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L'abondance stimule-t-elle la curiosité?

frugalite.jpgSur Internet (et ailleurs) l'information est toujours plus abondante. D'une certaine façon c'est stimulant: toutes ces informations, ces titres, ces liens donnent envie de cliquer et d'en savoir plus.

Mais d'un autre côté, l'abondance engendre la satiété, la fatigue, voire le dégoût.

C'est peut-être une question de personnalité: pour les uns l'abondance ouvre l'appétit, pour les autres, la diète médiatique est nécessaire.

Commentaires

  • Mais d'un autre côté, l'abondance engendre la satiété, la fatigue, voire le dégoût.
    Ce n'est pas l'abondance qui engendre la lassitude, si je puis me permettre, mais l'absence de tri. Qui lit les 500 ou 1000 commentaires d'un article de journal, d'un billet ? Imaginons que tous les manuscrits envoyés à tous les éditeurs se retrouvent en librairie. D'immenses tables croûleraient sous le poids des piles, où l'on ne saurait plus quoi choisir, où l'on passerait d'un écrit illisible à un bon roman qu'on ne remarquerait pas, dans le lot.

  • @Suzanne,

    Oui, tu as raison. Mais qui fait le tri? Moi ou un autre?
    Et jusqu'à quel point faut-il trier?

  • L'abondance permet de picorer, de sélectionner... non ?

  • Oui, mais pour approfondir, on fait comment?

  • Je ne sais pas.

    Avec des portails, des sélections, des "le meilleur du Net" ? oui, mais fait par qui, sponsorisé par qui ?

    La tentative de Vendredi était intéressante: écumer le Net à la recherche des meilleurs billets, et les proposer à la lecture. Oui, mais c'était un journal, et donc pas de liens immédiatement cliquables. En outre, les articles étaient souvent des découpages, et réécrits. Et au bout d'un moment, on retombe toujours sur les mêmes internautes.

    Est-ce que le meilleur des blogs, c'est l'information ? Si on enlève les informations qui ne sont que des échos lus ou entendus dans la presse, à la télé, à la radio, qu'est-ce qui reste? De la réflexion personnelle dont l'intérêt... dépend du blogueur et de sa faculté à se démarquer des discours similaires, la vie locale et le blogueur qui parle de son travail, ce qui est parfois très intéressant (encore une fois, ça dépend du blogueur. Je préfère pour ma part les "tranches de vie" dans les blogs de professeurs ou d'agriculteurs que les billets de réflexion, les paragraphes politiques, c'est plus édifiant à tous points de vue)

  • @Suzanne,

    Donc, c'est chaque personne qui doit faire le tri.
    Et, comme tu le dis, cette abondance est plutôt stimulante. Sans les blogs, tu ne lirais pas ces les "tranches de vie".

  • C’est à nous de faire le tri, ce qui peut provoquer un peu de panique, voir un sentiment de trop plein.

    Mon point de vue est qu’il faut être ultra casanier : partir à la découverte de centaines de blogs, ça ne sert à rien. Il faut être « fidèle » : suivre les mêmes blogs, car l’intérêt d’un blog augmente sur la durée, et ajouter un blog à ses favoris de manière raisonnée. Une fois le sentiment dissipé de lire et d’être lu en retour (qui n’ pas fait ça au début, inconsciemment ?), une fois évacué l’attrait de la profusion, il faut faire l’inverse, il faut que lire un blog ait un intérêt incontestable : information, atome crochu, sympathie, pertinence. Sinon, il m’arrive de dire, de manière injuste, forcément : « mais vous pourriez pas vous taire tous autant que vous êtes ? » Il faut bloguer décroissant !

  • Bonjour,

    Nous souhaiterions pouvoir rentrer en contact avec vous et ainsi vous tenir au courant de nos actualités.

    Cordialement,

    Reporters sans frontières

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