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Politique - Page 3

  • Le 17eme Karmapa en Amérique

    1859694218.JPGUgyen Trinley Dorje effectue une visite aux Etats-Unis depuis le 15 mai. Il est considéré, à 22 ans, comme le 17eme Karmapa, c'est-à-dire le chef spirituel de la lignée Kagyu, une des quatre écoles du bouddhisme tibétain.

    Il pourrait devenir le prochain Dalaï Lama. L'actuel Dalaï Lama a récemment déclaré qu'il préparait sa succession. Les Tibétains organiseront un référendum pour désigner son successeur. 

    La visite du 17eme Karmapa a été signalée dans Time, le New york Times et a été abondamment twittée. Un blog est consacré à ce voyage.985376793.jpg

    Le Karmapa est devenu célèbre en s'enfuyant de Chine à l'âge de 14 ans. Il vit aujourd'hui en Inde. Son voyage aux Etats-Unis est le premier à l'étranger depuis qu'il vit en exil.

    Le nom du 17eme Karmapa a fait l'objet d'une controverse. Deux jeunes hommes étaient désignés. Aujourd'hui, Ugyen Trinley Dorje est officiellement reconnu comme le vrai.

    En France, peu d'info sur ce personnage, sauf sur Agoravox.

    (photo: source

  • Journaliste/blogueur sur une sortie de Sarkozy

    636177490.jpgIl est amusant de relever, sur un exemple concret, la différence entre blogueur et journaliste.

    _ Le Monde, reprenant l'AFP, se contente du factuel:

    "En venant sur RTL, le président de la République a dit avoir "envie de parler à la France qui travaille, qui se lève tôt (...), qui ne casse pas les Abribus, qui ne manifeste pas et qui n'en a pas pour autant moins de problèmes que les autres"."

    _ Le blogueur (Culture Politique), lui, réagit:

    "Ce monsieur ne laissera jamais de m'énerver prodigieusement : même quand il va dire bonjour à des commerçants, il trouve le moyen de cogner sur la délinquance. L'éternel ministre de l'Intérieur revêt non pas l'habit présidentiel mais des atours poujadistes. Stigmatiser pour régner, encore et toujours."

    Les deux manières de dire se complètent, même si l'une des deux a notre préférence...

    (Photo: Copyright © 2008 AF)

  • Doit-on commenter les propos de Nicolas Sarkozy sur la presse?

    Y a -t-il quelque chose de nouveau à dire sur les propos tenus par le chef de l'Etat hier, concernant les médias?

    Il ne fait que répéter ce qu'il a déjà dit ailleurs. Toute la presse est de gauche? Il l'avait déjà dit. Cela veut donc dire que Le figaro, Le Point, Paris Match, ce n'est pas de la presse!

    "Dans un pays où il n’y a plus d’opposition, la presse s’attribue la fonction d’opposition". Il a osé le dire! Il faudrait lui rappeler qu'aux dernières municipales, les Français ont majoritarement voté pour l'opposition. L'oppisition a donc toujours une fonction...

    Il a aussi accusé les médias de ne pas avoir assez relayé la condamnation de Ségolène Royal en conflit aux prud’hommes avec deux ex-collaboratrices. A cela, le patron du Parisien a répondu par un articulet, justifiant le traitement de l'information par son journal. L'UMP a aussi tenté de faire pression sur l'Agence France Presse. Là encore, sans succès. Jean-Pierre Raffarin, croyant bien faire, s'est laissé aller à des déclaration,  jugées diffamatoires Ségolène Royal. Elle a décidé de porter plainte contre lancien Premier Ministre.

    Doit-on commenter les propos de Nicolas Sarkozy sur la presse, sachant leur caractère outrancier?

  • Besancenot vu par l'Obs: l'art de poser les bonnes questions

    Claude Askolovitch tire le portrait d'Olivier Besancenot, avant le passage de ce dernier chez Drucker. Vous imaginez que c'est pour en dire du bien!

    Claude Askolovitch n'est pas un gauchiste inflitré au Nouvel Obs (d'ailleurs, il n'y en a pas, sauf erreur de ma part!). Aussi, quand il passe au crible le boss poupin de la LCR, il ne le rate pas. Ce que j'aime, surtout, c'est les questions qu'il pose. Plus orienté, y a pas...

    1. Peut-on être révolutionnaire et aller chez Drucker ?

    La réponse va de soi...

    2. Au service du peuple ou de sa propre gloire ?

    A votre avis?

    3. Son nouveau parti est-il un bluff ?

    J'aime ce genre de question: même si vous répondez non, c'est toujours le mot "bluff" qui surnage.

    4. Le héros des prolos est-il un petit-bourgeois ?

    Là encore, les mots qui blessent. Pourquoi "petit"?

    419913549.jpg

    5. Est-ce un vrai facteur ?

    Parce qu'il y a des faux facteurs qui portent du faux courrier? L'habit fait le facteur. Claude Askolovitch passe trop de temps sur Second Life.

    6. Son programme économique est-il bidon ?

    Encore une fois, un mot blessant, outrageant. "Programme économique", c'est choquant.

    7. Est-ce un démagogue ?

    La méthode d'Asko est maintenant connue. Poser les bonnes question est un art. Il n'y a pas que les sondeurs qui le maîtrisent à fond.

    8. Nouvelle gauche ou vieux trotskisme ?

    Ne l'oublions pas: M. Askolovitch est journaliste politique. Là, il entre dans le méandre des concepts. Les lecteurs du Nouvel Obs qui ne sont pas encore passé à la page suivante concluent: "vieux trotskisme".

    9. Est-ce un vrai sectaire ?

    L'estocade! Vrai sectaire ou faux facteur? A vous de choisir.

    Ce qui est certain, c'est que Claude Askolovitch s'est surpassé. Sa rhétorique est digne de la haute époque du stalinisme. Elle réussit presque à nous rendre Olivier Besancenot sympathique. C'était peut-être le but recherché...

  • Où étiez-vous le 6 mai 2007?

    Ce jour-là, j'étais à la République des blogs, mais je n'en ai rien dit sur mon blog. J'ai publié un billet sur la décroissance. Hors sujet?

    Le 6 mai 2007 a déprimé Monsieur Kaplan. Il s'est mis à écouter en boucle "Sombre dimanche", une chanson hongroise des années 30, interdite à Budapest car elle déclenchait des vagues de suicides. Ce sympathique blogueur, qui est aussi un copain, n'a pas assimilé le sarkozysme... La greffe n'a pas pris.

    Et vous, comment avez-vous réagi au 6 mai 2007?

  • Lâche des coms à Valéry

    Le plaisir du blog, c'est de traîner sur des blogs que personne ne lit.

    Je suis tombé sur le carnet d'un sympathique octogénaire. Il plafonne à 3 commentaires par billet. Tellement désespéré qu'il reprend des commentaires pour en faire des billets.

    Voici ce qu'il répond à Ernestine qui souhaite qu'un Français devienne président de l'Europe: "Votre remarque me paraît juste. On ne s'étonnerait pas de voir, en effet, un ou une Présidente issu/e du pays de Robert Schuman et de Jean Monnet."

    Il aurait pu ajouter: "et qui a exercé de hautes fonctions, a le crâne légèrement déplumé et parle avec l'accent auvergnat".

    Vous ne pensez pas que ce serait un réconfort pour ce blogueur valeureux si quelques commentateurs avisés allaient lui suggérer qu'il est parfaitement taillé pour le poste de Président de l'Europe? Ou s'ils déposaient ne serait-ce qu'un petit compliment pour le style parfait de cet Académicien...

  • La télépresidente, ou comment les médias ont fait la présidentielle

    514113788.jpgIl est intéressant de feuilleter La Téléprésidente*, de Philippe Guibert. Ce livre analyse le rôle de la télévision lors de la présidentielle, mais aussi des autres médias.

    UBM: le nerf de la guerre médiatique

    Intéressant de comparer les UBM (unités de bruit médiatique) des principaux candidats. A ce jeu là, Nicolas Sarkozy a été le mieux servi: de 1500 à 5000 UBM par jour, contre 1000 à 4500 pour Royal et de 300 à 3000 pour Bayrou. (Le Pen a fait plus d'UBM que Bayrou).

    Quelques remarques: 

    Dans la presse écrite, Sarkozy a bien été avantagé par rapport à Royal, comme nous l'avons noté à plusieurs reprise.

    • 4 journaux ont pris fait et cause pour Sarkozy (Figaro, Paris Match, JDD, La Provence) alors que Royal n'a été soutenue par aucun, si l'on se fie à la mesure des UBM positives et négatives.
    • 4 journaux ont critiqué Sarkozy (Libé, L'Huma, Marianne, Nouvel Obs) et 5 ont tapé sur Royal (Le Point, Le Figaro, France Soir, Va et Marianne)

    Des patrons de presse influents

    Mais, pour autant, l'auteur n'affirme pas que les médias ont roulé pour Sarkozy. Selon lui, "notre système médiatique est commandé par la demande plus que par l'offre: c'est un système suiviste." Autrement dit: les gens veulent du Sarkozy, on leur en vend.

    Je ne suis pas du tout d'accord avec cette thèse. Cette thèse ne va pas de soi. En effet, les patrons de journaux eux-mêms disent le contraire: pour eux la presse n'est pas un moyen de gagner de  d'argent (souvent elle en perd) mais uniquement d'augmenter son influence. C'est ce que dit Serge Dassault, c'est ce qu'affirme Bernard Arnault. De plus, certaines semaine Sarkozy est en couverture de tous les hebdo: peut-on alors affirmer que c'est la demande qui fait l'offre? 

    Les bourdes de Royal et les bobards de Sarkozy

    Les mesures d'UBM sont précieuses pour comprendre ce qui s'est passé. Vous vous souvenez du 14 janvier 2007, quand Sarkozy a lancé sa campagne? Le pic d'UBM a été énorme: Sarkozy passe de 1000 à 2000. Rien de semblable pour le lancement des  campagnes des autres candidats. Ils avaient choisi un candidat?

    Autre point intéressant: ce qu'on a appelé les bourdes de Ségolène Royal. Quand on y repense, c'était de la rigolade. On est allé lui chercher des poux dans la tête sur l'indépendance du Québec ou la bravitude. Pendant ce temps-là, Nicolas Sarkozy pouvait enchaîner les promesses électorales les plus folles sans être le moins du monde critiqué. Ainsi, la réduction de 4% PIB du taux des prélèvements obligatoires a pu faire tousser quelques économistes, mais pas les éditorialistes des grands médias. Devant Claire Chazal, il a pu énoncer une bourde énorme sans que cela choque.

    Et si Sarkozy re-fascinait en 2012?

    Bref, il n'est plus temps de "refaire le match". Aujourd'hui, les mêmes médias critiquent vertement un président qui les fascinait il y a exactement 8 mois. Quitte à l'encenser en 2012...

    * La Téléprésidente: lire la critique sur Nonfiction

    Si vous souhaitez un autre point de vue sur la question du rapport entre les journalistes et les politiques, allez chez Criticus.

  • La précarité rend mystique (ou l'inverse?) (3)

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    Ce billet est le dernier d'une série de trois. Il part d'une question simple: pourquoi Nicolas Sarkozy veut-il à tout prix  instrumentaliser la religion? La question doit être prise au sérieux.   (Le billet premier est ici et le deuxième là)

    Quand on parle de mystique, on pense forcément à Nicolas Sarkozy. La religion, il en parle sans arrêt. Je pense qu'il faut le prendre au sérieux sur ce sujet.

    Pourquoi Nicolas Sarkozy met-il la religion à toutes les sauces? Pourquoi a-t-il écrit deux livres* sur la religion? Pourquoi a-t-il créé le conseil du culte musulman? Pourquoi s'est-il fait filmer de nombreuses fois en compagnies de rabbins? Pourquoi a-t-il baisé la main du pape et prononcé son discours de Latran?

    Opium du peuple pour les banlieues

    Avonçons une explication relativement simple et classique. Pour lui, la religion doit remplir son rôle d'opium du peuple. Il l'a dit à plusieurs reprises.

    Ainsi, dans les banlieues, les religieux pourront suppléer au manque d'assistantes sociales. Avec, en plus, ce "supplément d'âme" du religieux. Cette fameuse supériorité du curé sur l'instituteur, énoncée par le chef de l'Etat dans un curieux discours.

    De tels discours confortent les religieux. C'est un feu vert pour une contre-offensive de ces conservateurs. Les militants anti IVG, anti gay, par exemple, peuvent espérer être mieux entendu. Régression assurée.

    L'économie mondialisée fait des victimes. Pour ces "déchets" de la société capitaliste, comme les désigne, pour dénoncer leur situation, le sociologue Zygmunt Bauman, il ne reste plus qu'à se trouver un dieu, une religion ou une drogue pour oublier. C'est, du moins, le point de vue des conservateurs, auxquels Sarkozy emprunte l'idéologie, comme l'avait remarquablement démontré Serge Halimi.

    Mystique de mauvais aloi

    La mystique de mauvaise aloi, ce sont aussi les sectes. Ne pas sous estimer le sujet, ne pas l'occulter non plus. Dans le domaine, Nicolas Sarkozy a toujours été très ambigu: pas de condamnation ferme des sectes. Un laisser faire très libéral.

    On peut lire à ce sujet ce rapport, publié en 2004. Il émane de la Miviludes, organisme chargé de lutter contre les dérives sectaires.

    Ce qui me paraît intéressant dans ce document, c'est l'analyse des doctrines qui soutendent l'ultra-libéralisme. La religion y joue un rôle de consolation, d'opium du peuple.

    L'auteur écrit notamment: "Un faisceau de présomptions tend à montrer que le Pouvoir institué au sommet par les élections législatives et présidentielles de 2002 essaie d'instrumenter les religions, les sectes et la nébuleuse New Age" 

    Sans chercher à voir des complots là où il n'y en a pas, il faudrait être aveugle pour ne pas, tout simplement, s'interroger sur le rôle joué par les religions dans l'action politique de la droite, et notamment de Nicolas Sarkozy.

    Communication et injonctions paradoxales

    Autre point intéressant de la stratégie de communication de Nicolas Sarkozy (et de la droite depuis 2002): les injonctions paradoxales, le recours au double discours, comme je l'avais déjà évoqué.

    "Le recours au double message contradictoire et aux injonctions paradoxales, l'usage du double bind, semble apparaître comme une technique de communication politique du gouvernement actuel."

    L'exemple le plus frappant de cette politique du double discours, c'est d'un côté on fait un Grenelle de l'Environnement et de l'autre le rapport Attali. 

    Novlangue officielle

    L'analyse de Laurent Fabius me paraît pertinente: "Ce qui me frappe aussi, c’est la novlangue officielle, cette communication érigée en propagande. " (24 novembre 2007)

    Ainsi, si Nicolas Sarkozy essaie de modifier la loi de 1905 sur la laïcité (comme il en a plusieurs fois exprimé le souhait), dirons-nous que ça n'a aucune importance?

     

    * Son premier livre, sur Mendel, et son livre sur la religion et la république

  • Il a osé le dire

    De l'interview du chef de l'Etat, nous retiendrons cette phrase mémorable: "Est-ce qu'on peut bouger ce pays sans que ça provoque des mouvements ?"
     (Le Monde

    Réponse: non. Si on bouge, il y a mouvement. Et si on arrête de s'agiter, qu'est-ce qui se passe?

    Rue Mouffetard

  • La précarité rend mystique (ou l'inverse?) (2)

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    Ce billet est le deuxième d'une série de trois. Il part d'une interrogation sur une époque que je n'ai pas connue: Mai 68. Une aspiration à vivre autrement se faisait jour. Une forme de mystique. Et puis s'est produit un "coup de barre à droite": le patronat a réagi. Comme par miracle est apparu le chômage de masse. Mais aujourd'hui que reste-t-il de ces aspirations nos réalisées? (Le billet premier est ici).

    Dans le précédent billet, nous avons vu que la précarité pouvait rendre mystique. Mais l'inverse est peut-être vrai. Le mysticisme ne nous aurait-il pas conduit à la société de précarité?

    Pendant les années 60, les pays industrialisés connaissaient le plein emploi. La mystique n'avait donc pas sa place. L'activité et le matérialisme battaient leur plein.

    Il faut croire que les esprits eurent envie d'autre chose. On a vu ce que ça a donné: en France, Mai 68. La liberté et l'imagination au pouvoir.

    La révolte prit un caractère spirituel très marqué. Dans les champs du Larzac ou les rues de Paris, cela prit des formes très variées. Les personnes de moins de 30 ans jugent sans doute ridicules ces manifestations convenues de mysticisme un peu frelaté.

    Le patronat a vite réagi. Puisque les salariés rêvaient de liberté, on allait leur en offrir. De l'autonomie en veux-tu en voilà. De l'empowerment pour tout le monde. Chacun son projet et dieu (et le marché) reconnaitra les siens.

    C'est ainsi que la mystique a créé la précarité.

  • La précarité rend mystique (ou l'inverse?) (1)

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    Ce billet est le premier d'une série de trois. Il part d'une interrogation: que peut bien faire un travailleur précaire ou un chômeur de longue durée de son temps libre? Déprimer, gamberger, se saouler ou devenir mystique malgré lui? (le deuxième billet est ici)

    Je n'ai pas assez étudié la question, mais il semblerait que les mutations techniques nous conduisent vers une réduction du temps de travail. Ou tout du moins, une discontinuité du temps de travail. En clair, la précarité pour certains (par pour tous, rassurez-vous!) Lisez André Gorz, cet auteur qui a théorisé notamment la sortie du salariat.

    Ce temps de travail discontinu, avec des périodes de chômage, de formation, des reconversions professionnelles, peuvent être éminemment fructueux. L'individu et son développement est au centre du travail. toutes ses capacités sont requises par un monde du travail qui exige toujours plus des individus.

    Sans aller jusqu'à parler de mystique (le mot est trop fort), on peut toutefois affirmer que le travail sur soi, le développement de la personnalité, sont des clés de la réussite professionnelle. Les entreprises exigent des travailleurs, en plus de savoir faire et de compétences, un savoir être efficace.

    Par conséquent, la psychologie, le développement de soi, sont devenus des préoccupations incontournables.

    Et la mystique dans tout ça? Poussé à son extrême, la recherche de soi conduit à la mystique. Vous avez sans doute dans votre entourage un étudiant monté en graine qui passe son temps dans sa salle de bain? Sans parler de ceux qui vivent devant leur écran d'ordinateur. Platon et Nietzsche sont des voies choisies par d'autres. Les temps de chômage se meublent comme on peut: atteindre l'extase mystique est une façon de passer le temps...

    A se demander si la précarité ne pousse pas vers la philosophie. L'étudiant attardé, devenu chercheur d'un emploi toujours plus diaphane, se lance à la poursuite du graal spirituel. Les guichets de l'ANPE ouvrent sur la caverne de platon.

    (billet republié sur équilibre précaire)