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Crise dans les médias - Page 63

  • Il a osé le dire

    De l'interview du chef de l'Etat, nous retiendrons cette phrase mémorable: "Est-ce qu'on peut bouger ce pays sans que ça provoque des mouvements ?"
     (Le Monde

    Réponse: non. Si on bouge, il y a mouvement. Et si on arrête de s'agiter, qu'est-ce qui se passe?

    Rue Mouffetard

  • La précarité rend mystique (ou l'inverse?) (2)

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    Ce billet est le deuxième d'une série de trois. Il part d'une interrogation sur une époque que je n'ai pas connue: Mai 68. Une aspiration à vivre autrement se faisait jour. Une forme de mystique. Et puis s'est produit un "coup de barre à droite": le patronat a réagi. Comme par miracle est apparu le chômage de masse. Mais aujourd'hui que reste-t-il de ces aspirations nos réalisées? (Le billet premier est ici).

    Dans le précédent billet, nous avons vu que la précarité pouvait rendre mystique. Mais l'inverse est peut-être vrai. Le mysticisme ne nous aurait-il pas conduit à la société de précarité?

    Pendant les années 60, les pays industrialisés connaissaient le plein emploi. La mystique n'avait donc pas sa place. L'activité et le matérialisme battaient leur plein.

    Il faut croire que les esprits eurent envie d'autre chose. On a vu ce que ça a donné: en France, Mai 68. La liberté et l'imagination au pouvoir.

    La révolte prit un caractère spirituel très marqué. Dans les champs du Larzac ou les rues de Paris, cela prit des formes très variées. Les personnes de moins de 30 ans jugent sans doute ridicules ces manifestations convenues de mysticisme un peu frelaté.

    Le patronat a vite réagi. Puisque les salariés rêvaient de liberté, on allait leur en offrir. De l'autonomie en veux-tu en voilà. De l'empowerment pour tout le monde. Chacun son projet et dieu (et le marché) reconnaitra les siens.

    C'est ainsi que la mystique a créé la précarité.

  • La précarité rend mystique (ou l'inverse?) (1)

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    Ce billet est le premier d'une série de trois. Il part d'une interrogation: que peut bien faire un travailleur précaire ou un chômeur de longue durée de son temps libre? Déprimer, gamberger, se saouler ou devenir mystique malgré lui? (le deuxième billet est ici)

    Je n'ai pas assez étudié la question, mais il semblerait que les mutations techniques nous conduisent vers une réduction du temps de travail. Ou tout du moins, une discontinuité du temps de travail. En clair, la précarité pour certains (par pour tous, rassurez-vous!) Lisez André Gorz, cet auteur qui a théorisé notamment la sortie du salariat.

    Ce temps de travail discontinu, avec des périodes de chômage, de formation, des reconversions professionnelles, peuvent être éminemment fructueux. L'individu et son développement est au centre du travail. toutes ses capacités sont requises par un monde du travail qui exige toujours plus des individus.

    Sans aller jusqu'à parler de mystique (le mot est trop fort), on peut toutefois affirmer que le travail sur soi, le développement de la personnalité, sont des clés de la réussite professionnelle. Les entreprises exigent des travailleurs, en plus de savoir faire et de compétences, un savoir être efficace.

    Par conséquent, la psychologie, le développement de soi, sont devenus des préoccupations incontournables.

    Et la mystique dans tout ça? Poussé à son extrême, la recherche de soi conduit à la mystique. Vous avez sans doute dans votre entourage un étudiant monté en graine qui passe son temps dans sa salle de bain? Sans parler de ceux qui vivent devant leur écran d'ordinateur. Platon et Nietzsche sont des voies choisies par d'autres. Les temps de chômage se meublent comme on peut: atteindre l'extase mystique est une façon de passer le temps...

    A se demander si la précarité ne pousse pas vers la philosophie. L'étudiant attardé, devenu chercheur d'un emploi toujours plus diaphane, se lance à la poursuite du graal spirituel. Les guichets de l'ANPE ouvrent sur la caverne de platon.

    (billet republié sur équilibre précaire)

  • 9 conseils faciles pour augmenter le trafic de votre blog

    1. Suivez des blogs et commentez-les

    2. Publiez des billets avec des infos solides et un titre avec des mots clés bien choisis (lire Irène Delse et son billet sur la tapisserie de Bayeux)

    3. Ecrivez un billet polémique, en prenant clairement parti et énervez-vous comme Jegoun!

    4. Ajoutez l'URL de votre blog à la signature de vos e-mails

    5. Lisez et citez d'autres blogs, parce qu'ils sont bons, pas en pensant qu'ils peuvent vous citer

    6. Publiez plus de billets

    7. La communauté: intégrez une communauté de blogueur, rencontrez des blogueurs et soyez attentif à la communauté de vos lecteurs

    8. Republiez vos articles sur d'autres sites: Agoravox, Le Post, Cozop, Bellaciao, etc.

    9. Inscrivez-vous sur twitter

    (D'autres conseils ici, en anglais)

  • Questions aux lecteurs: métier et vocation

    Aujourd'hui, trois questions à vous poser. Je voudrais vous interroger les questions du métier et de la vocation.

    Les questions sont ici. Réponses libres.

    • Cette étude est entièrement anonyme
    • Les résultats seront publiés dans quelques jours
  • Bienvenue chez les Ch'tis: LA photo

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    Vous avez sûrement vu cette image de Bienvenue chez les Ch'tis. C'est une de celles qui a le plus souvent été utilisée pour illustrer les articles sur le film.
    Que nous dit cette image?
    _ le bonheur simple
    Le point focal de l'image ce sont les sandwichs aux frites. Le personnage en noir (Kad) semble les découvrir émerveillé.
    Son étonnement est celui d'un homme qui n'a pas l'habitude de se contenter de nourriture aussi simple (c'est le directeur de la Poste, il tient à la main un gros cigare).
    Mais c'est aussi un étonnement d'une autre nature: le bonheur pur de découvrir un objet qui nous comble. Le film est un conte de fée, les personnages sont comme des enfants: ils éprouvent des émotions pures, des bonheurs simples.
    _ la rupture des barrières sociales
    C'est un patron, trois employés. Eux, à droite, forment un groupe de couleur claire. Lui, est en noir. Ils rient, lui s'étonne.
    Et pourtant, il n'y a pas de barrière entre eux. L'ellipse formée par le visage des personnages et les sandwiches permettent de fusionner l'ensemble. Tous les personnages sourient. Ils sont unis par le rire.
    _ être ensemble 
    Le simple plaisir d'être ensemble. Les trois employés ne rient pas de leur supérieur, ils rient avec lui. Ou bien s'ils se moquent de lui, c'est sans méchanceté. Et lui aussi se moque de son ignorance.
    Il découvre cet étrange sandwich. Ce sandwich symbole de leur culture à eux. Il va à leur découverte, un peu bousculé, mais plein d'ouverture. Il apprend le vivre ensemble. 

  • Royal, Delanoé, socialisme et marketing

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    Il semblerait que l'on s'achemine vers un duel Royal-Delanoé pour "prendre le PS" et mener la campagne présidentielle de 2012.

    Ces deux candidats ont beaucoup de qualités, des différences. Mais ils ont un point commun: le goût du marketing politique.

    Tous deux savent gérer leur marque personnelle. Ils savent mêler action et communication.

    Bertrand Delanoé a réussi à merveille l'opération Vélib, alliance parfaite d'écologie (un peu), de loi du marché (beaucoup) et de publicité (passionnément). Paris Plage et la Nuit blanche ont été d'autres succès.

    Ségolène Royal excelle dans l'analyse des tendances de l'opinion. Elle réussi des "coups" médiatique, en imaginant des propositions qui déconcertent. Elle fait preuve d'ironie dans le choix de ses noms de domaine.

    Après sa défaite à la présidentielle, elle a déclaré que son plus grand regret était de n'avoir pas su convaincre les personnes âgées. Comme si le marketing devait avoir le dernier mot.

    Est-ce une bonne chose pour le Parti socialiste de miser sur des candidats habiles dans le marketing politique, parfois au détriment du fond? 

    (photo: Figaro

     

  • Le Monde en grève

    1548804546.jpgCrise au Monde! Pas de journal ce soir. Les salariés sont en grève. Une grève historique pour protester contre un plan prévoyant 130 suppressions d'emplois au quotidien et des cessions de magazines.

    C'est la première fois dans l'histoire du titre que les journalistes font grève pour des raisons spécifiquement internes. L'AFP qualifie la grève d'historique.

    Les salariés du site internet Lemonde.fr "s'opposeront à la publication sur (le site) d'articles en provenance du journal" lundi.

  • J'ai testé Stomdle, l'application de reseau social

    353669160.jpgMise à jour (lundi 14; 9 h): Stomdle n'existe pas. Cet article est une blague. C'est un compte rendu d'une réunion de blogueur, écrit en mode crypté.

    Stomdle est la dernière application de réseau social qui fait fureur outre atlantique. Elle est encore peu connue en France. Elle mélange les avantages de Twitter et de Facebook. Elle permet notamment d'éditer des pages et un profil à son nom. Gonzague Dambricourt n'en a pas encore parlé sur son blog.

    Si vous souhaitez recevoir une invitation pour ce service, envoyez-moi un mail: ericmainville2@gmail.com 

    L'intérêt de Stomdle est qu'il permet de publier de la video. Les informations au centre du débat sont stockées dans un fichier java.

    Pour l'instant je commence à utiliser Stomdle, je trouve ça un peu ésotérique, mais n'hésitez pas à m'envoyer un mail et je vous en dirai plus.

  • Café des Blogs

    C'était hier soir. Ronald a pondu son compte rendu. Julien a publié une vidéo.  Allez voir ça en attendnat que j'écrive mon billet (ce soir ou demain).

  • Indignation ou ironie

    Face à un phénomène médiatique, on ne peut, semble-t-il, adopter que deux attitudes: l'indignation ou l'ironie.

    Prenons un événement médiatique quelconque:

    Les manifestants éteignent la flamme olympique chinoise.

    Attitude n°1: on s'indigne des atteintes aux Droits de l'Homme commise au pays de Confucius

    Attitude n°2: on ironise sur Robert Ménard qui n'est qu'une créature médiatique; on demande: "vous n'allez pas encore nous ressortir la comparaison avec les JO de 36, non?

    458761674.jpg
    Deuxième exemple: les expulsions d'étrangers en situation irrégulière

    Attitude n°1: on s'indigne des conditions dans lesquels les étrangers en situation irrégulière sont traqués

    Attitude n°2: on ironise sur ceux qui veulent "accueillir toute la misère du monde", ils n'ont qu'à faire vivre un sans papier dans leur salon

    L'indignation se fait toujours sur le plan de la morale. Lisez les courriers des lecteurs dans les médias: ils sont pleins de gens qui s'indignent. Les blogs aussi contiennent de belles indignations.

    L'ironie est souvent dirigée contre ceux qui s'indignent. C'est souvent la position du pouvoir: nos dirigeants sont ironiques et cyniques; ils pratiquent la real politik. C'est une autre attitude morale: critiquer ceux qui se placent du côté de la morale. Renverser le point de vue. Une autre morale?

    source photo : jcdurbant
     

  • Café des blogs

    C'est ce soir.