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Petit Ours brun terrasse Youtube

Petit Ours brun, un personnage d'animation, vient de faire condamner YouTube pour avoir diffusé des dessins animés sans le consentement de Bayard Presse, son éditeur. Le site de partage de vidéos devra verser 60 000 euros à la maison d'édition. Le jugement a été rendu par le tribunal de grande instance de Paris, le 10 juillet dernier.

(info 01 net)

Commentaires

  • Quelle bande de crétins. Une débilité qui passait à la télé, s'adressant à des gosses en très bas âge, et il faut qu'ils fassent chier le monde pour 60000 euros... Jolie image !

  • tain il fait chier petit ours brun ! comment je montre des dessins animés à mes filles maintenant ?! les ours c'est vraiment pas des gens bien !!!

  • Normal !
    Il y a des gens qui bossent chez Bayard pour éditer tout ça, ce n'est pas un produit dont la gratuité est assuré par l'adjonction de publicités [On imagine petit ours brun couvert d'autocollants de marques comme un sportif]. Il faut rémunérer ce travail !
    Il faudrait quoi ? Que Bayard licencie pendant que Youtube s'engraisse ?
    :-))

  • à Monsieur Poireau : c'est super dur de choper petit ours brun à la télé, et je pense trés honnêtement qu'avec tous les produités dérivés de merde qu'on essaye de nous refourguer, ben franchement c'est un peu se foutre du monde...

  • Gael : ah bon ? Et depuis quand on est obligé d'acheter des trucs inutiles, hein ?

    Il faut que je fasse un article sur la gratuité, dès que je retrouve le chemin de mon clavier !!!
    :-))

  • @Monsieur Poireau il faudra que je t'emmène un jour faire des courses avec deux petites filles de 2 ans et demi dont le nez se retrouve comme par miracle systématiquemnt collé à des objets aussi divers que futiles estampillés (là Eric va adorer mes mots-clés) Dora et Babouche, Petit Ours Brun, Popi, Scoubidou, etc...

    :)

  • J'aime bien ce qui est gratuit. Les conséquences: elles existent. Mais n'oublions pas que 90% du prix des produits culturels ne vont pas aux artistes.

  • Eric : bêtise, bêtise !
    Depuis quand un auteur fabrique-t-il un livre ? Un journaliste imprime-t-il un journal ?
    90% du prix, c'est le support et la rémunération des gens qui bossent pour fabriquer le support !
    Sans grotte, pas de peinture rupestre, sans galerie, pas d'expo, sans imprimeur pas de livre !
    :-)))

  • Tu as raison de plaider pour ta paroisse. Mais aujourd'hui les choses ont changé: lis l'article de Thierry Crouzet sur l'édition. Ca me parait juste.

    90% pour le prix du support, ça me parait exorbitant! Mais pourquoi pas! Je respecte le travail de ceux qui font matériellement les livres et de ceux qui les markètent. Mais, aujourd'hui cette partie du boulot a bouffé l'essentiel, qui est le contenu du livre lui-même. On vend des pseudo-livres, sans contenu (Lévy, Musso, Van Cauwelart, Schmidt et compagnie). C'est une dérive.

    On a le même problème que dans la musique. Hadopi, les opposants ce sont les industriels.

    On peut décréter plein de choses, mais ce qui s'impose, au final, c'est l'usage, ce que les gens font. Et l'usage, c'est de ne plus acheter de CD de musique et de très peu acheter de bouquin (même si ce n'est pas mon cas). Internet bouleverse la donne, il me semble.

  • Eric : pour l'instant, la dématérialisation est un futur en train de se faire mais pas encore atteint. Filaplomb va bientôt s'y lancer, juste pour info mais le problème c'est encore le nombre de e-lecteurs !
    90%, ce n'est pas le prix du support !
    La chaine se décompose en différents postes : Il y l'auteur, puis le correcteur, puis le graphiste, puis le maquettiste, puis le pré-presse, puis l'imprimeur (avec employés, prix du papier et machine), rémunération de la structure éditrice (charges et frais divers dont le marketing s'il y a lieu pour faire connaitre le travail de l'auteur), le transport et enfin la marge.
    L'auteur est un maillon d'un processus de production.
    Quand la chaine est électronique, la chaine est différente mais l'auteur est rarement seul dans l'histoire !

    Je ne nie pas l'évolution, je souligne que le tout gratuit vérole la possibilité de rémunérer justement le travail. C'est une corruption du concept de rémunération et un leurre du système libéral. Par exemple, se rémunérer sur la pub est réservé aux gros médias et les petits en crèveront !
    La démonstration du gratuit comme moyen viable de faire vivre un système économique n'a toujours pas été faite. Si je l'ai loupée, merci de m'indiquer où la gratuité est un système qui fonctionne !!!
    :-)))

    [Discussion passionnante à prolonger autour d'un verre !!! ].

  • @Poireau,

    Oui, une discussion à prolonger. Et, globalement, je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il faut payer pour avoir des textes de qualités. Et aussi sur le fait que l'auteur n'est pas le seul à travailler à la fabrication d'un livre. Mais ça reste quand même l'élément majeur!

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