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Internet, révolution culturelle?

internet-revolution.pngUn numéro de Manière de voir (le Monde diplomatique) est consacré à Internet.

Intéressant, notamment, cet article de Jean-Marc Manach "Les bidouilleurs de la société de l'information".

Les bidouilleurs sont aussi appelés les hackers. "L’objectif des hackers n’est pas de favoriser les cambriolages ou les usurpations d’identité, mais simplement d’alerter sur l’inefficacité et / ou sur les atteintes imprévisibles — mais dont certaines sont d’ores et déjà avérées — à la vie privée et aux libertés provoquées par ces technologies dans lesquelles on investit massivement."

Serge Halimi, directeur du Monde diplomatique, écrite: "Dans les reproches adressés à Internet, on décèle souvent autre chose qu’une inquiétude légitime devant les modes d’acquisition du savoir et de transmission de l’information : l’effroi que le magistère de quelques barons du commentaire touche à son terme. [...] Mais un jour, des sans-culottes ont débarqué avec leurs claviers…" (cité par Hugo Roy)

A un moment où Internet menace de se "verrouiller" (loi Hadopi, sites d'information aidés par l'Etat et tentés d'opposer leur "légitimité" à la fureur des sans culottes du web _ vous et moi), on peut se demander: qu'en est-il de cette "révolution culturelle"?

Commentaires

  • L'idée selon laquelle il y a eu un âge d'or d'Internet est complètement fausse. Internet, depuis le début, est un espace commercial, voué à la communication et à la pub.

  • Je ne crois jamais au prédictions.
    Aujourd'hui, on s'exprime librement et, dans l'histoire, les tentatives de censures finissent toujours à la poubelle !
    :-))

  • Les journalistes doivent aller chercher l'information et la commenter. Le commentaire n'est plus leur exclusivité, les "blogueurs sans-culottes" pouvant également le faire. Mais l'enquête, la traque de l'info, reste l'apanage du journaliste.

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