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Crise dans les médias - Page 47

  • Allez-y!

    24alle.3.190.jpg_ Pour les jardins partagés. Kesjendi a eu une belle idée à propos d'un terrain proche de chez lui. Et si l'idée pouvait germer...
    _ Les pisse-froids qui critiquent Obama. On a le droit de critiquer, mais ce qui est étonnant, c'est la critique a priori.
    _ La bulle sociale. Jean Zin. Lisez ce penseur, continuateur original d'André Gorz!
    _ Déconvenue. une belle méditation de Marc Delforge.
    _ Looking at little things. Changer de petites choses, c'est ce qui change tout.

    (photo: Woody et Scarlett _ lors du tournage de Vicky Cristina Barcelona)

     

  • La France 35eme au classement de la liberte de la presse 2008

    rsf.JPGReporter sans frontières a publié son dernier classement mondial de la liberté de la presse.

    La France apparaît en 35ème place. Pour rappel, elle était 11ème en 2002. Et en 2012, combien, à votre avis?

    Reporters sans frontières note que l’Hexagone “détient depuis deux ans le record européen en nombre d’interventions policières ou judiciaires liées au secret des sources, avec cinq perquisitions, deux mises en examen et quatre convocations de journalistes. Le placement en garde à vue de Guillaume Dasquié (geopolitique.com) par la Direction de la surveillance du territoire (DST) en décembre 2007, les perquisitions et la mise en examen d’un journaliste d’Auto Plus, prouvent que la protection du secret des sources n’est toujours pas garantie au ‘pays des droits de l’homme’.”

    Interrogé lors d’un point-presse, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, qui venait de prendre connaissance du classement, a anticipé les critiques, assurant que l”a France est particulièrement active au sein des enceintes multilatérales pour promouvoir la liberté de la presse. Nous intervenons régulièrement en faveur de journalistes menacés ou dont l’action est entravée où que ce soit dans le monde.” (source: redac info)

    "Ce n’est pas la prospérité économique, mais la paix qui garantit la liberté de la presse. Tel est l’enseignement principal du classement mondial de la liberté de la presse", explique RSF.

    Pour se consoler on peu toujours noter que les USA sont 36ème et l'Italie 44ème.

    On peut aussi rêvasser en contemplant le classement de la Chine, 167ème. Pourtant, pendant les JO, tout le monde n'y a vu que du feu!

    Qui sont les premiers du classement? L'Islande, le Luxembourg, la Norvège, l'Estonie, la Finlande. Question métaphysique: la liberté de la presse s'exerce-t-elle mieux quand il fait -15°?

  • Le miracle Obama

    Aujourd'hui, tout le monde salue l'élection d'Obama. Je ne serai pas original car je suis tout simplement heureux de cette victoire. Et, si on y réfléchit bien, elle ressemble à un miracle.
    La miracle, ça a d'abord été la victoire contre Hillary. La candidate "officielle", avec le soutien de tous les pontes démocrates, a été laminée. Obama s'est imposé politiquement face à elle: en proposant un message plus centriste et plus réaliste.
    Le miracle, bien sûr, c'est l'élection d'un métis. Aux Etats-Unis, on dit "un Noir". Le terme est un peu connoté, disons... ;-)
    C'est un miracle et ça a été présenté comme ça par tous les médias du monde. L'élection d'Obama va permettre d'envisager la question raciale autrement et de faire passer cette question derrière la question sociale. C'est, du moins, comme ça qu'Obama a abordé le problème, lors du fameux discours de Philadelphie (18 mars 2008) sur la race et la religion.
    L'autre nouveauté, c'est qu'Obama est un candidat "du monde". Le candidat des Africains, bien sûr, mais aussi celui des Européens et des Japonais.
    Pour ceux qui ne croient pas aux miracles, ils peuvent juste se féliciter: l'ère Bush se termine. C'est pas trop trop et c'est, forcément, une bonne nouvelle. Presque un miracle.

    Eco89

  • Quelques liens

  • Google / Delicious

    Avant, l'homme était bête: il se posait des questions. Aujourd'hui, avec google, il a les réponses.

    Le problème, c'est que pour une question aussi anodine que "Dieu existe-t-il?", on a 198 000 réponses, à l'heure où j'écris. L'ordinateur est puissant, mais il est encore plus bête que l'homme.

    C'est pourquoi il est bon d'en revenir aux bonnes vieilles méthodes. La vieille méthode, c'est d'interroger ceux qui savent. Ceux à qui on fait confiance sur un sujet donné.

    Delicious est basé sur ce principe: des internautes sélectionnent des pages internet qu'ils jugent pertinentes.

    Dans sa nouvelle version, delicious permet de "suivre" certains internautes (comme sur twitter, facebook ou netvibes...). Si vous suivez un spécialiste d'un domaine, vous pouvez être informé, en temps réel, des liens qu'il met en partage avec la communauté des internautes.

    (Certains construisent des sites à partir de delicious. _ On peut aussi penser à Mahalo, moteur de recherche animé par des humains, l'une des alternatives à google)

    Mieux, si vous cherchez la réponse à une question, vous pouvez utiliser le moteur de recherche de delicious.

    Par exemple, pour écrire ce billet, je me suis souvenu d'un billet de Luc Legay que j'avais sauvegardé sur delicious. Il parle exactement de cette question.

    Plus précisément, Luc Legay va plus loin. Au lieu d'interroger google, il fait appel à delicious, mais aussi des réseaux sociaux comme twitter ou linkedin. Il pose une question à ses contacts et ceux-ci, bon an mal an, lui répondent.

    Voici sa conclusion:

    "Et je peux affirmer qu’en 2008, ma compréhension d’internet passera à 99% par les contacts présents dans mes réseaux sociaux, et a 1% par Google.

    Oserai-je dire qu’il s’agit d’intelligence collective ? En tout cas cela ressemble bien à une “tentative d’intelligence collective“."

  • Merci à vous!

    Ce mois-ci, l'audience de ce blog est en hausse ( +27%). Merci à ces blogs qui sont les 10 premiers apporteurs de trafic (merci à elles et à eux!):

    1. Celestissima
    2. Monolecte
    3. Partageons mon trafic
    4. Coulisses des sarkofrance
    5. Farid Taha
    6. Maxime Pisano
    7. Sauce politique
    8. Piratages
    9. Zoridae
    10. Novovision

    Par ailleurs, Crise dans les médias grimpe à la 20ème place du classement wikio.

    Il atteint même la 3ème place de ce classement qui évalue les 30 premiers de wikio en fonction de deux critères objectifs (temps d'indisponibilité des blogs et temps de chargement de la page). Vraiment, quelle chance vous avez! ;-)

  • Journalisme sur le web: des hierarchies bouleversées

    "Ne dites pas que je travaille pour un site web, ma mère croit que je suis journaliste", écrivent Elyzabeth Lévy et Philippe Cohen (dans Notre métier a mal tourné).

    Ainsi, le journaliste sur Internet découvre un nouveau métier, des contraintes nouvelles. Comme l'écrit Marie Bénilde (Monde diplomatique), l'écriture web est surtout quantitative, elle fait la part belle à la vidéo (gag) et abolit la hiérarchie de l'information:

    "Les travers du journalisme en ligne apporteur d’audience se mesurent aussi à l’aune d’une dérégulation totale du métier. Noyé dans le flot incessant des nouvelles, le professionnel recruté pour son hyperréactivité sur la Toile joue au serpent qui se mord la queue : il fait savoir ce qui se sait, montre ce qui se voit, réagit à ce qui génère des réactions. Comme l’atteste le défilé ininterrompu de nouvelles plus ou moins anecdotiques et de vidéos sur le site Lepost.fr, édité par Le Monde, la hiérarchie de l’information n’a plus cours dans un cybermonde où prime la dernière livraison inédite. « Qu’est-ce qui importe dans ce flux mécanique ? » : telle est sans doute la dernière question que le journaliste de l’ère numérique est invité à se poser. Le discours patronal chante pourtant les vertus d’un métier régénéré par son aptitude à trier et à mettre des « contenus » divers sur les rails. Sans doute plus à la façon d’un chef de gare que d’un conducteur de locomotive. Le train de l’Internet n’attend pas, mais nul ne sait où il va."

    La recherche de la rentabilité est ardue. La course à l'audience est effrénée.

    "Les propriétaires misent en effet sur l’accumulation d’audience à travers des sites de médias gavés d’espaces vidéo qui se prévalent d’inventer une « nouvelle écriture journalistique ». En réalité, il s’agit surtout de satisfaire la demande en contenus multimédias d’ordinateurs reliés à des réseaux à haut débit obéissant à des logiques de télécommunications. Un tel paramétrage des sites, souvent conçu par des directions informatiques, détourne d’autant plus facilement du journalisme que l’économie de la presse incite à la réduction des coûts. Tel est le prix à payer tant que les recettes publicitaires sur le Net ne contrebalancent pas la chute des revenus du papier".

    De acteurs, déjà anciens, s'affirment comme les mastodontes de l'information: les portails. Google et Yahoo, mais aussi orange ou voila.fr. Ils puisent directement à la source (L'AFP) et peuvent subir des changement de ligne éditoriale au gré des rachats (exemple: orange racheté par Dassault):

    "Les portails de Yahoo, Orange ou Google comptent en effet parmi les sites d’information les plus consultés en France avec ceux du Monde ou du Figaro. Particularité de ces acteurs nés sur Internet ou venus des télécommunications : ils agrègent des contenus en provenance d’autres sites d’information et des dépêches d’agences de presse, là où les médias traditionnels mobilisent des rédactions dédiées à leur production en ligne. Comme tels, ces nouveaux supports n’ont donc pas à proprement parler de ligne éditoriale. Depuis début juin, le site Orange.fr, consulté par quinze millions six cent mille visiteurs chaque mois, s’en remet aux journalistes du Figaro, propriété du sénateur UMP Serge Dassault, pour animer une interview politique quotidienne, ou à Radio Classique, propriété de M. Bernard Arnault, pour alimenter son espace en entretiens avec des patrons ou des acteurs de l’économie. La page d’accueil du portail, qui fait miroiter des informations sur les services, les sports ou les loisirs, délègue à l’AFP sa partie « actualités », où les internautes sont invités à réagir à travers des forums".

    (Le Monde diplomatique)

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  • Julien Dray et le monde médiatique

    Mercredi dernier, huit blogueurs (dont moi-même) ont rencontré Julien Dray, le député socialiste, candidat au poste de premier secrétaire de son parti. La rencontre se passait dans une annexe de l'Assemblée nationale.

    Pour avoir d'autres points de vue, allez chez Martin, Ronald, Vogelsong, Hervé, Abadinte, Nicolas et Tonnégrande.

    Personnellement, je lui ai posé quelques questions sur les médias. Il nous a parlé du "monde médiatique", expression que je lui ai demandé de définir.

    Je suis d'abord revenu sur leur rôle pendant l'élection présidentielle. Je suis reparti de la question "est-ce que les médias ont fait l'élection de 2007"? Puis j'ai interrogé Julien Dray sur la stratégie que le PS comptait mettre en place (si stratégie il y a).

    Voici sa réponse (3' 16):


    podcast

    Julien Dray fait le constat d'une mainmise du chef de l'Etat sur les médias. Selon lui, il existe en France "une cohésion (collusion?) totale entre le pouvoir économique, la presse et le pouvoir en place".

    La réponse qu'il oppose, c'est de dénoncer cet état de fait. Cette dénonciation, sera payante à terme, estime-t-il. "Aucun pouvoir ne peut tenir s'il croit qu'il a la mainmise totale sur l'information". Il souligne le rôle d'Internet, comme moyen de contestation.

    "Le monde médiatique se croit très fort, alors qu'il est très faible. Il est très faible si on alimente la contestation", estime Julien Dray.

    Le député de l'Essonne a fait un petit rappel historique. A une époque, les dirigeants du parti socialiste ont fait "la course à TF1". Partant de l'idée qu'il était impossible de "changer cet univers", il fallait s'en faire apprécier.

    Julien Dray a alors rappelé que, lui, n'était pas rentré dans ce jeu. Il avait, au contraire, guerroyé contre TF1, qualifiée par lui de "TFN", en 2002. Il dénonçait, notamment, le traitement de l'insécurité par TF1.

    A cette époque, quasiment aucun de ses petits camarades du PS ne l'ont soutenu. "Tu fais une grosse connerie", lui disait-on. Aujourd'hui, Julien Dray estime avoir obtenu une victoire, puisque TF1, qui a annoncé vouloir le poursuivre en justice, y a renoncé.

    Enfin, j'ai interrogé Julien Dray sur l'expression "le monde médiatique", qu'il a employée au début de sa déclaration. "Ce que j'appelle le monde médiatique, c'est cet univers de journalistes, de patrons de presse qui domine et a vocation à faitre l'opinion. Il y a les éditorialistes, les intervieweurs. Je parle d'un monde parce que ce sont des gens qui se connaissent bien, qui vivent ensemble."

    Là, quelqu'un lui a demandé de préciser:

    "Vous pensez que les politiques ne sont pas dans le jeu?"

    Et Dray a répondu:

    "Si, j'ai dit 'qui vivent ensemble'".

     

    • Quelques réflexions sur ce que nous dit Julien Dray:

    1. On peut ou non être d'accord avec son constat d'une mainmise du chef de l'Etat sur les médias. C'est un point à discuter et, surtout, à nuancer. Notamment parce que parler "des médias" c'est vague (TF1 et Politis, ça n'a rien à voir).

    2. On peut s'interroger sur les moyens qu'il compte utiliser dans une stratégie vis-à-vis des médias. La contestation peut-être porter ses fruits?

    3. Quel rôle le PS peut-il jouer sur le net?

    Sur ce sujet, il a parlé d'Internet comme d'une alternative, une "fenêtre" pour contester la manmise des grands médias.

    Il a aussi parlé (hors de l'enregistrement que je donne ici) d'un parti socialiste qui alimenterait le net en informations.

    4. Sur quelques sujets, comme le rôle des blogs de militants, il m'a semblé plutôt évasif. Mais, il nous l'a dit, le net n'est pas son sujet de prédiclection.

    • Julien Dray et TFN

    J'avais complètement oublié cet épisode. En mai 2002, après la ré-élection de Jacques Chirac, Julien Dray avait qualifié de TFN la chaîne télé n°1.

    "Il a même repris à son compte l'un des slogans de la rue: «TFN», entendez, au choix, «Télévision Front national» ou «TF-haine», la deuxième version étant celle que privilégie le député socialiste de l'Essonne, devenu le «Monsieur Sécurité» de son parti." (Marianne)

    "Sur le coup, la plupart de ses amis lui ont dit qu'il n'aurait peut-être pas dû. Que l'on n'attaque pas ainsi la première chaîne de télé sans risquer de devenir tricard sur les plateaux. Mais julien Dray, interdit d'antenne sur TFl et LCI, assume." (Marianne)

    Acrimed relève les faits et précise: "Troublant : L’article (du Monde) sur Julien Dray et TF1 parait sur... le site commun TF1/Le Monde…

    Pour avoir d'autres points de vue, allez chez Martin, Ronald, Vogelsong, Hervé, Abadinte, Nicolas et Tonnégrande.

  • Best of blogs (BoB): les meilleurs blogs français nominés

    Les BOB, c'est un concours de blog réputé. J'ai extrait les blogs en français nominés par le jury:

    J'ai découvert ce concours en lisant l'un de ces blogs, économie solidaire. Les autres, je ne les connaissais pas!

  • Facepalm.jpg

    Wikip-facepalm.jpgParfois, un commentaire anonyme vous laisse pantois...

    C'est le cas de celui laissé au bas de ce billet: "facepalm.jpg"

    Au premier abord, on a envie d'effacer le commentaire et de retourner à la vie réelle. Et puis on se dit: mais qu'est-ce que ça veut dire?

    Alors, on tape le mot dans un moteur de recherche. Et on constate qu'il y a bien une connexion entre le sujet du billet et le commentaire. Le billet parlait du site 4chan, qui est un gigantesque fourre tout où les adolescents (principalement) postent des photos retouchées. Ce site sert de point de départ à de nombreuses chaînes de blogs.

    Et, parmi ces photos, des facepalm.jpg. C'est-à-dire des personnages qui se tapent la paume de la main sur le front en signe de dépit. Du genre: "mais quel tache celui-là!"

    Un dictionnaire "urbain" nous explique qu'il s'agit d'une expression courante chez les jeunes "américains"...

    Donc, si je comprends bien, ce commentaire exprime des réserves à l'égard de mon billet...

    Le commentaire est parfaitement anonyme: le mail était bidon.

    Et en prenant connaissance du commentaire précédent, lui aussi anonyme, je m'aperçois qu'on goûte fort peu ma prose dans les milieux "facepalmés". Voilà ce qu'écrivait cet autre anonyme: "Euh, est ce que qui que ce soit ici connait le sujet abordé ? Ni les commentateurs ni l'auteur, apparemment."

    Je sens bien que les lecteurs vont se diviser en deux catégories: ceux qui ne vont rien comprendre et ceux qui vont se frapper le front en se disant que je n'y connais rien...

    source photo

    (NB: ce billet a déjà été publié dans un autre contexte)

  • Blogueurs: la loi du milieu

    C'est un billet (que j'ai écrit) qui est à lire chez Emeline.