Récemment, deux députés se sont laissés allés à tweeter des informations entendues lors de réunions à huis clos (@SI).
Et cette liberté prise par des sources d'information irrite certains journalistes. Grâce à Twitter, les sources se passent d'intermédiaire.
Pour Jean-Michel Aphatie, il importe de remettre en perspective ces "gazouillis". Et cela, seul le journaliste peut le faire.
Ce travail s’inclut plus harmonieusement dans un ordre démocratique. Celui dont c’est le métier tente de raconter une scène, de la mettre en perspective, donc d’informer l’opinion. Quand un acteur de la scène publique se livre à ce travail, à chaud, dans l’immédiateté, il ne fait rien d’autre qu’occuper un champ qui n’est pas le sien pour effectuer une tâche qui n’est pas sienne. Attitude spectaculaire certes, mais peu recommandable.
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Le Chauffeur de buzz a fermé. Ce site français a prospéré pendant des mois en surfant sur tous les buzz possibles. Des millions de pages vues à la clé.
Sur Internet (et ailleurs) l'information est toujours plus abondante. D'une certaine façon c'est stimulant: toutes ces informations, ces titres, ces liens donnent envie de cliquer et d'en savoir plus.
La révolution industrielle a d'abord été possible grâce à la révolution agricole, elle-même possible grâce à l'augmentation des rendements.