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  • Blog Day!

    Blog Day 2008

    Aujourd'hui c'est le BlogDay, Donc, voici 5 blogs que je désire vous faire découvrir:

    Et je dois avertir 5 blogueurs:

    Donatien, Aurélie (bon anniversaire!), Maxime, Abadinte et Irene. Mais j'aurais pu avertir Vogelsong, Farid (notre maître à tous), Céleste, Pierre, ou (last but not least) Marc.

    Les instructions du BlogDay :

    1. Trouver 5 nouveaux blogs que vous trouvez interessants
    2. Informer les 5 bloggers que vous les recommandez pour le BlogDay 2008
    3. Ecrire une courte description de chaque blog et placer un lien vers les blogs recommandés
    4. Poster sur le "BlogDay Post" (le 31 août)
    5. Ajouter le lien BlogDay suivant:
      http://technorati.com/tag/blogday2008 et un lien vers le site du BlogDay: http://www.blogday.org
  • La presse US en phase avec Obama

    NY_NYP.JPGLa nomination d'Obama vue par les journaux américains: une cinquantaine de Unes.

    Le rêve, "la" nuit, Martin Luther King, le changement, le futur: les différents "clichés" sur Obama sont passés en revue.

    Il y a des ratés comme ce titre du Boston Herald: "Odrama". Sans qu'on sache si c'est un jeu de mot avec Dream ou avec Drama. Le rêve peut se transformer en drame. (via chouignmedia)

  • Mymagazines: feuilleter la presse gratuitement et... illégalement

    mygazines.JPGMygazines est un site qui permet de lire en ligne la presse papier. Quelques titres en français, beaucoup en anglais.

    Le site permet aussi d'enregistrer ses magazines favoris et de les mettre en partage. Il comporte un moteur de recherche.

    Un site illégal?

    Mais certains ont tiré la sonnette d'alarme. Piratage ou pas?

    "Lancé à la fin du mois de juillet, le site encourage les internautes à scanner et à convertir au format PDF les magazines qu'ils possèdent afin de les partager gratuitement sur Internet. Après seulement deux semaines d'activité, on trouve déjà des milliers de magazines et encore plus d'articles placés le plus illégalement du monde en libre-service sur ce gigantesque kiosque virtuel."

    Selon 01net: "Le site n'est pourtant en aucun cas légal ni aux Etats-Unis ni en Europe, où il est formellement interdit de copier et de diffuser un journal. En France, cette pratique est tout simplement assimilée à de la contrefaçon."

    Un porte parole d'un groupe américain (Time Warner) a fait savoir que sa société cherche le moyen de faire fermer ce site. (Yahoo info)

    Y a-t-il de quoi en faire un fromage?

  • Il y en a qui bloguent en août

    L'an dernier je vous expliquais pourquoi il faut bloguer au mois d'août. Et cette année je ne l'ai pas fait pendant les 15 premiers jours du mois. Il y a pourtant des gens qui bloguent au mois d'août.

  • Emouvoir

    Ce billet est le dernier de la série débutée il y a quelques jours.

    Voici les précédents billets: 1. Présentiser 2. Négativiser 3. Décontextualiser 4. Mythologiser 5. Provincialiser 6. Dominer

    7. Emouvoir

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    L'émotion est devenue une composante essentielle de l'information. A tel point qu'on se demande si informer ça n'est pas émouvoir. Et si ça n'est pas que ça...

    L'émotion est surtout véhiculée par l'image. La télévision étant le média dominant, il n'est pas étonnant que l'émotion soit à ce point présente.

    Mais quand l'émotion est recherchée comme seule fin, on peut parler d'information de mauvaise qualité. C'est, notamment, cet engouement (un peu inexplicable, mais tellement humain) pour les faits divers. Le fait divers, c'est l'exception, le particulier et, parfois, le monstrueux. Les faits divers nous servent sur un plateau des émotions "vraies", des émotions brutes.

    Comment faire la part entre ces émotions et les faits, les informations, mais aussi l'analyse et la réflexion?

    AP Photo/Kevin Frayer

  • Dominer

    Ce billet poursuit la série débutée il y a quelques jours. Voici les autres billets: 1. Présentiser 2. Négativiser 3. Décontextualiser 4. Mythologiser 5. Provincialiser 6. Dominer 7. Emouvoir

    6. Dominer

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    Le trajet de l'information est, traditionnellement, vertical, de haut en bas. Je parle, bien sûr, des médias traditionnels comme la télévision ou les journaux.

    Les médias portent la trace des fortes hiérarchies qui régissent la société.

    Comme l'écrit fort justement Patrice, "dans les sociétés modernes, les pouvoirs se sont jusqu’à présent concentrés au sommet d’une hiérarchie de fait. Un petit nombre produisait de la connaissance et des idées; un petit nombre les sélectionnait et les diffusait. Par delà les apparences et les symboles, l’information circulait pyramidalement, relayée par les médias de masses et par les grandes institutions politiques ou sociales".

    Or, ces hiérarchies sont, semble-t-il, en train de s'effondrer, grâce à l'évènement des nouveaux médias.

    "Les nouvelles technologies médiatiques multiplient les moyens de création. Partout, les canaux de diffusion et de discussion se developpent au rythme de la pensée. D’innombrables barrières s’affaissent entre producteurs et consommateurs d’idées, entre propagateurs et inventeurs de règles, entre hiérarchies de normes et choix de valeurs."

    J'ai bien dit "semble-t-il", car qu'en est-il réellement de ce changement? L'ère d'Internet annonce-t-elle une démocratisation?

    photo: AP

     

  • Provincialiser

    Il s'agit d'une série de réflexion sur les mécanismes de pensée sous-jacents aux médias. Ce billet fait partie de la série commencée avec: 1. Présentiser 2. Négativiser 3. Décontextualiser 4. Mythologiser 5. Provincialiser 6. Dominer 7. Emouvoir

    5. Provincialiser

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    L'information, en France, se focalise sur le national. Ainsi, par exemple, l'Europe ne représente que 2,5% des journaux télévisés.

    Et parmi les infos nationales, celles concernant le chef de l'Etat occupent une large place. Notre pays a une tradition jacobine. Cette tradition est renforcée, sans doute, par le caractère de l'actuel président, mais il n'a rien inventé.

    On le voit, même dans un événement modial comme les JO, le traitement est national. Les médias ne parlent quasiment que des sportifs français.

    Or, avec mondialisation, tout se tient. La France n'est qu'une province de l'Europe, elle est liée aux Etats-Unis, à l'Afrique et au reste du monde.

    Traiter les informations sous un angle national contribue à un provincialisme de mauvais aloi. Cela n'aide pas à mieux comprendre les grands mécanismes qui régissent le monde.

    source photo

  • Mythologiser

    Les médias nous informent. Et informer c'est donner une forme. Dans cette série de billets, je souhaite étudier les différentes manières de penser que les médias nous imposent, presque de façon inconsiente.

    Ce billet fait partie d'une série: 1. Présentiser 2. Négativiser 3. Décontextualiser 4. Mythologiser 5. Provincialiser 6. Dominer 7. Emouvoir

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    Dans le flux des informations, on peut croire que les événements se suivent et ne se ressemblent pas. Or, c'est tout le contraire qui se produit. Les mêmes schémas reviennent sans arrêt. Et ces schémas on peut les appeler des mythes.

    On peut se demander si ces schémas récurrents n'ont pas la fonction que les récits mythologiques avaient par le passé.

    Comme l'écrit Peter Sloterdijk:

    "Le mythe est un système de récit qu'on répète inlassablement avec de petites variations pour réagir à la réalité mouvementée du réel et le réduire toujours à un modèle identique de ce qui se passe au fond dans le monde depuis toujours.

    Dans le même temps, il existe une mythologie moderne qui fonctionne comme un système pour gérer l'oubli collectif. C'est-à-dire organiser le présent comme un bain permanent d'information. Nos informateurs sont, d'un point de vue systémique, des mythologues qui contribuent en permanence à l'abolition de la mémoire. L'information sur le présent disparaît derrière le mythe qui crée un univers où, au fond, rien ne change. On raconte une multiplicité d'histoires pour ne pas avoir à raconter LA grande histoire qui est la route de la Révolution."

    source photo

  • Le Dalaï Lama à Aubry-le-Panthou

    Le Dalaï Lama est en France. Il s'est arrêté jeudi dans un petit village de l'Orne, pour lancer le projet d'un Temple pour la Paix devant 1 700 personnes, dont votre serviteur.

    Jeudi dernier, j'étais à Aubry-le-Panthou, dans l'Orne, pour rencontrer le Dalaï Lama.

    J'étais à une centaine de kilomètres de là et je me suis dit que ce serait bête de ne pas prendre sa voiture pour voir ce personnage. Curiosité, intérêt et une bonne dose d'excitation. En ce morne mois d'août, à part les JO, de quoi on entend parler?

    Bref, je me suis levé de bonne heure... J'avais prévu de me lever à 6 h... et je me suis réveillé à 4 h 30. C'est ce qui m'a permis de voir la finale d'Alain Bernard. Je ne vous explique pas qui est Alain Bernard? Plus connu que le Dalaï Lama...

    J'ai donc pris la voiture... Un peu de musique... Et, vers 8 h, je me suis retrouvé à Aubry-le-Panthou, village de 93 habitants. Dans une ambiance bouddhiste à souhait, avec les rayons du soleil qui rasaient la colline. Au fond, on aperçoit le stupa...

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    Le stupa... C'est ce grand bâtiment blanc se terminant par une pointe dorée dressée vers le ciel. Une sorte de temple. Comme nous l'a expliqué le Dalaï Lama, le stupa sert au pratiquant à accomplir des circambulations. En gros, ça consiste à tourner autour du stupa un nombre de fois requis tout en récitant des mantras.
    Le stupa d'Aubru-le-Panthou, ou plutôt de Vajradhara-Ling, est flanqué d'un drapeau bleu-blanc-rouge très républicain. On se demande ce qu'il fait là. En bonne compagnie à côté d'un drapeau européen et d'un drapeau tibétain. Si Hu Jintao savait ça!
    Vers 8 h 15 nous sommes entrés dans le centre. Et nous avons attendu près de deux heures. Le Dalaï Lama était programmé pour 10 h.
    Dix heures pile. Trois hélicoptères de la gendarmerie se posent dans le champ qui jouxte le centre bouddhiste. Ce qu'il faut préciser c'est l'important dispositif de sécurité qui entoure le Prix Nobel de la Paix. Des gendarmes dans les champs et les routes environnantes. Et, à l'entrée, tous les visiteurs passés au détecteurs de métaux.

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    Le Dalaï Lama entre dans le centre. Mais pour les visiteurs il faut encore attendre. En effet, Sa Sainteté, comme l'appelle le speaker, va d'abord rendre visite aux moines.
    Il passe cinq bonnes minutes avec eux. Il bénit le temple. Les moines lui offrent un mandala, peinture de forme circulaire.
    Puis il entre dans un autre édifice qui contient un moulin à prière. Il bénit le moulin à prière.
    Et, enfin, le Dalaï Lama se présente devant le stupa et devant nous. Un bon millier de visiteurs.Il est précédé d'un groupe de moines. Certains portent des coiffes orange et jouent de la trompette tibétaine. Des cymbales retentissent. L'air se remplit d'encens.  On se croirait dans Tintin au Tibet...

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    Le Dalaï Lama passe devant nous. A peine le temps de le photographier.
    Les visiteurs, autour de moi, sont pour la plupart des adultes et des personnes âgées. Mille sept cent personnes. Il y a beaucoup d'habitants de la région. Visiblement, ils connaissent le centre Vajradhara-Ling. Ils l'ont déjà visité. Le public compte aussi des pratiquants bouddhistes.
    Devant le stupa, les organisateurs ont aménagé un espace pour les "VIP" et la presse. Parmi les personnalités, un évêque.
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    Le Dalaï Lama s'installe dans le stupa, à la tribune. Il va parler. Mais, avant cela, le maire d'Aubry-le-Panthou prend la parole.
    Jean-Claude Laigre est ému, ça se sent. Ce maire d'une commune de moins de cent habitants se retrouve sous le feu de l'actualité. Son discours porte sur la paix. Il rappelle le projet du centre d'Aubry-le-Panthou: construire un Temple pour la Paix. Si Tenzyn Gyatso, le Dalaï Lama, est là aujourd'hui, c'est pour lancer ce projet. Le discours de M. Laigre comporte plusieurs allusions à l'actualité et notamment au contexte chinois.
    Puis le Dalaï Lama prend la parole. Enfin, dirions-nous. Il a su ménager ses effets, se faire désirer.
    C'est un discours très simple, sur l'amour et la compassion. Un discours sur le rapprochement des traditions religieuses. Pas d'allusion politique. Le Dalaï Lama est là pour faire partager son expérience, échanger. Comme souvent, il cherche à faire sourire son auditoire. Il parle en tibétain, traduit en français.
    Après ce discours d'à peine une demie heure, il lève l'audience, sans cérémonie.
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  • Décontextualiser

    Penser autrement, c'est ce que j'aimerai pouvoir faire en lançant cette petite série d'articles. Tout d'abord en observant quelques mécanismes de pensée induits par les médias.

    Voici les autres billets de la série: 1. Présentiser 2. Négativiser 3. Décontextualiser 4. Mythologiser 5. Provincialiser 6. Dominer 7. Emouvoir


    3. Décontextualiser

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    Le journal télévisé (mais aussi la radio ou le journal) sortent un événement de son contexte. Par exemple, pendant que monsieur Michu découpe la dinde, un rebelle Ouighour apparaît dans le petit écran pour lancer d'un air martial les dernières menaces d'Al Qaïda contre la Chine.

    Cette décontextualisation va de pair avec le caractère arbitraire de la présentation de l'information. Autrement dit, on passe du rebelle Ouighour à un accident sur l'autoroute des vacances avant d'enchaîner sur le dernier spectacle de Laurent Gerra. Trois catastrophes à la suite, ça fait beaucoup! ;-)

    Là encore, on peut se demander quel lien on peut faire entre ce tendance à la décontexualisation et notre façon de penser.

    Photo: France 24

  • Négativiser

    Poursuivons cette série commencée avant hier. Comme je l'écrivais, penser autrement reste à inventer. Peut-être en analysant les biais induits par l'industrie des médias.

    Voici les autres billets de la série:

    1. Présentiser 2. Négativiser 3. Décontextualiser 4. Mythologiser 5. Provincialiser 6. Dominer 7. Emouvoir

    2. Négativiser

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    Les trains qui arrivent à l'heure n'intéressent pas les médias. D'où le flot d'informations catastrophiques qui s'abattent sur le brave pékin qui regarde le journal télévisé.

    On peut se demander si ces informations négatives, ces faits divers atroces, ces guerres moyennes orientales et ces krachs boursiers, n'ont pas un impact négatif sur notre moral.

    Mais, d'un autre côté, on peut évoquer un effet de catharsis produit par l'information. Autrement dit, du négatif surgirait le positif, par un effet de purification...

    Par ailleurs, on ne peut que souligner le ridicule de cette loi roumaine obligeant les médias à diffuser des informations positive (elle n'a finalement pas été validée).

    photo L'Express

  • Marianne, Zola et la commentosphère

    Vendredi, j'ai été interviewé par un journaliste de la Radio Suisse Romande, Alain Maillard. A écouter ici:

    podcast

    Le journaliste voulait revenir sur un article où j'évoquais la difficulté à gérer des commentaires parfois haineux. Le problème est d'actualité, semble-t-il. Y aurait-il un problème avec la "commentosphère", comme le suggère Narvic?

    Sur le site de Marianne, un journaliste s'emporte contre les commentateurs. Lesquels mettaient en cause un article rédigé par un blogueur chinois, surnommé Zola, collaborateur de Marianne. Y a-t-il eu "manipulation", comme le soutiennent quelques commentateurs ou tout simplement publication d'informations non vérifiées? A vous de juger sur le site de Marianne.

    Les commentaires les plus élogieux ne sont pas toujours les plus utiles...