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dalaï lama

  • Le 17eme Karmapa en Amérique

    1859694218.JPGUgyen Trinley Dorje effectue une visite aux Etats-Unis depuis le 15 mai. Il est considéré, à 22 ans, comme le 17eme Karmapa, c'est-à-dire le chef spirituel de la lignée Kagyu, une des quatre écoles du bouddhisme tibétain.

    Il pourrait devenir le prochain Dalaï Lama. L'actuel Dalaï Lama a récemment déclaré qu'il préparait sa succession. Les Tibétains organiseront un référendum pour désigner son successeur. 

    La visite du 17eme Karmapa a été signalée dans Time, le New york Times et a été abondamment twittée. Un blog est consacré à ce voyage.985376793.jpg

    Le Karmapa est devenu célèbre en s'enfuyant de Chine à l'âge de 14 ans. Il vit aujourd'hui en Inde. Son voyage aux Etats-Unis est le premier à l'étranger depuis qu'il vit en exil.

    Le nom du 17eme Karmapa a fait l'objet d'une controverse. Deux jeunes hommes étaient désignés. Aujourd'hui, Ugyen Trinley Dorje est officiellement reconnu comme le vrai.

    En France, peu d'info sur ce personnage, sauf sur Agoravox.

    (photo: source

  • Dalaï Lama et compassion

    Dans cette petite vidéo (1 min), le Dalaï Lama explique ce qu'est la compassion.

    Il développe notamment le thème de l'échange de soi-même avec autrui. En gros, apprendre à se mettre à la place de l'autre. L'autre éprouve les même sentiments que soi, il a les mêmes aspirations, les mêmes droits.

    La compassion se définit comme "le sentiment de l'insupportable devant la souffrance d'autrui" (Tulkou Pema Wangyal _ Boddhicitta, l'esprit d'éveil)

    La notion de compassion est inséparable de la sagesse. Une compassion sans sagesse est idiote; une sagesse sans compassion, cruelle.

    Manifestations pour le Tibet dans les grandes villes en France 

  • Le Dalaï Lama, l'altruisme et l'expérience de la souffrance

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    Le Dalaï Lama fait l'actualité. Il prépare sa succession. Bush l'a accueilli. Il a été traité comme un touriste lamba au Japon. Nicolas Sarkozy, qui ne manque pas une occasion de promouvoir la démocratie a l'étranger, déclare: "Le Tibet fait partie de la Chine".

    Mais écoutons plutôt Tenzin Gyatso, le Dalaï Lama:

    "Nous remarquons qu'accomplir des actions altruistes ne nous apporte pas seulement le bonheur mais réduit également notreexpérience de la souffrance. Je ne veux pas dire que les personnes qui agissent avec l'idée d'apporter le bonheur aux autres sont moins sujettes aux aléas de la vie. Maladie, vieillesse, mésaventures de toutes sortes arrivent à tout le monde. Mais les souffrances qui troublent notre paix intérieur, telles que l'anxiété, le doute, le découragement, sont aténuées. En se sentant concerné pour les autres, on s'inquiète moins pour soi même. Quand on s'inquiète moins pour soi même, notre expérience de la souffrance est moins intense". (source)

     

  • Tibet réel, France virtuelle

    Le Festival du Tibet et des peuples de l’Himalaya s’est déroulé il y a quelques jours dans le bois de Vincennes, à Paris.

     Et j’avoue que les Tibétains m’ont surpris. J’attendais des hommes la tête dans les nuages, des bonzes en lévitation, bref, de purs esprits. Au lieu de ça, j’ai vu des gens concrets, pragmatiques, les pieds bien sur terre. Ils vendaient des tissus, de l’encens et des objets artisanaux. Un restaurant proposait de la nourriture tibétaine. Le tout était parfaitement organisé.

     Finalement, je me demande si ce ne sont pas nous les Français qui avons la tête dans les nuages. La faute à Descartes, peut-être. Nous avons la manie de tout analyser, de faire des plans, de tout réduire à des idées et de gérer la vie de façon administrative. Et la passion de l’administration, elle touche aussi les entreprises privées...

     Comment remettre les pieds sur terre ? Comment passer du virtuel au réel ? En étant attentifs aux détails, peut-être...

    Visionnez ce petit film. On y voit le Dalaï Lama reçu dans une université américaine.

    Soyez attentif à deux détails.

     Premier détail (après 30" de film) : le Dalaï Lama rompt le cérémonial en faisant coucou à la foule, ce qui fait rire ce public guindé.

    Deuxième détail (après 2' 45" de film) : il refuse de serrer la main du maître de cérémonie. Geste qu’on peut qualifier de mal poli. Mais ce n’est pas si simple.

     

    Qu’est-ce que je conclus de ces deux détails ? Rien, justement. J’essaie de ne pas être trop Français.