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  • Muckrack, Tweest, Tweetmeme: filtrez-moi ça!

    Tweet.jpg

    • Muckrack est un portail réunissant les fils Twitter des journalistes de 37 médias et agences de presse (en anglais). On peut choisir de ne garder que les liens sélectionnés par les journalistes, classés par popularité, par exemple.
    • Tweest, c'est un peu la même chose. C'est en français, donc plus abordable a priori, mais c'est juste une liste de listes Twitter.

    Reste à savoir, comme se le demande Cédric, si ça sert à quelque chose...

    • Tweetmeme est un site qui propose les messages les plus retweetés. Avec la fonction search, on peut filtrer.

    Vous avez mieux?

  • Que reste-t-il de l'éthique hacker?

    L'éthique hacker, c'est tout d'abord un livre, publié en 2001 par Pekka Himanen.

    Comment définir cette éthique, faite de collaboration, de partage, de créativité et de gratuité?

    L'éthique hacker s'est développée dans le milieu des programmeurs. Linus Torvalds, l'inventeur de Linux, s'est très tôt reconnu dans ces valeurs. Les personnes qui travaillent à construire les logiciels libres le font par passion. Ils sont imprégnés de cette éthique hacker.

    La passion avant tout

    ethique hacker.jpgL'éthique hacker s'oppose à l'esprit du capitalisme, tel que défini classiquement (Max Weber).

    Dans l'esprit du capitalisme les valeurs suprêmes sont le travail et l'argent. Le travail est considéré comme un moyen de « salut », au sens religieux du terme.

    L'éthique hacker, au contraire, ne place pas l'argent au-dessus de tout. La valeur suprême c'est la passion. « Dans la version hacker du temps flexible, différentes séquences de vie comme le travail, la famille, les amis, les hobbies, etc… sont mélangées avec une certaine souplesse de telle sorte que le travail n’occupe jamais le centre. » (Himanen)

    Créativité, liberté, sentiment d'être utile

    Les sept valeurs dominantes de l’éthique du capitalisme sont : l’argent, le travail, l’optimalité, la flexibilité, la stabilité, la détermination et le contrôle du résultat.

    Les sept valeurs de l’éthique hacker peuvent, à leur tour, être résumées ainsi : la passion, la liberté, la motivation de l’acte n’est pas l’argent, mais la valeur sociale et une dimension d’ouverture, la néthique définie par les valeurs d’activité et d’attention à l’égard des autres, et enfin la valeur suprême, la créativité.

    L'éthique hacker et le profit

    Pour les hackers, le loisir n’a pas plus de sens que le temps de travail. Leur attrait dépend de la façon dont on les occupe. Dans l’optique d’une vie sensée, la dualité travail/loisir doit être abandonnée. Tant que nous vivons notre travail ou notre loisir, nous ne vivons pas vraiment. Le sens ne peut pas être trouvé dans le travail ou le loisir mais découle de la nature de l’activité elle -même. De la passion, de sa valeur sociale, de la créativité.

    Aujourd'hui, cet «éthique hacker _ cet esprit d'Internet _ a été récupéré avec profit par les grandes entreprises. En fait, ce sont les consommateurs qui font le travail et créent la valeur. Des sociétés comme Google, mais aussi Facebook ou Twitter, comptent sur le « travail » des utilisateurs pour générer du profit. Les utilisateurs voient leur avantage: les services leur sont utiles.

    Le travail du consommateur

    Les entreprises font du profit, les consommateurs coopèrent. Mais ni les uns ni les autres ne se revendiquent d'un quelconque esprit hacker.

    La collaboration entre les blogueurs est réelle. Elle se fait dans un esprit proche de l'éthique hacker. On crée par passion. On échange, on partage, on porte attention à ce que font les autres, et tout cela uniquement par passion. Mais, aujourd'hui, que reste-t-il de l'état d'esprit des pionnier du web? L'état d'esprit des blogueurs n'at-il pas évolué ces dernières années?

    Cela dit, pour ces personnes qui se retrouvent dans l'éthique hacker, la question du financement se pose. Regardons les choses en face: qui sont les hackers, les adeptes des logiciels libre? Comment ont-ils trouvé le moyen de financer le travail gratuit?

    Médias et annonceurs

    Le plus souvent, ces personnes sont des salariés de grandes entreprises. Ils travaillent pour Microsoft et développent Linux pour le plaisir. Est-ce qu'il n'y aurait pas un secret honteux au royaume utopique de l'éthique hacker?

    Dans l'écosystème médiatique, d'autres acteurs (sites d'informations, portails, agence de communication, professionnels de la pub, etc.) ont des visées plus pécuniaires. Pour eux, l'attention a une valeur. Cette valeur se crée par l'intervention d'un troisième acteur: l'annonceur.

    Les start-up et le Messie

    L'annonceur est attendu comme le Messie. Beaucoup de services web 2.0 se développent. Des start-up enthousiastes carburent pendant des mois. Et quand on leur demande comment ils vont croûter, ils vous répondent: nous attendons le Messie.

    C'est notamment, ce qu'écrit Jaron Lanier dans son dernier livre You're not a gadget (un compte-rendu sur Slate.fr)

    "Notre divertissement favori attend son Messie qui justifiera sa cotation à un milliard de dollars. «Le seul espoir d'un réseau social, d'un point de vue financier», écrit Lanier, «c'est la formule magique qui fera que la violation de la vie privée et de la dignité deviendront acceptables.» Avez-vous récemment jeté un œil à vos paramètres de vie privée? Lanier s'est révélé prophétique sur ce coup-là."

    Bref, voici quelques réflexion qui me viennent à la lecture de cet ouvrage, maintenant classique. A confronter avec le livre de Jaron Lanier, sorti récemment. Ces livres nous posent cette question: que reste-t-il de l'esprit d'Internet et de l'éthique hacker?

  • Les enfants américains et les médias

    La consommation de médias n'a jamais été aussi élevée qu'aujourd'hui chez les jeunes Américains. Elle s'élève en moyenne à 7 h 30 par jour, selon une étude de la Kaiser Family Foundation (à télécharger)

    Les enfants font un usage multitâche des médias: ils regardent la télévision en téléphonant, ou écoutent la radio en utilisant leur ordinateur. Cela porte l'exposition aux médias à plus de 11 h par jour pour les jeunes de 11 à 18 ans.

    La télé reste le média numéro un (4 h 30 par jour), devant l'écoute de la musique (2 h 30), l'ordinateur (1 h 30) et les jeux vidéos (1 h 15).

    (New York Times)

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  • Internet, révolution culturelle?

    internet-revolution.pngUn numéro de Manière de voir (le Monde diplomatique) est consacré à Internet.

    Intéressant, notamment, cet article de Jean-Marc Manach "Les bidouilleurs de la société de l'information".

    Les bidouilleurs sont aussi appelés les hackers. "L’objectif des hackers n’est pas de favoriser les cambriolages ou les usurpations d’identité, mais simplement d’alerter sur l’inefficacité et / ou sur les atteintes imprévisibles — mais dont certaines sont d’ores et déjà avérées — à la vie privée et aux libertés provoquées par ces technologies dans lesquelles on investit massivement."

    Serge Halimi, directeur du Monde diplomatique, écrite: "Dans les reproches adressés à Internet, on décèle souvent autre chose qu’une inquiétude légitime devant les modes d’acquisition du savoir et de transmission de l’information : l’effroi que le magistère de quelques barons du commentaire touche à son terme. [...] Mais un jour, des sans-culottes ont débarqué avec leurs claviers…" (cité par Hugo Roy)

    A un moment où Internet menace de se "verrouiller" (loi Hadopi, sites d'information aidés par l'Etat et tentés d'opposer leur "légitimité" à la fureur des sans culottes du web _ vous et moi), on peut se demander: qu'en est-il de cette "révolution culturelle"?

  • Une année en 60 secondes

     

    trouvé chez Zawap

  • Avec Philippe Val à France Inter, qu'est-ce qu'on se marre

    Il ne faut jamais oublier que la formation de base de Philippe Val, c'est le comique.

    C'est pour ça qu'aujourd'hui, s'il juge "inacceptable" (Libé) une chronique de Stéphane Guillon (vidéo ci-dessous), c'est le patron de France Inter qui parle, mais c'est aussi le comique.

    Dresseur de clowns, c'est ingrat comme métier.

    Philippe Val nous avait fait rire dans le rôle du défenseur de la liberté d'expression contre les barbus. Revendiquer le droit de rigoler et aller devant les tribunaux, c'était drôle!

    Et puis, il a eu affaire du dessinateur Siné. Philippe Val lui a démontré que son comique était périmé. Siné, convaincu par son patron, a pris la porte.

    Avec Stéphane Guillon, le problème est plus épineux. Le gars n'est ni un vieux grincheux ni un barbu fanatique. C'est un comique dans la force de l'âge, populaire et incontrôlable.

    Stréphane Guillon est un comique pur: il tape sur tout ce qui bouge. DSK, Sarko, ses patrons à France Inter. Il cartonne tout ce qui détient du pouvoir. Il grossit le trait, caricature les défauts des grands hommes.

    Et Philippe Val, le comique devenu chef, resemble à un adjudant qui glapit des ordres avec fureur. Ah, qu'est-ce qu'on se marre à France Inter!

     

  • Fabio Volo , ou le triomphe du non-écrivain

    (Ce billet est écrit en partenariat avec Courrier international)

    1001-FabioVolo-90.jpgFabio Volo est un écrivain qui rencontre un grand succès en Italie, nous rapporte Courrier international. Son secret: être le reflet d'un homme quelconque. Son précédent livre, Le jour de plus, a dépassé le million d'exmplaire.

    Effet miroir

    “Je suis un non-écrivain” : c’est ainsi que se définit cet ancien boulanger et ancien barman de 37 ans. “Je soulage une sorte de créativité, une recherche de l’équilibre, un besoin de bien-être.”

    Avec Fabio Volo, l'effet-miroir fonctionne. Le lecteur, lorsqu’il referme le roman de Fabio Volo, est persuadé qu’il aurait pu l’écrire lui, car il a éprouvé les mêmes sensations, lu les mêmes livres, vu les mêmes films, aimé plus ou moins les mêmes femmes, livré les mêmes batailles entre copains.

  • Le syndrome du poisson rouge

    L'amie Agnès Maillard vient de publier Le Syndrome du poisson rouge, un ensemble de chroniques.

    poisson rouge.jpgJe me souviens de la fois où j'ai découvert le blog du Monolecte. Je m'en souviens clairement, même si ça fait des années que je lis ce blog.

    Deux choses m'ont frappé: le design du blog et le nombre important de commentaires, tous plus passionnés les uns que les autres. Et comme je débutais dans le blogging (c'était au début de l'année 2005), cet objet bloguant non identifié m'a fortement intrigué.

    Le design: si je me souviens, il était à tonalité verte, très singulier. Le Monolecte; d'ailleurs, n'a changé de design qu'une fois pendant toutes ces années, après une refonte en 2005.

    Comme je le disais, je ne connaissais pas les blogs, donc je trouvais en celui-ci quelque chose d'étrange. Aujourd'hui je le classerais peut-être dans une catégorie, posant sur cette étrangeté l'étiquette « logiciel libre », esprit « cyber punk », sociologie... Finalement, avoir peu de connaissance a un avantage: on reste ouvert à la nouveauté.

    Ce qui m'intriguait aussi c'était l'identité masquée de l'auteur. Quoi, Monolecte? Qui est ce personnage? Où crèche-t-il et quels sont ses us? Visiblement, l'individu était rugueux: coups de gueule, châtiment à l'égard des trolls, dissertations approfondies sur l'injustice sociale. On n'était pas chez les footeux, ni chez les geeks, encore moins chez les Marie-Chantal.

    Et, pourtant, le climat de ce blog, pour éruptif qu'il fut, n'était point inhospitalier. Rien à voir avec ces blogs toxiques que je fréquentais en me maudissant de le faire. Ces lieux virtuels dégoulinants de la vanité de leur auteur, de l'obséquiosité de la cour rampante d'icelui, et de l'agressivité malsaine des trolls pullulants qui hurlaient leur mal être dans des discussions infinie bien après que le point de Godwin fut atteint.

    Non, le blog du Monolecte était instructif, il me faisait (et me fait toujours) réagir, même quand je n'étais pas d'accord avec lui. Et quand, par la suite, je suis entré en contact avec Agnès (par l'intermédiaire du réseau, uniquement), la personne s'est toujours montrée attentionnée, réfléchie et indulgente. Avec, en elle, une qualité que bien peu on su garder intacte: la capacité de s'indigner contre les injustices.

    Bref, en apprenant qu'Agnès s'apprêtait à publier Le syndrome du poisson rouge, j'ai repensé à ces moments de lecture agréables. Mais aussi à nos collaborations amicales sur les blogs Equilibre précaire et Le Monde citoyen _ deux projets qui ont éclos en 2006-2007.

    Pour le Monde citoyen, lancé par Nicolas Voisin, je garde un souvenir des discussions que nous avons eu, avec une dizaine de blogueurs: discussions passionnées, souvent décousues, toujours profitables.

    Pour Equilibre précaire, un blog collectif sur le travail précaire, que j'ai lancé il y a deux ans, les discussions ont été intéressantes également. Agnès s'est montrée sans doute la plus motivée par le projet. Ce blog s'est plus ou moins arrêté mais les archives continuent d'attirer des lecteurs.

    Tout ce temps passé à échanger, discuter, enrager contre la situation présente, tenter d'imaginer autre chose, tout ce temps n'a pas été perdu, aucontraire. Il a été vécu, incarné, senti. Il a été productif parce que, dans le cours de la discussion, nous nous aidons, les uns les autres, à mettre en forme nos idées. C'est un enrichissement mutuel. Et, enfin, il arrive que le travail, avec le temps, produise une œuvre, disons le mot. Et ça ne fait que commencer.

  • Des "commissaires d'exposition" du web pour organiser l'information

    curator.jpg

    Internet est un gigantesque musée, mais il faut accrocher les tableaux soi-même. Une nouvelle fonction est en train d'émerger, pour palier ce problème: on les appelle "digital curator", "content curator", ils sont l'équivalent d'un commissaire d'exposition dans le domaine de l'art et des musées.

    Sur Internet, il y a du contenu, toujours plus de contenu. Des textes, des vidéos, des images, du son. Toutes ces informations ne valent que si ont peut entrer en contact avec elles. Sinon, elles s'entassent, oubliées, comme des archives que plus personne ne lit.

    On peut faire un parallèle avec le monde des musées.

    Un musée, c'est un ensemble d'objets d'arts, accumulés au fil du temps, et réunis en un lieu. Pour donner un sens à cet ensemble, le rôle des conservateurs et des commissaires d'expositions (curator, en anglais) est nécessaire.

    Ils réunissent tous ces objets en sous ensembles cohérents: des collections, des expositions temporaires, etc. Mais ils font plus: ils aident le public à entrer en contact avec les oeuvres. Ils valorisent le contenu des musées, ils font vivre les collections.

    Les sites Internet sont devenus tellement touffus, avec une telle masse de contenu, qu'il est nécessaire d'organiser ce contenu. La fonction de "digital curator" (je vous laisse imaginer la traduction en français) est de donner une cohérence à ce contenu. On peut souligner l'intérêt économique de ce travail: si les sites d'information peinent à gagner de l'argent avec l'actualité, peut-être qu'ils deviendraient rentables grâce à leurs archives.

    Voici quelques exemple de sites web dans lesquels le contenu est traité à la façon d'une exposition, par des "curators":

    Il s'agit d'une section du site du New York Times, où les sujets sont classés par ordre alphabétique, comme dans une encyclopédie. Les lecteurs ont ainsi un accès facile aux archives. Sur 14 000 sujets, les lecteurs ont accès aux articles, images et documents.

    • Listes Twitter:

    Le site Listorious recence les principales listes Twitter réalisées par les utilisateurs. Chaque créateur de liste est un "curator" (c'est le terme employé sur le site). Les personnes qui réalisent des listes sont des commissaire d'une exposition virtuele. Ils réalisent des expositions que les utilisateurs de Twitter sont invités à visiter.

    • Blog:

    L'auteur d'un blog est un "commissaire d'exposition", au sens où il sélectionne et assemble des contenus. Tous ces contenus sont rassemblés rassemblés autour d'une même thématique. (A lire: 10 idées pour tirer parti des archives de votre blog)

    Ce service permet d'organiser le web: l'utilisateur sauvegarde des pages web, symbolisée chacune par un icone en forme de perle. En assemblant des perles, il compose un arbre à perle. Chaque arbre à perle est une petite exposition.

    • Netvibes (pages publiques):

    On peut voir, par exemple, ce qu'a fait l'écrivain François Bon, avec sa page netvibes; où il propose un choix de blogs littéraires. (signalé par Martine Silber)

    Ce blog rassemble des photos de familles: chacun est invité à envoyer des photos de ses parents. L'ensemble compose une collection d'art étonnante, et également un morceau d'histoire et de sociologie.

    • Sites d'agrégation:

    Des sites comme popURL ou Originalsignal rassemblent en un lieu des contenus venus d'horizons divers.

     

    Pour aller plus loin:

     

    The Content Strategist as Digital Curator (A list apart)

    The next big trend? It's all about curation (Steve Rubell)

     

    photo: Salle Van Gogh du Louvre (Eric Mainville)

  • Nécrologie et déontologie à Paris Match

    Des lecteurs avisés ont lu, sur le site de Paris Match, ce qui ressemble à une nécrologie de Johnny Hallyday. Peu après, Paris Match publie des mots pour s'excuser.

    L'auteur du blog qui relève l'info, journaliste dans la presse people, défend la pratique de la nécrologie _ un type d'article qui nécessite l'emploi de nombreux documents d'archive et doit être préparé à l'avance.

    " Ecrire une nécro, c’est écrire une bio. Une bio qu’on sort au moment du décès d’une personnalité, actualisée en fonction du décès. Rien de plus. Préparer ses nécros à l’avance, c’est pas jouer au chacal, c’est s’organiser pour rendre service au lecteur qui, dans la minute où il apprend la départ d’une personne célèbre, se jette sur Google actu pour lire tout ce qui est publié à propos du trop tôt disparu. Quand Michael Jackson est mort, beaucoup sur Twitter ont reproché à i>Télé, BFM et aux sites d’infos leur manque de réactivité. Aujourd’hui, ils leur reprochent de faire leur boulot. Ils sont marrants, les gens".

  • Google récompense-t-il la qualité?

    Il semblerait que non, comme l'explique Fabrice Epelboin. Son analyse montre que les "usines à contenu", telles que Demand Media ou Answers.com, rencontrent un véritable "succès" _ tout du moins ils sont rentables, contrairement à certains sites d'information dits "de qualité".

    Il pointe le rôle de Google, qui est central, car c'est son algorithme qui dicte la loi et achemine des lecteurs visiteurs vers les sites Internet:

    "Les créateurs de contenus et leurs éditeurs doivent travailler sérieusement pour faire gagner les contenus de qualité. Il est clair qu’un article issu du New York Times est plus intéressant qu’un article traitant du même sujet produit par Demand Media, mais les lecteurs ont besoin de l’aide de Google et des autres moteurs de recherche.

    Pour l’instant, la quantité est le maître mot sur le web, la qualité est difficile à trouver. C’est peut être ce qui fait pencher Reuters pour un modèle payant, faisant ainsi payer pour accéder à de la qualité sans avoir à la chercher, un jeu qui pourrait vite se retrouver aussi difficile que de trouver une aiguille dans une bote de foin, au rythme où vont les choses".