D'un côté on a une crise financière mondialisée, plus profonde, durable et imprévisible que nos dirigeants veulent bien l'avouer. De l'autre, on constate une faiblesse de la gauche, notamment en Europe, mais aussi aux Etats-Unis où les démocrates peinent à convaincre.
Y a-t-il un rapport entre les deux? Je n'ai pas la réponse, je vous la pose...
Une remarque, presque naïve: face à cette crise les gens devraient se retourner contre les gouvernements conservateurs qui ont produit les germes de cette crise. Or, ils ne le font pas. Pourquoi?
La crise est partie des Etats-Unis et l'administration Bush en porte une part importante de responsabilité. Et en Europe, les gouvernements conservateurs (Sarkozy, Berlusconi et, dans une moindre mesure, Merkel) encouragent chaque jour à la dérégulation, favorisent la flexibilisation du travail, facilitent la financiarisation de l'économie.
La réponse des opinions publiques devraient, en toute logique, de rejeter ces politiques et de rechercher des solutions proposées par la gauche. Or, pour l'instant, ce n'est pas le cas. Pourquoi?
A lire:
- Newsweek, un numéro sur la gauche européenne, The Lame left.
- Nouvel Observateur, un numéro sur le PS.
- La fin du capitalisme.
photo: la grande vague