Récemment, deux députés se sont laissés allés à tweeter des informations entendues lors de réunions à huis clos (@SI).
Et cette liberté prise par des sources d'information irrite certains journalistes. Grâce à Twitter, les sources se passent d'intermédiaire.
Pour Jean-Michel Aphatie, il importe de remettre en perspective ces "gazouillis". Et cela, seul le journaliste peut le faire.
Ce travail s’inclut plus harmonieusement dans un ordre démocratique. Celui dont c’est le métier tente de raconter une scène, de la mettre en perspective, donc d’informer l’opinion. Quand un acteur de la scène publique se livre à ce travail, à chaud, dans l’immédiateté, il ne fait rien d’autre qu’occuper un champ qui n’est pas le sien pour effectuer une tâche qui n’est pas sienne. Attitude spectaculaire certes, mais peu recommandable.
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