Les médias roumains ne seront pas contraints de publier 50% d'information positives (source: AFP). La loi, dont nous avons parlé récemment, a été jugée non constitutionnelle. Elle sera probablement enterrée.
Une question: les médias français parleront-ils de l'annulation cette loi autant qu'ils avaient parlé de son vote?
Non, sans doute. Il n'y a qu'à voir la courbe de buzz du dernier mois sur le mot "Roumanie". Plusé généralement, la Roumaine intéresse peu les médias français, l'Europe non plus, d'ailleurs.
conforter nos préjugés
La loi sur les infos positives a intéressé par son aspect insolite. Elle permettait de conforter nos préjugés négatifs sur une Roumaine encore ancrée dans l'ère Ceaucescu...
Moi-même, j'ai publié cette info parce qu'elle m'a choqué. Il se trouve que mon article a été repris par rezo.net. Cela m'a permis d'attirer un commentateur vivant en Roumaine. J'ai échangé quelques mails avec lui. Son éclairage sur les médias roumains mérite d'être publié. C'est ce que je ferai prochainement.
(photo: le premier journal roumain après la révolution, 1989 _ CFPJ)