qu'est-ce qu'un bon article?

    Un article qui est lu?

    • Dans ce cas, l'article que je viens de publier en est un. Il a attiré des centaines de lecteurs. Mais, à mon avis ce n'est pas un bon article... Juste une blague. Du buzz. Comme le dit Guy, ce qui fait le buzz, ce n'est pas le contenu le plus intéressant.
    • Cet article, en revanche, m'a demandé des heures d'écriture. Il a été lu par quelques dizaines de lecteurs. Pour autant, je suis content de l'avoir écrit.
    • Enfin, un de mes billets a été repris dans la revue de web du Monde. Je me suis dit: serait-ce un bon article? Je l'ai écrit dans le style de Seth Godin: article bref où on développe une idée en peu de mots. Mais de là à parler de bon article!

    Thierry Crouzet constate: "la blogosphère s’assèche par manque de motivation des blogueurs, par manque de récompenses, par une trop grande attirance pour les médias traditionnels, par le refus d’être auteur et de s’engager dans la création d’une œuvre originale, ce qui implique un lent processus de maturation et d’inévitables traversées du désert."

    Je pense qu'il a raison sur le manque de motivation, mais tort sur l'"assèchement"! L'expression de citoyens sur Internet n'en est qu'à ses débuts.

    Il y a plein d'auteurs! Tous, comme Nicolas, ont chevillée au corps une véritable rage de l'expression, lui qui écrit:

    "Je n’ai jamais prétendu croire en une quelconque utilité des blogs politiques à part me permettre d’y balancer la rage dont au sujet de laquelle je déborde."

    (à suivre)

  • Comment écrire un billet en 10 secondes grace à Twitter search

    Ecrire un billet de blog c'est facile! Vous rentrez un mot clé bien choisi dans le moteur de recherche de Twitter, vous appuyez sur Entrée et hop, vous faites une capture d'écran.

    Exemple: avec les mots "10 conseils". Vous obtenez un bel article avec des conseils pour les entrepreneurs.

    Mais vous pouvez le faire avec "comment faire" ou avec "justin bieber" ou "lady gaga" ou "apéro géant". A chaque fois, le résultat est étonnant.

    10 conseils.JPG ou