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Mitterradn

  • Mitterrand l'Africain?, de Gaspard Hubert Lonsi Koko

    391d5418186d2f9946c638dae2cc1cf2.jpgMitterrand l'Africain? C'est le titre d'un livre de Gaspard-Hubert Lonsi Koko. Ce socialiste parisien, d'origine congolaise (RDC), anime le club Enjeux socialistes et républicains.

    Mitterrand l'Africain? Question étrange a priori. Et pourtant on apprend que dès le début de sa carrière, l'Afrique a tenu une grande place dans la carrière de Mitterrand.

    Il est ministre de l'Outre-mer en 1950. Par la suite, il sera ministre de l'Intérieur en 1954-55 dans le gouvernement de Pierre Mendès France. Les premiers feux de la guerre d'Algérie éclatent. On lui prête cette phrase: "La seule n'égociation, c'est la guerre". Mais cette phrase a été démenties par de nombreux historiend, dont Benjamin Stora, nous apprend G.H. Loni Koko. (J'ai le souvenir d'un prof d'histoire géo qui nous l'avait faite apprendre et la page wikipedia soutient que Mitterrand a prononcé une phrase à peu près voisine, comme quoi elle n'est peut-être pas à jour).

    Volonté de rompre avec le conservatisme

    Le livre porte principalement sur les deux septennats de Mitterrand. En gros, l'action de Mitterrand, concernant les relation franco africaines est jugée conservatrice, malgré une volonté, lors du premier mandat surtout, de rompre avec les pratiques anciennes.

    Le premier mandat est marqué par le discours de Cancun (je l'ai retrouvé ici). Il semblerait qu'il ait été rédigé par Régis Debray. Il a été entendu comme un discours d'espoir pour les peuples étrangers. Il s'adressait aux Mexicains mais avait une portée beaucoup plus large. Il s'est accompagné d'un changement de cap politique, vis à vis des dirigeants africains les moins démocrates. Mais ça n'a pas duré très longtemps. Ce qu'on appelle la Françafrique a repris le dessus. Les réseaux, les lobbys militaro-pétrolier et la complaisance envers certains chefs d'Etats.

    Démocratie et développement

    Lors du deuxième mandat, Mitterrand a prononcé le discours de La Baule en 1990. (lire ici) C'est un autre discours fort. On peut le résumer ainsi: " Le vent de liberté qui a soufflé à l'Est devra inévitablement souffler un jour en direction du Sud [...]] "Il n'y a pas de développement sans démocratie et il n'y a pas de démocratie sans développement. "