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Crise dans les médias - Page 38

  • Quand un blogueur sait qu'il est lu

    Voici une sélection de lien. Le 9ème d'entre eux provient du blog de l'économiste Paul Jorion. Il y démontre qu'il est lu à Bruxelle et à Zurich, dans les milieux politiques et financiers. Savoir qu'on est lu (et par qui on est lu), est-ce le signe de l'influence?

     

  • Café médias: GriGri international

    Vendredi avait lieu la deuxième édition du Café médias, une rencontre de blogueurs plutôt confidentielle. ;-)

    Ce soir-là, était invité Grégory Protche, le rédacteur en chef du GriGri international. Etaient également présents Irène, Ronald, Laurent et moi-même.

    Nous avons discuté de l'Afrique, des médias et de ce journal, le GriGri international. Une journal pas très connu. J'ai fait le test, la semaine dernière: je l'ai cherché en kiosque; les kiosquiers me répondaient: "Comment? Courrier international?"

    En fait, comme nous l'a appris M. Protche, le Grigri n'est plus en kiosque depuis plusieurs mois. Mais il existe toujours, il résiste.

    Tout d'abord, il se perpétue au travers d'un blog. Mais aussi par des interventions régulières sur Tropiques FM.

    N80p1.gifA l'origine, ce journal a été lancé en 2001 au Gabon par Michel Ongoundou Loundah. Ce Canard enchaîné local menait la vie dure à Omar Bongo. Il a été interdit plusieurs fois. Il a plusieurs fois été annoncé mort, mais il est réapparu plusieurs fois. J'en avait parlé ici, il y a quelques temps.

    Le dernier soubresaut notable date de 2006. Pour différentes raisons, la rédaction du GriGri explose. Une partie d'entre elle quitte le titre. Elle va fonder Bakchich.

    Grégory Protche nous a décrit les difficultés rencontrées par la rédaction du GriGri à l'époque. Lui-même, à Paris, restait en contact avec une équipe de pigistes dans plusieurs pays d'Afrique francophone. Les rentrées d'argent étaient parcimonieuses.

    La ligne éditoriale du GriGri n'a pas toujours été claire. La mission était d'informer sur les régimes africains, avec toute la difficulté que cela comporte.

    Nous étions spécialistes des Une "coup de poing", nous a dit Grégory Protche. Des Une un poil survendeuses. "Mais, derrière, il fallait assurer, proposer un contenu digne sur l'ensemble du journal".

    M. Protche nous a relaté plusieurs interviews, dont celle de Vincent Bolloré, l'industriel. Nous avons essayé d'évoquer l'économie en Afrique, où, finalement, la crise financière ne frappe pas comme en Europe, même si les conséquences de la crise vont se faire sentir. (Voir Non Fiction _ The Economist _ Les Echos)

    De cette conversation, nous sommes ressortis, peut-être, avec moins de préjugés sur les pays francophones africains. Grégory Protche n'est pas Africain, nous non plus. Donc, nous nous sommes gardés de tout bla-bla.

     

    ______________________________________

    En plus: Vincent Bolloré dans le GriGri international (10 mai 2007 _ extraits)

    Voici quelques extraits de cette interview parue dans le GriGri:

    ...Si je vous dis que si on va peut-être laisser le pouvoir politique à une femme, c’est parce que le pouvoir n’est plus en politique…

    Non. Je crois que le pouvoir est toujours en politique. (...) Le fait qu’une femme puisse arriver au pouvoir est positif. (...) Je crois que ce n’est pas blanc/noir, femme/homme. Je crois surtout qu’il faut une personne qui permettra à notre pays d’évoluer sans fracas.

    Donc, c’est forcément pas Sarkozy…

    Je n’ai pas d’avis exprimable dans les journaux. Donc, je ne m’exprimerai pas. Je crois que la stabilité et le calme sont des éléments essentiels pour que ce pays… On a plein d’atouts, mais si vous lassez dériver deux France, ça finira toujours mal. Il faut aller recoller au peloton.

    Plutôt Bayrou, alors…

    Vous ne me le ferez pas dire ! (rires) C’est comme à « Ni oui, ni non ». Je ne peux pas, en tant que chef d’entreprise, mouiller mon groupe… Nous nous en sortirons quand tout le monde travaillera ensemble, et que ce ne sera plus des oppositions. Mais là, on change de génération. On va vers des gens qui sont plus dans la quarantaine.

    Vous étiez quel genre de gamin ?

    Très turbulent, et depuis tout petit. D’abord, je suis né un 1° avril ! Avec 4 semaines d’avance, donc personne ne m’attendait.

    Vous avez été délégué de classe ?

    Ouais ! Avec Borloo. On était en seconde à Jeanson (Jeanson Desailly, lycée parisien du XVI° arrondissement, NDLR). Chacun délégué de classe de notre section.

    J’ai lu que vous étiez le beau-frère de Gérard Longuet…

    Exact. Mais nous avons épousé des sœurs. Donc nous n’avons pas de lien.

    J’ai lu ça dans un article qui ne vous était pas très favorable.

    Il y en a beaucoup...

  • De la pub sur Google news: les journaux s'inquiètent

    Google vient d'ajouter de la pub à Google Actualité (dans sa version américaine uniquement). Cette nouveauté inquiète les journaux.

    En sept ans d'existence, Google News avait toujours soigneusement évité de générer des revenus avec cette activité pour ne pas entrer en conflit avec les journaux. Mais, indirectement, le service renvoyait du trafic vers le moteur de recherche et générait ainsi 100 millions de dollars (près de 80 millions d'euros) de revenu, soit 0,5 % du chiffre d'affaires total. (Les Echos)

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    Présent dans 24 langues et 61 éditions différentes à travers le monde, Google News (Actualités en France) référence 4.500 sources en langue anglaise et plus de 500 sources francophones. Le service du moteur de recherche apporte de 10 % à 20 % du trafic Internet de la plupart des sites d'information des grands quotidiens français. Ce qui le place en position de force. Surtout en période de crise.
    source: AFP
    illustration: Les Echos
  • Faire payer l'info en ligne est une chimère

    Jeff Jarvis explique pourquoi les sites d'information sur Internet ne pourront pas réussir à faire payer leurs lecteurs (Rue89, via narvic).

    Jarvis développe quatre arguments:

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  • Merci à eux

    En début de mois, on remercie ses lecteurs. Merci à vous. Et merci à eux, les 10 blogs qui m'ont apporté le plus de visites en février:

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  • Soirées

    • Mercredi c'était, la république des blogs. Deux nouveautés: une présence féminine plus affirmée, ce qui est bien, et la venue d'un poids lourd de la politique, Benoît Hamon, le porte parole du PS, ce qui n'est pas mal.

    Tout d'abord, en arrivant, j'ai pu discuter avec CC, sympathique et curieuse à souhait, et également prudente dans ses propos, comme elle l'écrit sur son blog.

    Un bonjour à Quitterie, puis à Mip, puis écoute flottante des propos de Benoît Hamon. Le sujet de la discussion était l'Europe.

    Puis nous avons croisé Olympe, qui est féministe comme d'autres sont jospiniens, c'est-à-dire viscéralement (oui, je m'en voudrais de ne pas la faire enrager par une remarque misogyne!). Polluxe ironique à souhait, en écoutant Martin. Et que dire de Marie George?

    Je ne mentionne pas Laurent, Ronald, Juan et tous les autres que j'ai pu croiser lors de cette soirée décidément très agréable. Acrimed

    • Jeudi je suis allé à la soirée pearltrees, organisée par Patrice Lamothe et son équipe. Le but de la soirée: annoncer le lancement officiel de Pearltrees.

    Pearltrees est un site qui permet de créer sa carte du web. Quand on "surfe" sur le web, on passe par différents sites, différentes pages. Pearltrees permet de garder ce parcours en mémoire et de le représenter à l'écran, son forme d'un « arbre à perles ». D'où le nom du service.

    Lors de la soirée, j'ai pu discuter avec Patrice. Il m'a expliqué comment sa société s'est montée, ces derniers mois. Pour l'instant, les utilisateurs de pearltrees sont quelques centaines. Ils forment un réseau social qui va s'accroître régulièrement. Et l'intérêt est, justement, de participer à ce réseau, pour découvrir les « pearltrees » des autres utilisateurs.

    Personnellement, je suis un utilisateur lambda de ce service. Voilà ce qui explique que je me suis retrouvé, hier soir, dans cette soirée sympathique au milieu d'une centaine de personnes que je ne connaissais pas (à l'exception de cinq d'entre elles).

    • Vendredi, donc ce soir, nous organisons une soirée Café médias. Ce sera en petit comité, mais si vous voulez vous joindre à nous, envoyez-moi un mail.
  • Trois tendances de l'info de demain

    Frédéric Filloux analyse dans Slate.fr ce que pourrait devenir l'information dans un (très proche) avenir .

    Trois modèle semblent se dessiner, en fonction de ce que souhaitent les lecteurs.

    _ Le premier avec une diffusion très rapide de l'information, sur le modèle de twitter

    _ Le second plus participatif, faisant intervenir les contributions des internautes, filtrées par des professionnels, comme sur le Post (mais, on espère, en moins trash...)

    _ Le troisième plus réfléchi, concerne les enquêtes et les analyses. C'est une information à forte valeur ajoutée.

    Ces trois modèles se caractérisent par des modèles économiques différents. Les informations "immédiates" ont une valeur quasi nulle, car elles sont disponibles partout et pour tout le monde en temps réel. Celles diffusées sur le mode participatif peuvent être profitables car ce sont "des sites qui ne coûtent pas très cher à exploiter [...] et ce sont les internautes locaux qui font le travail". Enfin, sur les sites d'analyse "l'information sera correctement monétisée parce que valorisée".

    Ceci dit, la démonstration de Frédéric Filloux, collaborateur de Slate, serait plus percutante si elle n'était un plaidoyer pro domo, en faveur des sites d'analyse... comme Slate.fr. Mais elle reste pertinente.

  • Obama pipolisation

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    michelle_obama_vogue.jpg
    Barack Obama dans Vanity fair (voir les photos), Michelle Obama en couverture de Vogue US. La pipolisation des hommes politiques, ça ne vous choque plus?

  • Journalisme de liens

    Sabrina Gomez, de l'Ecole universitaire de journalisme de Bruxelles, définit le journalisme de liens. Dans son article, elle recense plusieurs expériences qui utilisent les liens pour produire du contenu sur Internet

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  • Laurent Joffrin _ Média paranoïa

    joffrin media paranoia.gifMedia paranoïa, de Laurent Joffrin. Selon lui, on peut critiquer les médias, mais trop de critique et on tombe dans la média paranoïa. La media paranoïa consiste à accuser les journalistes de tous les maux: mensonge, manipulation, soumission au pouvoir et à l'argent, pensée unique...
    Et, d'une certaine façon, on peut être d'accord avec Laurent Joffrin. Critiquer les médias est une question de dosage et aussi de respect de la vérité. Mais, en lisant son bouquin on n'est pas totalement convaincu, pour des raisons que je détaille plus loin.

    D'abord, une remarque: je m'attendais à lire un pamphlet, un brûlot contre le Plan B, Acrimed et tous les critiques des médias identifiés. Ce n'est pas ça. Et, même, Laurent Joffrin concède de nombreux points à l'"adversaire". C'est sa façon d'argumenter: on concède un peu à l'adversaire pour rendre plus acceptable ses thèses. Si vous lisez ses éditos dans Libé, vous voyez ce que je veux dire.

    Laurent Joffrin au Plan B?

    Et donc, dans certains passages du livre on peut même se demander (quitte à alimenter notre media paranoïa) si Laurent Joffrin ne bosse pas au Plan B (il pourrait, puisque les auteurs sont anonymes).
    Voici, par exemple, ce qu'il écrit sur TF1, qualifiée d'"unique objet du ressentiment pavlovien de la média-paranoïa" (bouh, comme c'est méchant!)
    "La chaine est la propriété du groupe Bouygue, dont les penchants politiques ne le portent pas à gauche. Ses principaux dirigeants, Francis, puis Martin Bouygue, Patrick Le Lay, Etienne Mougeotte, Robert Namias, Nonce Paolini, Jean-Claude Dassier, tous de forte conviction libérale en économie et souvent liés, d'une manière ou d'une autre, à des leaders de la droite française, ne font pas mystère de leurs inclinations et interviennent en ce sens le cas échéant. Cette orientation déséquilibre à coup sûr le débat national.Aucun organe de gauche ne fait contrepoids à TF1 avec cette puissance et cette efficacité."
    Ecrivons-nous autre chose sur nos blogs? Et nous pouvons être d'accord avec l'auteur: allez plus loin, c'est tomber dans une forme de média paranoïa. Mais, entre nous, si on concède que Martin Bouygue est l'ami du président de la république et que sa chaîne, qui porte à droite, sert à influencer le débat démocratique, est-il besoin d'en dire plus? C'est déjà suffisamment grave.

    Autre passage, digne d'Acrimed, où il est question du rôle des annonceurs.
    "On le voit dans beaucoup de journaux professionnels qui dépendant pour leur survie des budgets publicitaires consentis par les entreprises dont ils parlent. On le voit dans une partie de la presse féminine qui s'est mise à la remorque des annonceurs du luxe et du cosmétique. On le voit dans certains médias généralistes qui laissent se développer dans leur rubrique de consommation cette détestable pratique qui consiste à remercier l'annonceur en faisant paraître des articles qui vantent les mérites des produits déjà présentés dans des placard publicitaires".

    Les maux du journalisme

    Bref, la méthode d'arguementation de Laurent Joffrin fait que, si on en a envie, on ne peut lire que les passages critiques ou que les passages où il défend les journalistes. Vous me direz, les seconds l'emportent en poids sur le premiers. Mais, tout de même...

    Dans la première partie du livre, il est question des quatre maux du journalisme. Ce sont:

    1. l'héritage infernal _ le journalisme français a deux origines: le journalisme engagé et le journalisme à sensation. D'où il ressort que les journalistes délaissent trop souvent l'exactitude des faits pour le commentaire. Le taux d'erreur dans les journaux est trop important.

    2. la révolution technologique _ le développement de la télé dans les années 80 puis d'Internet a forcé les journaux à s'adapter. Adaptation difficile.

    3. la rupture économique _ les journaux souffrenet de difficultés économique.

    4. le discrédit des élites _ les journalistes sont englobés dans une critique qui touche toutes les élites, et cela même si certains journalistes sont fort mal payés.

    Et, donc, malgré ces maux du journalisme, ou à cause d'eux, s'est développé une critique des médias. Et Laurent Joffrin la juge excessive.
    Cette critique dit plusieurs choses:

    _ les médias mentent: ici Laurent Joffrin reprend le slogan du Plan B, justement. Clin d'oeil évident. Mais, bien sûr, Joffrin nous rassure: les médias ne mentent pas. Ouf, on a eu chaud!

    _ les médias sont tenus: bing! on aura reconnu François Bayrou et toute la clique des gens qui accusent les médias français d'être à la solde du président de la république. Et là, Laurent Joffrin nous rassure: c'est faux! Les médias sont libres.

    _ les médias véhiculent une pensée unique: là, on a reconnu Jean-François Kahn et Marianne. Mais, dormez tranquille, la pensée unique n'existe pas! D'ailleurs, Jean-Michel Aphatie, Alain Duhamel, Etienne Mougeotte, Bernard-Henri Lévy, Alexandre Adler, Christophe Barbier et Franz-Olivier Giesbert sont bien de cet avis.

    _ les médias manipulent l'opinion: là encore, rassurez-vous! les médias ne manipulent pas l'opinion. La preuve, explique Joffrin, ils ont essayé en 2005 pendant le référendum européen et ça n'a pas fonctionné. Vous voyez bien qu'ils ne manipulent pas l'opinion! La guerre du Golfe, la guerre d'Irak, ce n'était pas de la manipulation d'opinion.


    Laurent Joffrin expose, de façon assez pédagogique, ce qu'il appelle les 5 règles du "business de la vérité". Cinq règles journalistiques qu'il convient de rappeler:

    Les cinq règles du "business de la vérité"

    1. Relater les faits avec autant de précision que possible: date, heure, lieu, identité des personnes, etc.

    2. Croiser les sources et les citer.

    3. Adopter un style impersonnel. Eviter les jugements de valeur, les prises de position.

    4. Donner les parole aux différents courants de pensée. Les différentes sensibilités politiques, professionnelles, philosophiques doivent être entendues au sujet d'un événement.

    5. Situer l'événement dans son contexte. Elargir le point de vue pour situer les faits.


    Une argumentation peu convaincante

    Au final, on n'est pas totalement convaincu par l'argumentation, pour cinq raisons au moins:

    1. le type d'argumentation, que j'ai qualifiée de jésuitique. Elle consiste ç ménager la chèvre et le chou, à ne pas être d'accord sans être tout à fait en désaccord. Bref, la portée des arguments s'en trouve réduite.

    2. Joffrin demande à ce qu'on ait un oeil nuancé sur la presse alors que lui-même n'a pas un regard nuancé sur les critiques. En gros, ce sont des barbus bourdieusiens, des complotistes du 11 septembre et des geeks nerveux qui traquent les vidéos virales sur le net. Il ne donne pas de nom à ses adversaire, ne les désigne pas. Quand on veut faire un travail de journaliste, il n'est pas bon de se réfugier dans l'impressionnisme et le flou...

    3. Des erreurs. Page 14 on lit: "Déchu du tour de France pour dopage, Lance Armstrong veut reprendre la compétition". C'est totalement faux. Armstrong n'a pas été déchu du tour de France pour dopage. Je ne sais pas si Lance Armstrong a lu le livre de  M. Joffrin (ça m'étonnerait) mais quand on connaît le caractère procédurier du bonhomme, on ne saurait trop conseiller à l'éditeur de réimprimer l'ouvrage sans cette erreur grossière.
    Ce qui est amusant c'est que l'auteur regrette que les journalistes commettent trop d'erreurs.

    4. Trop souvent, Laurent Joffrin déporte le problème. Un exemple: il ne parle pas de la question de la connivence et du renvoi d'ascenseurs entre journalistes de différents médias. En fait, c'est un problème central qui est tout simplement éludé.

    5. Le livre est trop souvent en apesanteur ou en dehors de l'histoire. On nous parle des liens entre patrons de médias et homme politique comme si, en gros, ça avait toujours été plus ou moins la même chose. On aurait aimé plus de précision. Quels sont les rapports de l'actuel locataire del'Elysée avec ces mêmes patrons de presse?

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