Le 19 janvier, George W. Bush quitte la maison blanche. Des fêtes s'organisent un peu partout dans le monde.
Joseph Beuys disait: "la démocratie c'est drôle". Je me demande toujours ce qu'il a voulu dire.
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Le 19 janvier, George W. Bush quitte la maison blanche. Des fêtes s'organisent un peu partout dans le monde.
Joseph Beuys disait: "la démocratie c'est drôle". Je me demande toujours ce qu'il a voulu dire.
Passionnant, ce tour d'horizon des stratégies que pourraient (ou devraient) suivre les médias pour migrer vers le web _ lu chez Michelle Blanc.
Intéressant notamment le deuxième conseil, qui concerne le journalisme de liens:
"Si vous ne pouvez compétitionner avec ce qui se fait de mieux sur le Web, hyperliez-les. Les médias doivent se voir comme participant à une chaîne de contenus au lieu d’une destination finale. Les journalistes deviendront des filtres qui ont de l’influence et ajoute de la profondeur aux contenus. Le futur du journalisme est de vendre de l’expertise pas du contenu".
En langage technique, ça s'appelle se faire bourdiniser. C'est très désagréable.
Françoise Fressoz (Le Monde) et Marie-Eve Malouines (France Info) figuraient sur une liste établie par Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre. Elles ont été surprises d'apprendre qu'elles allaient recevoir la légion d'honneur. Et elles l'ont refusée.
Françoise Fressoz, chef du service politique du Monde: "Contrairement à l'usage, je n'ai été informée de rien avant la publication de cette liste, rien, dans mon parcours professionnel, ne justifie pareille distinction. Je pense en outre que, pour exercer librement sa fonction, un journaliste politique doit rester à l'écart des honneurs. Pour ces raisons, je me vois dans l'obligation de refuser cette distinction".
Marie-Eve Malouines, chef du service politique de France Info, fait elle aussi, dans un communiqué à l'AFP, part de son "grand étonnement" de trouver son nom parmi les promues.
Comme disait Groucho Marx: "Je démissionerais d'un club qui m'accepterait comme membre.
(Obs)
«J'ai depuis quelques années le sentiment inconfortable que quelqu'un ou quelque chose joue avec mon cerveau, redessinant la carte de mes circuits neuronaux, reprogrammant ma mémoire. Je ne perds pas la tête, pour autant que je puisse m'en rendre compte, mais elle change. Je le remarque surtout quand je lis. M'immerger dans un livre ou un long article m'était auparavant facile. Mon attention était accrochée par la narration ou la tournure d'un argument. Je passais des heures à me promener dans de grandes étendues de prose. Ce n'est plus le cas. Maintenant ma concentration s'effiloche au bout de deux ou trois pages. Je ne suis plus à mon affaire. Je perds le fil et pense à d'autres choses à faire. La lecture profonde qui m'était si naturelle est devenue une épreuve... Mon esprit attend maintenant de saisir l'information comme Internet la distribue: dans un courant rapide de particules. J'étais dans le passé un plongeur dans un océan de mots. Je glisse aujourd'hui à la surface comme un type sur un jet-ski.»
Cette technologie-là, poursuit Nicholas Carr, affecte nos modes de cognition, encourageant à la lecture fragmentée, à la pensée dispersée, aux contenus accessibles dans l'instant, aux grandes étendues de connaissances, hélas plates comme des crêpes. Nous n'avons plus la patience de lire plus de trois paragraphes ou trois pages à la suite sans que notre attention soit distraite par un lien hypertexte, l'arrivée d'un e-mail, un bip ou un clic. L'esprit se déplace horizontalement à la surface du savoir et de l'information, perdant la verticalité de la lecture lente, celle de l'épaisseur culturelle, des associations d'idées, des intuitions, de l'interprétation et non du simple décodage d'informations instantanées.
Un moteur de recherche comme Google, conclut Nicholas Carr, n'encourage pas à la lecture lente et concentrée. Au contraire: plus nous naviguons vite parmi les mille milliards de pages que compte désormais le Web, plus un moteur comme Google peut en savoir plus sur nos habitudes en matière d'information, nos comportements, nos goûts. Il est dans son intérêt, à lui qui mesure tout, de nous encourager à la distraction, à l'attention flottante, à la lecture courte. Et plus Google se rapproche de son but ultime, s'imposer comme une vraie intelligence artificielle, plus la nôtre s'aplatit et s'appauvrit.
(source: Le Temps)
Des nuages sur la ville de Gaza. L'image est en "home page" du site d'Aljazeera et aussi du New York Times. Le Monde affiche une image similaire.
Vue surplombante sur une ville en guerre. Nous sommes tous témoins. Mal à l'aise d'avoir à assumer cette position surplombante et extérieure sur des événements qui nous touchent. Chacun est seul avec sa responsabilité et sa conscience déchirée.
Photo: Mahmud Hams/ AFP - Getty images
Je crois que c'est une phrase de Pessoa: "seul le premier pas est involontaire". Après, sans doute qu'on réfléchi. On calcule, on devient adulte...
Quand commence une nouvelle année, les premiers pas ne sont plus involontaires. On souhaiterait qu'ils aient la fraîcheur d'un commencement. On s'applique, on cherche à ne pas raturer la page.
Et puis on recommence... comme avant...
Presque involontairement j'ai allumé l'ordinateur. Après avoir lu mes mails, j'ai consulté un blog que j'aime bien, micropersuasion. Tiens, il parle d'un nouveau moteur de recherche...
Est-ce qu'on aura encore besoin de tout ça en 2009?
Un petit coup d'oeil sur google analytics permet de savoir quels articles ont été les plus lus en 2008. Certians ont provoqué un pic de visites ponctuel, d'autres attirent des visiteurs régulièrement.
J'ai retiré de la liste la page "à propos" qui est classée 7ème et qui aurait besoin d'être mise à jour (note pour moi-même!).
1. Mon classement des 30 meilleurs blogs
C'est un article qui est lu chaque jour et comme il contient des liens vers d'autres blogs, je me réjouis qu'il apporte un peu de trafic aux autres.
2. La presse française piégée par le président de Facebook
Ce billet n'a rien d'original. Un gros buzz, une reprise par rezo.net et le résultat est là.
3. Quand Claude Askolovitch s'aère la tête sur Internet
Un billet houleux sur Besancenot et un journaliste du Nouvel Obs, M. Askolovitch, vient apporter son grain de sel, et très vite le ton monte. Preuve que les internautes aiment les sujets qui font débat.
4. 21 sites d'information à découvrir
Un billet purement informatif. Je ferais bien de le mettre à jour, car certains sites ont disparu, d'autres ont été créés.
5. Direct soir: glissement du journalisme vers la communication
Encore un billet repris par rezo (gros apporteur de trafic); il n'est jamais inutile de démonter les mécanismes du maljournalisme.
6. Challenges enquête sur Bernard Arnault
Là encore, c'est d'un reportage insatisfaisant (lu dans Challenges) qu'est sorti un billet.
7. Obama: l'album Flickr de sa nuit électorale
J'ai quasiment été le premier blog français à repérer cette info, d'où l'aflux de visites.
Ce billet, et quelques autres sur la décroissance, m'apportent des visiteurs régulièrement.
9. D'où viennent les chaînes de blogs (4chan.org)
La requête "4chan.org" m'apporte un peu de trafic.
10. Elle-wikio: la guerre des blogs de filles aura-t-elle lieu?
Encore une polémique au sujet des blogs. Pourquoi tant de haine?
Ce lundi, la Radio suisse romande diffuse une interview de votre serviteur. L'enregistrement a eu lieu fin novembre.
Alain Maillard, journaliste qui coanime l'émission Médialogues, m'a reçu dans les locaux parisiens de la radio suisse. Il m'a demandé de parler de mon blog, essentiellement.
On peut réécouter l'émission sur le site de la RSR.
Quelques liens...
Cette loi tient en une phrase: un blogueur ne critique pas un autre blogueur.
C'est la vérité. On croit souvent que les blogueurs sont des individus irascibles qui passent leur temps à râler contre tout et, hélas, à l'écrire sur leur blog. Mais ce qu'on oublie c'est que les blogueurs ne se critiquent jamais entre eux. C'est la loi du milieu.