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Le Dalaï Lama, l'altruisme et l'expérience de la souffrance

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Le Dalaï Lama fait l'actualité. Il prépare sa succession. Bush l'a accueilli. Il a été traité comme un touriste lamba au Japon. Nicolas Sarkozy, qui ne manque pas une occasion de promouvoir la démocratie a l'étranger, déclare: "Le Tibet fait partie de la Chine".

Mais écoutons plutôt Tenzin Gyatso, le Dalaï Lama:

"Nous remarquons qu'accomplir des actions altruistes ne nous apporte pas seulement le bonheur mais réduit également notreexpérience de la souffrance. Je ne veux pas dire que les personnes qui agissent avec l'idée d'apporter le bonheur aux autres sont moins sujettes aux aléas de la vie. Maladie, vieillesse, mésaventures de toutes sortes arrivent à tout le monde. Mais les souffrances qui troublent notre paix intérieur, telles que l'anxiété, le doute, le découragement, sont aténuées. En se sentant concerné pour les autres, on s'inquiète moins pour soi même. Quand on s'inquiète moins pour soi même, notre expérience de la souffrance est moins intense". (source)

 

Commentaires

  • J'adore la sagesse du Dalaï Lama, c'est si vrai qu'on croirait qu'il a déjà tout vécu.

  • le simple fait de s'occuper des autres détourne notre attention de nous même, c'est évident, donc le poids de nos propres difficultés est (semble) plus léger,

    identique pour la souffrance physique, occupez votre esprit avec autre chose, vous ressentirez moins le mal dans votre chair

    ce qui est aussi obtenu par la pratique du yoga ou la respiration profonde

    c'est le même processus

    je suis assez adepte de la philosophie bouddhiste, ceci dit l'atruisme et cette notion d'apaisement personnel que l'on en retire sont assez judéo chrétien aussi non ?

    en poussant le raisonnement jusqu'au bout ne pourrait -on pas dire que si s'occuper des autres nous fait du bien, s'occuper des autres même au détriment de notre propre bien être ou intéret serait...remarquable ?

  • @zigzag,

    "je suis assez adepte de la philosophie bouddhiste, ceci dit l'atruisme et cette notion d'apaisement personnel que l'on en retire sont assez judéo chrétien aussi non ?"

    J'élargirait en disant que c'est tout simplement humain, c'est au-delà des croyances ou des non croyances.

    "en poussant le raisonnement jusqu'au bout ne pourrait -on pas dire que si s'occuper des autres nous fait du bien, s'occuper des autres même au détriment de notre propre bien être ou intéret serait...remarquable ?"

    Oui, peut-être remarquable, mais peut-être inhumain (ou surhumain). En général l'homme s'occupe d'abord de lui-même.

  • "Oui, peut-être remarquable, mais peut-être inhumain (ou surhumain). En général l'homme s'occupe d'abord de lui-même."

    tu as totalement raison Eric...et en situtation de survie extrême on est prêt à boulotter son compagnon d'infortune...

  • Il est vraiment épatant ce type !
    Evidemment, ce sont des sagesses élémentaires, mais il faut toujours quelqu'un pour nous les rappeler !
    :-)

  • Très intéressant. Effectivement, penser aux autres diminue sa propre souffrance.

  • par expérience, et en ce qui me concerne, je peux dire qu'il a raison.

    "accomplir des actions altruistes ne nous apporte pas seulement le bonheur mais réduit également notre expérience de la souffrance"

    je le vis régulièrement, à travers deux trois actions concrètes actuelles.
    je le vis depuis 28 ans (âge de mon fils aîné, mes 2 autres enfants ont 27 et 18 ans).
    depuis la naissance du premier de mes enfants, l'amour attentif et parfois inquiet que je leur porte m'éloigne de certaines de mes "souffrances".
    mis entre guillemet car je ne voudrais amalgamer quelques déconvenues ou problèmes de santé mineurs, avec la véritable détresse.
    ils m'ont au contraire donné la force de me battre quand j'en ai eu un besoin vital.
    dans le cadre d'une action que nous menons dans le sud de l'Inde, j'ai connu de purs moments de bonheur, quand, avec très peu, nous sommes arrivés à sortir de la misère des enfants et leurs mamans.

    je ne pense pas être "meilleure" que qui que ce soit, mais j'ai eu la chance , énorme, de comprendre un jour que l'altruisme, la gentillesse, la disponibilité et le sourire me rendaient plus heureuse (c'est-à dire que je suis joyeuse, que je dors bien, que je m'enthousiasme, que les attaques extérieures personnelles m'indiffèrent...ce qui est beaucoup) que les disputes, les prises de tête et les vexations.

    je préfère définitivement vivre dans un monde où les gens se sourient et se parlent que dans un monde où ils se font la gueule.

    telle théorie fait que mes ennemi(e)s du web me disent nigaude, ou niaise, ou égoïste...

    mais peu importe, la nuit je dors, le jour je m'amuse le plus possible (malgré les contraintes que je n'aime pas), et la petite fille qui vit en moi me sourit.

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