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Crise dans les médias - Page 61

  • Parce qu'on le vaut bien

    Juan m'a confié cette chaïne, je ne sais pas trop pourquoi. J'y réponds:

    Mon fond de teint : néant
    Un mascara : idem
    Une crème de jour : pas besoin
    Une marque de produits : à faire soi-même
    Ma marque fétiche de maquillage : pas fétichiste
    Un produit must : le vent
    Mon magazine fétiche : Vogue
    Tu pars sur une île déserte et tu emportes quoi (trois produits max, sans protection solaire ni rasoir) : un couteau suisse, ça suffira
    La femme que tu admires pour sa beauté : Scarlett Johansson
    La femme dont tu envies le look : envier n'est pas le mot
    Je me damnerais pour : rien au monde
    Que signifie pour toi la féminité : la possibilité d'une île
    Un dernier mot : encore

    Ton adresse blog fashion/beauté préférée :...

    Maintenant je passe le relais aux filles: Céleste, Ellie, Fanette, Fiso, Irène, Mip, Otir, Séverine et Stéphanie.

  • Les blogueurs révolutionnent-ils le journalisme?

    1253662714.jpgC'est un très bon billet de Benoït Raphaël, rédacteur en chef du Post, et blogueur.

    Il détaille en 10 points ce que les blogueurs ont apporté, par leur pratique, au journalisme. Critiquons quelques points:

    1. La conversation

    Allez, par exemple, sur le site du Figaro (ou de l'Obs) et vous verrez si la "conversation" est intéressante

    2. L'info perfectible

    Les journalistes ont encore trop de mal à admettre leurs erreurs; si on les critique il peut arriver qu'ils vous traitent de "crétin"

    5. Le référencement

    Je pense que ce sont plutôt les blogueurs qui ont copié les journalistes. A l'origine, les blogueurs titraient: "Je suis en colère!" Et puis, en observant les médias, ils se sont mis à titrer: "Carla Bruni nue: toutes les photos". Puis ils ont découvert les classements...

    10. Un ton nouveau

    C'est possible! Mais on n'a pas l'impression que ce ton nouveau ait beaucoup influencer, par exemple, Alain Duhamel.

    photo: Sarkofrance Lire son billet "Le blogueur politique a-t-il remplacé l'éditorialsite?"

  • McSolaar - Rabbi Muffin

    Il se prépare une adaptation des Aventures de Rabbi Jacob. Cette comédie musicale de Patrick Timsit est annoncée pour septembre.
    En attendant, on écoute Le Rabbi Muffin de Mc Solaar.

  • Doit-on commenter les propos de Nicolas Sarkozy sur la presse?

    Y a -t-il quelque chose de nouveau à dire sur les propos tenus par le chef de l'Etat hier, concernant les médias?

    Il ne fait que répéter ce qu'il a déjà dit ailleurs. Toute la presse est de gauche? Il l'avait déjà dit. Cela veut donc dire que Le figaro, Le Point, Paris Match, ce n'est pas de la presse!

    "Dans un pays où il n’y a plus d’opposition, la presse s’attribue la fonction d’opposition". Il a osé le dire! Il faudrait lui rappeler qu'aux dernières municipales, les Français ont majoritarement voté pour l'opposition. L'oppisition a donc toujours une fonction...

    Il a aussi accusé les médias de ne pas avoir assez relayé la condamnation de Ségolène Royal en conflit aux prud’hommes avec deux ex-collaboratrices. A cela, le patron du Parisien a répondu par un articulet, justifiant le traitement de l'information par son journal. L'UMP a aussi tenté de faire pression sur l'Agence France Presse. Là encore, sans succès. Jean-Pierre Raffarin, croyant bien faire, s'est laissé aller à des déclaration,  jugées diffamatoires Ségolène Royal. Elle a décidé de porter plainte contre lancien Premier Ministre.

    Doit-on commenter les propos de Nicolas Sarkozy sur la presse, sachant leur caractère outrancier?

  • Besancenot vu par l'Obs: l'art de poser les bonnes questions

    Claude Askolovitch tire le portrait d'Olivier Besancenot, avant le passage de ce dernier chez Drucker. Vous imaginez que c'est pour en dire du bien!

    Claude Askolovitch n'est pas un gauchiste inflitré au Nouvel Obs (d'ailleurs, il n'y en a pas, sauf erreur de ma part!). Aussi, quand il passe au crible le boss poupin de la LCR, il ne le rate pas. Ce que j'aime, surtout, c'est les questions qu'il pose. Plus orienté, y a pas...

    1. Peut-on être révolutionnaire et aller chez Drucker ?

    La réponse va de soi...

    2. Au service du peuple ou de sa propre gloire ?

    A votre avis?

    3. Son nouveau parti est-il un bluff ?

    J'aime ce genre de question: même si vous répondez non, c'est toujours le mot "bluff" qui surnage.

    4. Le héros des prolos est-il un petit-bourgeois ?

    Là encore, les mots qui blessent. Pourquoi "petit"?

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    5. Est-ce un vrai facteur ?

    Parce qu'il y a des faux facteurs qui portent du faux courrier? L'habit fait le facteur. Claude Askolovitch passe trop de temps sur Second Life.

    6. Son programme économique est-il bidon ?

    Encore une fois, un mot blessant, outrageant. "Programme économique", c'est choquant.

    7. Est-ce un démagogue ?

    La méthode d'Asko est maintenant connue. Poser les bonnes question est un art. Il n'y a pas que les sondeurs qui le maîtrisent à fond.

    8. Nouvelle gauche ou vieux trotskisme ?

    Ne l'oublions pas: M. Askolovitch est journaliste politique. Là, il entre dans le méandre des concepts. Les lecteurs du Nouvel Obs qui ne sont pas encore passé à la page suivante concluent: "vieux trotskisme".

    9. Est-ce un vrai sectaire ?

    L'estocade! Vrai sectaire ou faux facteur? A vous de choisir.

    Ce qui est certain, c'est que Claude Askolovitch s'est surpassé. Sa rhétorique est digne de la haute époque du stalinisme. Elle réussit presque à nous rendre Olivier Besancenot sympathique. C'était peut-être le but recherché...

  • Assassiner Mozart

    Récemment, j'interrogeais les lecteurs de ce blog sur leur vocation de jeunesse et leur métier actuel. Merci à ceux qui ont pris le temps de répondre. Voici les résultats. (Les résultats figurent sur ce PDF:Vocation.pdf)

    Quelques remarques:

    1. Près de la moitié des personnes disent qu'il n'y a aucun (ou quasiment aucun) rapport entre leur vocation lorsqu'ils étaient adolescent et leur actuelle profession. Ca me semble étrange. J'aurais envie de leur conseiller un changement d'orientation professionnelle.

    2. Sept personnes (20%) avaient pour vocation de devenir écrivain. Ce nombre me paraît élevé. L'auteur de ce blog avait cette vocation. Le pourcentage est sans doute une indication sur le lectorat de ce blog: il ne faut pas généraliser.

    3. Vétérinaire. Beaucoup d'enfants ont cette vocation. Deux personnes ont cité cette profession. L'un n'a pu le devenir, l'autre si. Mais celui qui l'est devenu déplore d'avoir dû, un jour, euthanasier une troupeau de 130 vaches. Les métiers se sont terriblement transformés, technicisés. Peut-être que la profession de vétérinaire ne correspond plus du tout au rêve que s'en font les enfants.

    4. Bien sûr, ce qui m'intéressait dans cette enquête c'est surtout la troisième question. Quelle est la chose la plus pénible que vous ayez eu à faire dans votre métier.

    1260807874.jpg5. Ce qui revient le plus souvent, ce sont des "petites saloperies" que nous avont à accomplir pour garder notre boulot. En gros: marcher sur la tête des autres. En langage poli ça s'appelle "être un bon petit employé". Je cite: Licencier des personnes, "engueuler" des gens, me taire pour garder mon job, fliquer une collègue, virer un type, virer quelqu'un, aller chercher une enfant dans une école sur demande de la juge, sa mère étant dehors criant et pleurant. 

    6. Le mensonge est un autre aspect pénible du travail. Je cite: renoncer à des décisions utiles pour des raisons politiques, faire de la com,btref raconter unehistoire qui nous a été racontée dans un but précis, me taire pour garder mon job, vendre de mauvaises idées, obéir à des décisions absurdes.

    7. Un troisième aspect est le manque de reconnaissance. Prendre un boulot moins bien qualifié par manque de piston, relations avec des collègues incompétents, accepter d'être traité sans égard pour mes compétences ... en permanence. C'est très grave, ça, d'être traité sans égard. Rebelle-toi, ami anonyme qui a écrit cela!

    8. Le dernier aspect est le stress et les problèmes d'argent. C'est plus banal!

    (NB: l'explication du titre, même si ça me paraît clair, provient de l'expression "c'est Mozart qu'on assassine", quand on contrarie un enfant surdoué en le foraçnt à rentrer dans le rang)

  • Un truc pour grimper dans les classements technorati et wikio

    Ca vous intéresse, un truc pour progresser dans les classements technorati et wikio? Je vous entend dire: il déconne ou quoi?

    Non, c'est sérieux.

    Pour progresser dans les classements wikio et technorati, vous le savez, il faut produire un contenu de qualité, qui donne envie, spontanément, aux autres blogueurs de vous citer sur leur blog. Ca, tout le monde le sait. Le but de wikio est de promouvoir des blogs au contenu riche et de bouter hors du classement les blogs sans intérêt. Technorati obéit aux mêmes lois, de même que Google.

    Les blogueurs classés en haut de ces classements ont publié des centaines d'articles, voire des milliers, certains de très haute qualité. Si vous espérez rivaliser avec eux, commencez par bloguer pendant deux ou trois ans, et puis vous aviserez.

    Ceci étant posé, rien ne nous empêche, non pas de gagner des places dans le classement, mais d'éviter d'en perdre bêtement. Le truc que je propose est parfaitement régulier.

    Voici comment se calcule le classement wikio:

    "La position d'un blog dans le classement Wikio dépend du nombre et de la valeur des liens qui pointent vers lui. Ces liens sont dynamiques, c'est-à-dire qu’ils s’agit de rétroliens (backlinks) ou de liens postés à l’intérieur des articles."

    (wikio)

    Des classements basés sur les liens

    Un classement basé sur les liens, ça vous rappelle quelque chose: le classement de technorati. En principe, technorati contabilise tous les liens, dans les blogrolls et ailleurs.

    En principe...

    Mais, dans les faits, ce n'est pas toujours le cas.

    Et, vous me direz, quel rapport avec le classement wikio?

    "Tu aurais dû faire un lien vers mon blog"

    Difficile à dire. Pourtant, comme le suggérait le Cabinet (de subversion), le classement wikio" est possiblement indexé, au moins en partie, sur le ranking technorati". Dans son billet, MC semblait se plaindre d'avoir perdu quelques places dans le classement. Je lui répondais que j'avais gagné 3 places en ne bloguant pas les quinze derniers jours du mois. Et j'ajoutais (détail important): tu aurais pu faire un lien vers mon blog*. Comme ça, je l'aurais cité en retour. Enfin...

    Donc, revenons à notre sujet. On va supposer que le classement wikio est indexé partiellement sur celui de technorati. Si tel n'est pas le cas, on s'en consolera en regardant notre classement technorati...

    (En effet, tout cela repose sur un supposition) 

    Pour grimper dans technorati, il faut être cité par un maximum de blogs, peu importe leur ranking. D'où l'importance de ne pas perdre de liens.

    "Mais pingue, bon sang! Pingue!"

    Combien de fois j'ai entendu (ou plutôt lu, sur twitter notamment, qui est une sorte de bureau de réclamation pour les blogueurs) des blogueurs qui se plaignaient: "Quoi! Mais technorati m'a oublié!" Et ses followers (les gens qui lisent son twitter) de lui répondre: "Mais pingue, bon sang! Pingue!"

    Pinguer, voilà l'arme fatale. Le secret du blogueur. La quintessence même du boulot. Le chemin vers la gloire.

    Pinguer, c'est quoi?

    Pinguer c'est signaler à technorati l'existence d'un lien pour qu'il l'indexe dans son classement. Normalement les gentils robots de Technorati le font automatiquement, mais quelquefois ça rate. Alors, il faut le faire à sa place, en pinguant.

    Pinguer, mais quoi? Voilà la question. Beaucoup de blogueurs se trompent: ils pinguent leur propre blog. Or, ce qu'il faut, c'est pinguer les blogs qui vous citent.

    Exemple:

    Nicolas me cite sur un de ses blogs: Partageons le reste. Je le repère, par un moyen que je vous expliquerai une autre fois. Mais imaginons que je l'ai repéré en faisant une recherche. Je vous conseille de rechercher sur blogsearch.

    1) Tapez la formule link:URL de votre blog

    2) Sélectionnez l'onglet "Trier par date"

    798335607.JPG
    Vous obtenez alors les derniers blogs qui vous citent. Comparez avec les dernières réactions à votre blogs sur technorati. Si technorati a oublié des liens, pinguez les!
    Cliquez sur l'onglet Blogger central  puis sur le mot ping du menu déroulant.
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    Technorati vous demande alors: "Ping a URL". Entrez l'URL en question dans la fenêtre et Pinguez. En principe, ça marche. Et le programme vous remercie: "Thanks for the ping!"
    Avec ça, si vous ne grimpez pas dans les classements, vous n'aurez plus aucune excuse.
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    * cet article a été écrit il y a plusieurs semaines. Entre temps, MC a fait un lien vers mon blog, comme quoi! Merci MC.
  • Nous lisons 20% des mots d'une page web

    Un internaute lit au maximum 28% des mots contenus sur une page web, explique Jakob Nielsen, le gourou de l'usabilité. Il ajoute: plus probablement c'est 20% qui sont réellement parcouru. (source: Jakob Nielsen _ en anglais)

    Lire aussi: blog: 10 erreurs à ne pas commettre (selon Jakob Nielsen)
  • Où étiez-vous le 6 mai 2007?

    Ce jour-là, j'étais à la République des blogs, mais je n'en ai rien dit sur mon blog. J'ai publié un billet sur la décroissance. Hors sujet?

    Le 6 mai 2007 a déprimé Monsieur Kaplan. Il s'est mis à écouter en boucle "Sombre dimanche", une chanson hongroise des années 30, interdite à Budapest car elle déclenchait des vagues de suicides. Ce sympathique blogueur, qui est aussi un copain, n'a pas assimilé le sarkozysme... La greffe n'a pas pris.

    Et vous, comment avez-vous réagi au 6 mai 2007?

  • Comment loger 150 amis dans un 2 pieces?

    789800827.JPGSi vous utilisez Twitter, Facebook ou un blog, vous savez comment répondre à cette question.

    Et pourquoi 150? C'est la limite cognitive du nombre de personnes avec lesquels un individu peut entretenir des relations stables, selon anthropologue Robin Dunbar. (Internet Actu)

    Or, le nombre moyen d'amis sur Facebook est de 120 à 130. Ce qui corrobore la théorie.

    Pourquoi on ne peut pas aller au-delà? L'auteur explique:

    "Parce que si on peut maintenir une relation via des canaux numériques, pour la décision initiale de s’investir, il n’y a pas de substitut au face à face ! “Quand nous décidons d’accorder notre confiance ou pas à quelqu’un, d’en faire notre ami, nous avons besoin de lire le langage du corps et de nous intéresser à tous les signes non verbaux."

    Au final, rencontrer les gens, IRL (dans la vraie vie), ça reste incontournable, indépassable. Ceci dit, est-ce bien nécessaire dans le cas de votre belle mère?

    (Lire aussi Vanina explique pourquoi on ne peut pas suivre beaucoup de twits à la fois)

  • "Le Monde": 129 emplois menacés

    La crise continue au "Monde". Un cinquième des salariés doit quitter le journal. Départs volontaires ou non, 129  personnes  sont sur la liste.

    Autre amincissement prévu, celui du journal, qui devrait passer à terme de 40 à 28 pages (Marianne), le quotidien n'ayant plus pour vocation de traiter toutes les infos que brasse le site Lemonde.fr.

    "Le directoire du Monde a présenté un plan de redressement prévoyant notamment 129 suppressions de postes sur 564, soit le départ volontaire ou contraint d'un cinquième des salariés du quotidien et du quart de la rédaction". (AFP)

    Jeudi dernier des salariés du quotidien ont manifesté jeudi à Paris, en portant des masques et des tee-shirts blancs numérotés de 1 à 129. (source)

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    A ce sujet, on peut lire l'analyse de Philippe Cohen (Marianne). Il rappelle que les salariés ont refusé, fin 2007, une recapitalisation qui aurait entraîné une montée en puissance d'un actionnaire, Arnaud Lagardère.

    "Pour Michel Delberghe, délégué CFDT, c'est la brutalité du plan qui est en cause, ainsi que l'absence de concertation, non seulement avec les syndicats, mais aussi avec la hiérarchie du quotidien."

    Les suppressions de poste sont aussi liées au passage du papier à l'Internet. Depuis 2005, le quotidien ne traite plus l'actualité de façon exhaustive. Les informations chaudes ne se trouvent que sur le site Internet. Ce partage des tâches implique un délestage de la rédaction "papier".

    Selon la direction, le lecteur du Monde n'achète plus le quotidien pour s'informer de ce qui s'est passé la veille mais pour comprendre la société dans laquelle il vit.

    Le déficit cumulé du groupe s'élève à 180 millions d'euros depuis 2002, dont 15 millions en 2007, selon Marianne.