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  • Quelques liens

    Quelques liens:

  • Google news a disparu (et réapparu)

    news.gifMise à jour (19 h 23 le 14 avril): Le lien Google Actualité est revenu à sa place (Zdnet).

    Le lien vers Google Actualités ne figure plus sur la page d'accueil en français du moteur de recherche.

    Google n'a pas été en mesure d'expliquer cette « disparition » pour le moment.

    Erreur humaine ou mesure préventive en raison d'une action juridique en cours ? s'interroge la rédaction de ZD Net.

     

    A lire aussi:

  • Quelques liens

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    *Europe, help us! Ce serait un bon slogan pour les Européennes: Barroso, Trichet, help us! :-)

  • Atelier des médias, blogs et engagement

    Atelier des medias.jpg

    Vendredi, j'ai participé à l'émission de Philippe Couve, l'Atelier des médias (RFI). Il y avait trois invités: Quitterie Delmas, Emmanuel Parody et votre serviteur!

    L'émission a tourné, notamment, autour du rôle politique des blogs. Vous pouvez l'écouter sur l'Atelier des médias.

    Plusieurs questions ont concerné Quitterie Delmas. C'est l'actualité qui veut ça. Elle a surpris tout son monde en refusant de se présenter aux européennes. Elle nous a appris qu'elle avait aussi quitté le Modem (mouvement démocrate).

    "changement de paradigme"

    Bref, Philippe Couve l'a un peu cuisinée... gentiment tout de même. Ca intrigue un peu, quelqu'un qui refuse de se présenter à une élection comme celle-ci et qui emploie des mots compliqués comme "paradigme". Moi, qui ne prône pas l'engagement à tout crin (c'est un euphémisme), j'avais envie de lui dire: "Fais un effort!"

    Se retirer de la vie politique, au moins provisoirement, c'est une chose qui n'étonnerait pas un netocrate, une personne qui estime, notamment, que le vrai pouvoir n'est plus dans la représentation politique.

    rejet des partis politiques

    Mais une chose que j'aurais voulu dire (et que je n'ai pas eu la présence d'esprit d'ajouter pendant l'émission) c'est qu'il faut tout de même faire attention à ce discours tenu par Quitterie, tendant à discréditer les partis politiques.

    Malgré leurs défauts, ce sont eux qui constituent la vie démocratique. S'en remettre, comme elle le suggère, aux organisations non gouvernementales ou aux "citoyens connectés" c'est, à mon sens, donner plus de force aux lobbys. Pour les plus faibles, le seul rempart, c'est l'Etat et les lois, qui sont produites par le parlement.

    Ceci dit, bravo pour son courage. Tout le monde n'aurait pas pris cette décision.

    rapports de force

    Intéressante, aussi, a été l'intervention d'Emmanuel Parody. Sur différents sujets et notamment sur la question du rapport de force entre les éditeurs de sites Internet et les mastodontes que sont, par exemple, Google (la pub) ou les fournisseurs d'accès.

    Il y a la question de la loi Hadopi, bien sûr, mais, plus globalement, un nouveau jeu économique où la mondialisation a fait émerger des géants qui ramassent quasiment tout le gâteau et laissent, en bout de chaîne, des précaires qui ne peuvent pas vivre avec ce qu'ils produisent. Je reviendrais sur la question: je pense qu'on aura l'occasion d'en parler...

    parenthèse enchantée

    Pendant l'enregistrement, j'ai peu parlé. J'ai tout de même dit un truc dont je me souviens. J'ai estimé que nous vivons une sorte d'âge d'or du blog (ou de l'expression sur Internet). Une période semblable à l'éclosion des radios libres dans les années 80. Une parenthèse enchantée. Mais, à l'époque, la parole libre avait été maîtrisée. Elle était devenue commerciale. Avec les blogs on peut craindre la même évolution. Des lois contraignantes pour la liberté d'expression, des ennuis judiciaires pour les blogueurs politiques, etc. Et, tout simplement, une banalisation des blogueurs.

  • De la pub sur Google news: les journaux s'inquiètent

    Google vient d'ajouter de la pub à Google Actualité (dans sa version américaine uniquement). Cette nouveauté inquiète les journaux.

    En sept ans d'existence, Google News avait toujours soigneusement évité de générer des revenus avec cette activité pour ne pas entrer en conflit avec les journaux. Mais, indirectement, le service renvoyait du trafic vers le moteur de recherche et générait ainsi 100 millions de dollars (près de 80 millions d'euros) de revenu, soit 0,5 % du chiffre d'affaires total. (Les Echos)

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    Présent dans 24 langues et 61 éditions différentes à travers le monde, Google News (Actualités en France) référence 4.500 sources en langue anglaise et plus de 500 sources francophones. Le service du moteur de recherche apporte de 10 % à 20 % du trafic Internet de la plupart des sites d'information des grands quotidiens français. Ce qui le place en position de force. Surtout en période de crise.
    source: AFP
    illustration: Les Echos
  • Crise de l'attention

    «J'ai depuis quelques années le sentiment inconfortable que quelqu'un ou quelque chose joue avec mon cerveau, redessinant la carte de mes circuits neuronaux, reprogrammant ma mémoire. Je ne perds pas la tête, pour autant que je puisse m'en rendre compte, mais elle change. Je le remarque surtout quand je lis. M'immerger dans un livre ou un long article m'était auparavant facile. Mon attention était accrochée par la narration ou la tournure d'un argument. Je passais des heures à me promener dans de grandes étendues de prose. Ce n'est plus le cas. Maintenant ma concentration s'effiloche au bout de deux ou trois pages. Je ne suis plus à mon affaire. Je perds le fil et pense à d'autres choses à faire. La lecture profonde qui m'était si naturelle est devenue une épreuve... Mon esprit attend maintenant de saisir l'information comme Internet la distribue: dans un courant rapide de particules. J'étais dans le passé un plongeur dans un océan de mots. Je glisse aujourd'hui à la surface comme un type sur un jet-ski.»

    Cette technologie-là, poursuit Nicholas Carr, affecte nos modes de cognition, encourageant à la lecture fragmentée, à la pensée dispersée, aux contenus accessibles dans l'instant, aux grandes étendues de connaissances, hélas plates comme des crêpes. Nous n'avons plus la patience de lire plus de trois paragraphes ou trois pages à la suite sans que notre attention soit distraite par un lien hypertexte, l'arrivée d'un e-mail, un bip ou un clic. L'esprit se déplace horizontalement à la surface du savoir et de l'information, perdant la verticalité de la lecture lente, celle de l'épaisseur culturelle, des associations d'idées, des intuitions, de l'interprétation et non du simple décodage d'informations instantanées.

    Un moteur de recherche comme Google, conclut Nicholas Carr, n'encourage pas à la lecture lente et concentrée. Au contraire: plus nous naviguons vite parmi les mille milliards de pages que compte désormais le Web, plus un moteur comme Google peut en savoir plus sur nos habitudes en matière d'information, nos comportements, nos goûts. Il est dans son intérêt, à lui qui mesure tout, de nous encourager à la distraction, à l'attention flottante, à la lecture courte. Et plus Google se rapproche de son but ultime, s'imposer comme une vraie intelligence artificielle, plus la nôtre s'aplatit et s'appauvrit.

    (source: Le Temps)

  • Découvrir des blogs africains

    Théophile Kouamouo a lancé un débat: "Pourquoi bloguer sur l'Afrique?" (Atelier des médias).

    Invitation à découvrir les blogs africains, comme, par exemple, celui d'Ysraël Yoroba, de Côte d'Ivoire, distingué comme le meilleur blog francophone du concours "Best of blogs".

    Pourquoi découvrir les blogs africains? Parce que, comme je le remarquais il y a quelques jours, "les blogueurs français bloguent entre français, les belges ou les québécois restent entre eux. Malgré la liberté que donne le web, les réalités géographiques restent plus fortes."

    Selon M. Kouamouo, "Seulement 5,5% d'Africains utilisent Internet, un pourcentage qui aurait pu être bien plus bas si le Maghreb et l'Afrique du Sud ne relevaient pas un peu cette moyenne. Heureusement, les chiffres ne disent pas tout. Les pratiques liées au web et aux TIC (technologies de l'information et de la communication) font leur bout de chemin sur le continent, et il ne s'agit pas seulement de la recherche de l'âme soeur occidentale (pratique en vogue), de la consultation des emails ou de la téléphonie par IP."

    "A quoi ressemblent les blogs afro-orientés ? Majoritairement consacrés à l'expression d'opinions politiques au départ, voire de colères - le Français Delugio a ainsi créé son blog parce qu'il contestait le rôle de Paris dans la crise ivoirienne -, ils se diversifient avec bonheur. Ainsi, le blog Africa2point0 évoque, comme son nom l'indique, les mutations liées au web 2.0 sur le continent. Kotonteej parle de musique, Gangeous et Raphaël Adjobi sont férus de littérature (et ne se cantonnent pas à l'Afrique). De plus en plus de blogueurs "postent" autour de leurs préoccupations professionnelles comme le marketing, la publicité et la finance dans leur pays ou leur région."

  • Le Web 08: Netvibes party

    Hier soir, je suis allé à la soirée Netvibes, en marge du Web08. J'étais là-bas en curieux et j'ai trouvé ça amusant de me retrouver au 25°Est, un bar rempli à ras bord de patrons de start up parlant anglais, le tout avec une musique asourdissante. J'ai tout de même pu retrouver quelques connaissances et discuté avec Pierre Chappaz, le fondateur de wikio.

    En sortant du métro Stalingrad, vers 18h30, j'ai vu un groupe de trois hommes. J'ai reconnu l'un d'eux: Eric Dupin, le célèbre blogueur. Je les ai suivis, en me disant qu'ils allaient forcément à la Netvibes party. Et comme ils se guidaient avec un appareil électronique (i phone? Gps? compteur Geiger?), je me suis dit que nous arriverions rapidement.

    Eh bien non. Nous avons piétiné. Le groupe a été rejoint par cinq autres mecs, puis une dizaine d'autres. Je dis bien des mecs, pas une seule fille. Attention, il y avait du chauffeurdebuzz ou du korben, bref pas des rigolos. Du lourd! C'était marrant de suivre ce groupe d'une vingtaine de pro du web. (Et, Richard Ying s'est joint à nous avec une amie: enfin une fille dans ce monde de brutes). Finalement, nous sommes arrivés au lieu des agapes.

    Au cours de la soirée, j'ai discuté avec Pierre Chappaz, le patron de wikio. Il m'a dit qu'il souhaitait que le classement wikio se féminise. C'était une anomalie (du machisme inconscient, comme disent certaines). Ca commence à être corrigé: il faut repérer les blogs féminins, les promouvoir, les rendre plus visibles.

    Je l'ai questionné aussi sur mes amis left blogs. Je lui ai rappelé que ces blogs politiques se sont "alliés" pour, justement, acquérir une plus grande visibilité. A l'époque (c'était il y a un an: une éternité!) où le classement wikio était trusté par des blogs tièdes, de centre droit, très consensuels et peu sourcilleux à l'égard du pouvoir.

    Pierre m'a expliqué qu'en découvrant ces blogs de gauche qui se linkaient dans tous les sens, l'équipe de wikio a commencé par trouver ça louche. Mais, m'a-t-il dit, nous n'avons pas considéré ça comme duspam, finalement, parce que nous avons réalisé que ça correspondait à une réalité de la blogosphère politique et que ces blogs produisaient du contenu original. Les blogs de droites, eux, sont moins nombreux et ont tendance à bloguer plus isolés.

    netvibes.JPG

    Il m'a aussi confirmé que ce qui apporte le plus de trafic à wikio c'est le people. Il m'a parlé aussi du développement des conversations sur wikio, avec l'onglet blog qui recense les billets parlant d'un même sujet, sur le principe de techmeme. J'ai émis une petite critique sur l'esthétique du site: les bloutons de vote sont beaucoup trop flashy.

    J'ai vu Ouriel Ohayon manger un petit four.

    Discussion aussi très fructueuse avec Patrice Lamothe, fondateur de la start up pearltrees. Il m'a expliqué pourquoi il participait au Web08. Cette "sauterie intergalactique" fait partie des points de passages obligés des fondateurs de stat up. C'est là qu'on peut y rencontrer des investisseurs et des acteurs du web. On peut aussi s'engager dans ces fameux "concours de start up" qui permettent de mettre en lumière les meilleurs outils du web. J'ai fait connaissance avec l'équipe de cette start up, dont François Rocaboy, déjà croisé à la république des blogs.

    Après la soirée Netvibes, je suis allé à la soirée aaaliens. Aaaliens est un agrégateur de contenu.

    Il y avait là Jean-Baptiste Ingold, qui était aussi à la soirée netvibes. Nicolas Voisin, Aurélien Fache et un troisième larron dont j'ai oublié le nom, sont à l'origine de aaaliens.

    Nous avons eu une discussion passionnante avec des blogueurs belges, en provenance du Web08. Il y avait notamment Denis Balencourt, Damien Van Achter et un collègue d'un média belge (son nom m'échappe). Et, finalement, nous avons plus parlé de questions belgo-belges ou belgo-françaises, que du web proprement dit.

    Et nous nous sommes étonné du fait que les blogueurs restent centrés sur des problématiques locales ou nationales. Les blogueurs français bloguent entre français, les belges ou les québécois restent entre eux. Malgré la liberté que donne le web, les réalités géographiques restent plus fortes.

  • Les commentaires: une source d'ennuis?

    L'arrestation de Vittorio de Filippis, ancien directeur de la publication de Libé, a soulevé l'indignation en raison des agissements des policiers. Et elle a aussi relancé le débat sur les commentairs d'internautes, puisque c'est par là que tout à commencé...

    Le journal Libération a subi de plein fouet l'affaire liée à l'arrestation de Vittorio de Filippis.

    Tout a commencé, en décembre 2006, par un commentaire d'internaute. Un commentaire difamatoire déposé la nuit mais supprimé par Libération dès qu'il a été signalé aux responsables du site.

    Cette semaine, Laurent Joffrin, directeur de la rédaction, a publié un éditorial. Sur le site de Libération, les commentaires sont fermés sous cet édito, et sous d'autres aarticles liés à l'"affaire", avec cette précision:

    «Libération» étant partie prenante dans cette affaire, nous avons choisi de fermer les commentaires sous cet article".

    Certains, comme Jean-Baptiste Ingold, déplorent cette fermeture de commentaires. "Je m’interroge ; si l’équipe de Libération avait laissé cette canal interactif accessible, aurait-elle seulement compilé soutiens ou critiques ? N’aurait-elle pas pu recueillir des éclairages intéressants ?" écrit-il.

    Le Monde nous explique le problème juridique posé par les commentaires:

    "Selon la loi pour la confiance sur l'économie numérique (LCEN), en vigueur depuis 2004, il existe trois acteurs sur le Web :

    • les fournisseurs d'accès à Internet, qui donnent l'accès et ne sont pas responsables du contenu des sites ;
    • les hébergeurs, qui assurent la mise à disposition d'informations au public mais ne sont pas soumis à l'obligation de surveillance ;
    • et enfin les éditeurs, professionels ou non, qui sont considérés commes responsables du contenu.

    Or, relève Me Eric Barbry, avocat spécialisé dans le droit sur Internet, "ce sont des définitions simples mais totalement dépassées qui ont été trouvées il y a presque dix ans". "Un environnement Web 2.0, où on laisse la possibilité aux internautes de s'exprimer, est apparu depuis, explique-t-il. On découvre un quatrième acteur, les personnes qui commentent les articles ou les blogs, et on ne sait pas où les mettre. Les réactions et les commentaires de tiers restent une zone juridique floue", explique l'avocat".

  • Let me google that for you

    Ca ne sert absolument à rien.

  • Breve histoire des micro media

    Un petit schéma un peu humoristique (trouvé chez David Armano via le blog du CR).

    Il tenterait de nous dire que notre expression sur Internet s'est progressivement dépouillée, amoindrie, voire apauvrie. Du texte construit, argumenté (writing), nous sommes passés à la réaction condensée en une courte note (blogging), puis à la brève de 140 signes (tweeting).

    La dernière étape est un peu énigmatique puisque le schéma figure une absence de texte. Le re-tweeting, c'est signaler un twit (message sur twitter) en le republiant. Juste un écho. Degré zéro de l'expression?

    micromedia.jpg
    Le schéma d'Armano rappelle un peu ce dessin, aujourd'hui célèbre:

    hugh-mcleod-twitter-cartoon.JPG
  • Les stats mondiales sur une carte

    Show/World est un beau site qui montre sur la carte du monde les différentes statistiques. Par exemple, une carte indique le poids relatif de chaque pays en fonction de sa population: l'Inde et la Chine sont très grosses et la Russie toute petite (voir schéma).

    Dans le même genre, on a aussi Worldometer (dont j'avais déjà parlé), qui est plus rudimentaire.