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Politique - Page 5

  • Qui est-ce?

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  • Carla Bruni serait un homme

    Non? Vous n'y avez pas cru, tout de même?

    Carla Bruni est bien une fille. Elle est blonde, c'est pour ça qu'elle ne comprend pas tout. Et les journalistes qui faisaient le pied de grue devant la mairie du XVIeme arrondissement ont bien cru que ce serait pour aujourd'hui, le mariage.

  • Ce que j'ai appris de G.W. Bush

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    Cette photo fait partie des 25 meilleurs photos de 2007 pour le site Digg.
    Digg est un site de réseau social où les internautes font l'actu en votant pour les nouvelles qui les intéressent. En parcourant les photos sélectionnées, on a une idée de l'esprit "Digg". Les images surprenantes sont privilégiées, celles qui se passent de commentaire.
    Ah, Bush! Il est temps qu'il s'en aille. C'est fou ce qu'on a appris avec lui...

  • Ségolène Royal dédicace son livre dans une librairie du XXeme arrondissement

    Ségolène Royal était ce soir dans une librairie du XXeme arrondissement de Paris. Elle a dédicacé son livre Ma plus belle histoire c'est vous. b3bbe647142ed02fa8bb4ae055d80159.jpg

    Foule nombreuse. Les personnes, une à une, viennent faire signer leur livre. Ségolène Royal est détendue, souriante. Les gens qui sont là sont des habitants du XXeme, des militants PS, une députée ou un blogueur. Pour eux cette rencontre est une parenthèse agréable dans la journée. Pour Royal, peut-être l'étape d'une reconquête. Pour moi, l'occasion d'approcher une seconde fois Ségolène Royal et de disctuer avec Julien et d'autres personnes.

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  • Chirac victime d'un odieux chantage

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    Jacques Chirac est victime d'un odieux chantage.

    Quatre personnes essaient de le faire chanter. Ces hommes sont des poids lourds, si vous voyez ce que je veux dire. Le Canard enchaîné en a un peu parlé. Mais la presse (et les blogueurs) sont restés muets sur l'affaire...

  • Gauche, utopie et revenu citoyen

    4e0493711a4788d9e35c8f0acad240aa.jpgCommencez par lire cette interview récente de Götz Werner, un milliardaire allemand aux idées économiques très originales. Il est favorable à un revenu citoyen pour tous. S'il vous reste un peu de temps après ça, lisez aussi la suite...

    Plutôt que de vous expliquer ce paradoxe, je vous laisse lire une interview de Götz Werner (photo). Ce milliardaire allemand est favoral à l'institution d'un revenu citoyen universel, versé à tous. Ses idées sur l'économie sont iconoclastes: 

    Création de nouveaux emplois
    « La tâche de l’économie n’est pas de créer des emplois. Au contraire, la tâche de l’économie est de libérer les hommes du travail. Nous avons superbement réussi sur ce point, ces 50 dernières années. » ... « Globalement, aucune génération, en Allemagne, n’a eu à travailler si peu en disposant d’un niveau de vie aussi élevé que celui d’aujourd’hui. » ...

     Quand l’emploi crée le chômage
    « Notre compagnie crée beaucoup d’emplois, certes. Mais notre réussite est due à notre productivité. La productivité entraîne la croissance. Et parce que nous grandissons, nous créons des emplois. Mais c’est au détriment de l’emploi dans d’autres entreprises moins productives. En économie politique, on voit que la réussite sur un marché saturé conduit toujours à une diminution de l’emploi. »

    Productivité, prospérité, travail
    G. W. : « Nous vivons dans des conditions quasi paradisiaques. Car nous sommes aujourd’hui en mesure de produire beaucoup plus qu’il serait raisonnable de consommer... Ceux qui ont quelques notions d’économie savent au moins une chose : l’époque du travail de masse est révolue. » ...

    La 2ème tâche de l’économie
    G. W. : « Il existe 2 tâches. La première : approvisionner les hommes en biens et en services. ... La deuxième : en plus de produire des biens, l’économie doit fournir suffisamment d’argent aux hommes pour qu’ils puissent consommer. » ...

    Fournir de l’argent aux hommes ? Pour avoir de l’argent, il faut travailler...
    G. W. : « Oui, oui. Et celui qui ne travaille pas n’a pas le droit de manger, n’est-ce pas ? Cette pensée est encore profondément ancrée dans les esprits. Mais elle ne nous fait pas avancer d’un pouce aujourd’hui. » . ..

    Un revenu citoyen inconditionnel
    G. W. : « Nous avons besoin d’un revenu citoyen inconditionnel. Une rente à vie pour chaque citoyen. » A combien doit-elle s’élever ? « A une somme suffisante pour couvrir décemment les besoins de base : 1300 à 1500 Euros. »

    Comment financer cela ?
    G. W. : « Je propose d’abolir tous les impôts sauf la TVA, la taxe sur la valeur ajoutée. ... [qui pourrait monter] jusqu’à 48 %. ... Si vous additionnez toutes les taxes et toutes les charges sociales, elle est équivalente à un taux de TVA de 48 %. Si cette somme n’était collectée qu’à travers la taxe sur la valeur ajoutée, les avantages seraient immenses. »

    Un exemple
    G. W. : « Supposons qu’une infirmière gagne 2500 Euros. Après soustraction du revenu citoyen de 1300 Euros, l’hôpital n’aurait plus qu’à payer 1200 Euros. L’infirmière toucherait autant mais la rémunération de son travail serait beaucoup moins lourde pour l’hôpital. Le revenu citoyen allègerait considérablement les charges qui pèsent sur les biens et les services très gourmands en main d’œuvre, ce qui dynamiserait d’autant le marché du travail. Au résultat, les prix resteraient les mêmes, l’Etat devant financer le revenu citoyen sur la TVA collectée. »

    Qui voudra encore travailler s’il peut rester chez lui pour 1500 Euros ?
    G. W. : « Vous sous-estimez la valeur immatérielle du travail. Beaucoup de gens ont un grand plaisir à travailler. Songez aussi à tous les métiers sociaux et à tout le travail culturel. Sur ce plan, les besoins sont immenses dans la société et trouveraient enfin le moyen d’être financés. » ... [Les emplois ennuyeux, désagréables]devront être mieux rémunérés si nous en avons besoin. »

    Tout le monde parle de crise. En vous écoutant, on pourrait penser que l’Allemagne va très bien.
    G. W. : « Ce qui est tout à fait vrai. Notre pays n’a encore jamais produit une telle prospérité. Nous avons seulement du mal à répartir ces richesses. Nous n’y sommes pas habitués. »

    Donc pas de crise ?
    G. W. : « En tout cas pas de crise économique... Nous progressons vers une société dans laquelle le travail disparaît. La question est de savoir ce que les gens peuvent faire de leur temps libre. C’est une question culturelle. Le problème que nous rencontrons ne relève pas du marché du travail mais de la culture. Malheureusement, les gens en sont à peine conscients. C’est justement par là qu’il faut s’attaquer au problème.

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    Ces derniers temps, on s'apitoye (ou on s'agace) du manque d'idées du Parti socialiste et de la gauche. Le problème, ça n'est pas seulement le PS. Pour résumer: nous assistons à une emprise sans précédent de l'idéologie néolibérale. C'est vrai en France, mais pas seulement.

    Et pourtant, un constat est partagé par beaucoup: l'organisation de l'économie,  la mondialisation, conduisent à la précarisation d'une frange de plus en plus large de la population. En gros, 20% de personnes sont touchées. Et les autres craignent de devenir précaires.

    Bref, nous sommes passés d'une société du plein emploi (les années 60) à une société de l'emploi précaire. Avec des formes différentes selon les pays. En France, la précarité, c'est le chômage, les CDD, l'intérim. En Angleterre, ce sont les boulots mal payés.

    Face à cela, les solutions politiques sont quasi inexistantes. J'avoue que j'ai du mal à voir où veut en venir l'actuel gouvernement ...

    Si la gauche veut revenir au pouvoir, c'est sur ce sujet qu'elle devra innover. Ségolène Royal a parlé de "flexsécurité" pendant la campagne présidentielle. Le modèle scandinave était posé en exemple.

    Alors, tant qu'on y est, allons vers l'utopie. On sait qu'on ne réalisera jamais cette utopie, mais ça permet de fixer un cap. Souvenons-nous, quand Lionel Jospin est arrivé au gouvernement en 97, avec les 35 heures et les emplois jeunes, il y avait une utopie derrière tout ça: donner du travail à tous et partager le travail. Aujourd'hui, les salariés sont majoritairement favorables aux 35 heures, car elles constituent une avancée sociale.

    Alors, le revenu citoyen? "Le revenu citoyen, concept politique non stabilisé, est une proposition de revenu accordé à tous les individus d'une zone donnée, basée sur l'idée qu'une partie de la richesse de cette zone, due tant à la nature qu'à l'activité humaine, appartient à tous ceux qui l'occupent, autrement dit ses citoyens (voir Bien commun), et que ses revenus devraient ainsi être répartis entre tous."

    Pour ceux qui connaissent, le revenu citoyen ne doit pas être confondu avec la proposition des libéraux et libertarien. Les libéraux proposent d'octroyer un revenu aux alentours de 300€ à toute personne. Cette aumône aurait pour conséquence de forcer les gens à accepter n'importe quel boulot pour obtenir le minimum vital. La proposition de Christine Boutin de dividende universel, 330€ est de ce type. Mme Boutin avait fait cette proposition en 2003.

    Il est évident que 330€ (ou 500€ comme le propose alternative libérale) c'est insufisant pour vivre. En fait, l'idée du revenu citoyen est de libérer l'homme du travail. Et une fois libéré du travail, il travaillerait... mais mieux qu'aujourd'hui.

  • Mitterrand l'Africain?, de Gaspard Hubert Lonsi Koko

    391d5418186d2f9946c638dae2cc1cf2.jpgMitterrand l'Africain? C'est le titre d'un livre de Gaspard-Hubert Lonsi Koko. Ce socialiste parisien, d'origine congolaise (RDC), anime le club Enjeux socialistes et républicains.

    Mitterrand l'Africain? Question étrange a priori. Et pourtant on apprend que dès le début de sa carrière, l'Afrique a tenu une grande place dans la carrière de Mitterrand.

    Il est ministre de l'Outre-mer en 1950. Par la suite, il sera ministre de l'Intérieur en 1954-55 dans le gouvernement de Pierre Mendès France. Les premiers feux de la guerre d'Algérie éclatent. On lui prête cette phrase: "La seule n'égociation, c'est la guerre". Mais cette phrase a été démenties par de nombreux historiend, dont Benjamin Stora, nous apprend G.H. Loni Koko. (J'ai le souvenir d'un prof d'histoire géo qui nous l'avait faite apprendre et la page wikipedia soutient que Mitterrand a prononcé une phrase à peu près voisine, comme quoi elle n'est peut-être pas à jour).

    Volonté de rompre avec le conservatisme

    Le livre porte principalement sur les deux septennats de Mitterrand. En gros, l'action de Mitterrand, concernant les relation franco africaines est jugée conservatrice, malgré une volonté, lors du premier mandat surtout, de rompre avec les pratiques anciennes.

    Le premier mandat est marqué par le discours de Cancun (je l'ai retrouvé ici). Il semblerait qu'il ait été rédigé par Régis Debray. Il a été entendu comme un discours d'espoir pour les peuples étrangers. Il s'adressait aux Mexicains mais avait une portée beaucoup plus large. Il s'est accompagné d'un changement de cap politique, vis à vis des dirigeants africains les moins démocrates. Mais ça n'a pas duré très longtemps. Ce qu'on appelle la Françafrique a repris le dessus. Les réseaux, les lobbys militaro-pétrolier et la complaisance envers certains chefs d'Etats.

    Démocratie et développement

    Lors du deuxième mandat, Mitterrand a prononcé le discours de La Baule en 1990. (lire ici) C'est un autre discours fort. On peut le résumer ainsi: " Le vent de liberté qui a soufflé à l'Est devra inévitablement souffler un jour en direction du Sud [...]] "Il n'y a pas de développement sans démocratie et il n'y a pas de démocratie sans développement. "

  • République des blogs

    Ce mercredi j'y serai. Ce qui ne veut pas dire que j'en serai. Contrairement à ce que certains croient, la RDB n'est pas un rendez-vous d'initiés, enfin ce n'est pas comme ça que je le conçois. Et merci à l'initiateur de ce qui n'est pas un rendez-vous d'initiés.

  • Borloo, les blogueurs, le buzz et l'écologie

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    J’étais mardi à la réunion de Jean-Louis Borloo face aux blogueurs.

    Le ministre m’a pas moyennement convaincu. Aura-t-il les moyens de faire bouger les choses, de bousculer les lobbies pollueurs? Il en a affiché la volonté. Il propose une écologie a minima, destinée à ne déranger personne. Sauf les écologistes, bien sûr... Rendez-vous le 15 novembre, date où il présentera ses mesures.

    Nous étions une trentaine de blogueurs réunis dans une salle de l’hôtel Roquelaure (246, boulevard St Germain). Dorures aux murs, tapis épais, fauteuils luxueux et une horloge ancienne qui sonne tous les quart d'heures. Les blogueurs? Des mâles trentenaires pour la plupart.

    Comportements écolos

    Comme je le disais, Borloo ne semble pas avoir la volonté politique suffisante ni les moyens. Quand un ministre vous dit : « C’est avant tout aux Français de faire évoluer leurs comportements écologiques », ça veut dire que ce ministre n’a pas grand chose dans sa besace.

    Ainsi Jean-Louis Borloo a beaucoup vanté les gestes écologiques. « Chaque jour vous votez, en prenant votre voiture ou non, en achetant un rasoir jetable ou non ». Et selon lui « c’est à 62 millions qu’il faut avancer ». C’est juste, mais est-ce suffisant ?

    Borloo et la bagnole

    Il a donné l’exemple de la « bagnole » (oui, il parle comme ça Borloo !). Quelqu’un a noté que les voitures hybrides ne représentent qu’une infime partie des ventes. Selon lui, le choix incombe au consommateur. Seulement lui?

    M. Borloo a rappelé l’exemple de Serge Lepeltier. Ce ministre de l’écologie (2004-2005) a voulu faire passer une mesure ambitieuse sur la « bagnole » (un système de bonus / malus pour l'achat d'une voiture). Résultat: il n’a pas été reconduit dans le gouvernement suivant. Borloo voudrait sans doute éviter ce destin...

    Le ministre s'est dit favorable au ferroutage, dès que c'est possible. Mais une blogueuse lui a rappelé qu’un des motifs de la grève des transports était la fermeture de certaines lignes de chemin de fer. Contradiction ? La réponse de Borloo ne m’a pas parue claire.

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    Sur les OGM, la FNSEA s’était dite favorable à un moratoire. Mais maintenant elle propose de ne faire le moratoire qu’après les semis de cette année, histoire de gagner du temps. Jean-Louis Borloo a préféré souligner le pas en avant fait par la FNSEA. Bref, sur beaucoup de sujets, il apparaît trop conciliant avec les pollueurs.

    Accélération du nucléaire

    Il m’a vraiment surpris quand il a annoncé : « ce qui va sortir du Grenelle c’est une accélération du nucléaire ». Tout d’abord, je ne pensais pas que les choses étaient jouées, à un mois du but. Ensuite, je croyais que le nucléaire était une solution du passé. Un blogueur lui a fait remarquer que la France faisait plutôt le contraire des autres dans ce domaine. S’en est suivi une controverse de chiffres : selon le blogueur le nucléaire fournit 17% de l’énergie (et pas 17% de l’électricité), selon le ministre c’est plus que cela.

    Sur le plan international, Jean-Louis Borloo a souligné que la situation était difficile, car les plus gros pollueurs (Inde, Chine et je crois qu’il n’a pas parlé des Etats-Unis) de la planète ont refusé de signer le protocole de Kyoto.

    Al Gore et le GIEC

    Il a semblé impressionné par Al Gore. Il nous a dit, pour souligner l'importance des enjeux écologiques : « Al gore, il n’a pas eu le prix du meilleur documentaire, et le GIEC n’a pas eu le prix Nobel de physique. Ca m’a frappé. Ils ont eu le prix Nobel de la Paix. » Il a évoqué les guerre pour les ressources. Guerre pour l’eau notamment. Bizarre, il n’a pas parlé de guerre pour le pétrole…

    Réfugiés climatiques

    Nous en sommes venus au sujet des « réfugiés climatiques ». Un blogueur a posé une belle question en s’inquiétant du statut de ces personnes, alors que la France est en train de durcir ses lois d’immigration. Le ministre a noté que le réfugié climatique était un immigré encore plus mal loti que les autres. Et il a avoué ne pas savoir s’il existait un statut pour ces personnes.

    Jean-Louis Borloo a aussi évoqué un nouvel étiquetage des produits. A côté du prix habituel, le prix écologique. Cette idée me semble intéressante. Elle peut sensibiliser les gens.


    Evidemment, il fallait s’attendre à ce que le ministre critique les décroissants. Quelqu’un a évoqué ce mot. Il a dit : « Les décroissants sont dans le faux : ils veulent décroître à partir d’un modèle de croissance qui n’est pas bon. Non, ce qu’il faut c’est une autre croissance. » Le problème est qu’il n’explique pas comment sortir de notre modèle de croissance.

    de l'économie à l'écologie

    Rappelons que Jean-Louis Borloo n'est ministre de l'Ecologie que depuis le 18 juin 2007. A l'élection de Nicolas Sarkozy, il était nommé à l'Economie où il est resté 30 jours. Peut-on être crédible en étant si peu durable au ministère du développement durable?

    Sur plusieurs sujets il a avoué ne pas connaître le dossier. Outre le poids du nucléaire sur lequel il a hésité, comme je l’ai signalé, il nous a dit ne pas connaître le dossier des nanotechnologies. Une blogueuse a remarqué que la recherche dans ce domaine n’était pas du tout encadrée.

    méthode Ségolène

    Jean-Louis Borloo a parlé, à ce propos, de la difficulté de confronter les experts. Experts privés ou publics ? Il s’est dit favorable à l’interdisciplinarité. Pour un peu on aurait cru entendre Ségolène Royal. Borloo a repris sa méthode, participative. Et il a beaucoup vanté les gestes écologiques. « Les citoyens sont les meilleurs experts de ce qu’ils vivent », disait Royal pendant la campagne. Ca ne lui a pas réussi. Est-ce que ça marchera mieux avec Borloo ?

    Borloo le blagueur

    Le personnage Borloo, en revanche, ne m’a pas déçu. Gouailleur, humain, sensible. Il n’a pas hésité à se moquer de sa caricature des Guignols. Son assistante lui apporte un verre d’eau. Il lance : « Si c’était pas de l’eau, ce serait mieux. » Et il précise qu’il est obligé de faire comme sa marionnette.

    Il m’a bien plu aussi par sa capacité à faire preuve de recul, d’humour. Il a lâché : « De toute façon, on a le gouvernement qu’on mérite ». Un grand sourire.

    Il s’est méfié des emballements soudain. « Pour le rugby, on était les rois du monde et, après la demie finale, le rugby c’est fini ».

    Quelqu’un a relevé que Rachida Dati, lors de son voyage en Corse, aurait pu éviter certains déplacements en hélicoptère. « J’ai fait des erreurs, moi aussi, on en fait tous », a philosophé le ministre.

    L’organisation était bien réglée. Une agence a contacté les blogueurs. Moi-même, si j’ai accepté avec plaisir l’invitation, c’est qu’il est rare de pouvoir prendre de l’information à haut niveau. C’est un des apports positifs des blogs de permettre à des citoyens d’avoir accès à ce genre de réunion d’information. Mais oui, on va faire du buzz...

    (photos Eric Mainville) 

  • Demain rendez-vous avec Borloo

    Demain, j'ai rendez-vous au ministère de l'Environnement, comme une vingtaine de blogueurs. Jean-Louis Borloo organise cette "rencontre informelle" (c'est le mot qui figure sur l'invitation). Merci à Eric Maillard de m'avoir invité.

    C'est une rencontre "exclusivement dédiée aux blogueurs", dit le carton d'invitation. Ah bon? Suffit d'avoir un blog?

    Jean-Louis Borloo souhaite qu'on lui pose des questions. Donc, si vous avez des questions sur l'environnement à poser, n'hésitez pas! Je transmettrais, ou du moins j'essaierai...

  • Café des blogs

    Le Café des blogs est une rencontre de blogueurs politiques, la 5ème édition a lieu vendredi au café Baltard, à partir de 20 h. Plus d'infos sur Facebook.