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Google / Delicious

Avant, l'homme était bête: il se posait des questions. Aujourd'hui, avec google, il a les réponses.

Le problème, c'est que pour une question aussi anodine que "Dieu existe-t-il?", on a 198 000 réponses, à l'heure où j'écris. L'ordinateur est puissant, mais il est encore plus bête que l'homme.

C'est pourquoi il est bon d'en revenir aux bonnes vieilles méthodes. La vieille méthode, c'est d'interroger ceux qui savent. Ceux à qui on fait confiance sur un sujet donné.

Delicious est basé sur ce principe: des internautes sélectionnent des pages internet qu'ils jugent pertinentes.

Dans sa nouvelle version, delicious permet de "suivre" certains internautes (comme sur twitter, facebook ou netvibes...). Si vous suivez un spécialiste d'un domaine, vous pouvez être informé, en temps réel, des liens qu'il met en partage avec la communauté des internautes.

(Certains construisent des sites à partir de delicious. _ On peut aussi penser à Mahalo, moteur de recherche animé par des humains, l'une des alternatives à google)

Mieux, si vous cherchez la réponse à une question, vous pouvez utiliser le moteur de recherche de delicious.

Par exemple, pour écrire ce billet, je me suis souvenu d'un billet de Luc Legay que j'avais sauvegardé sur delicious. Il parle exactement de cette question.

Plus précisément, Luc Legay va plus loin. Au lieu d'interroger google, il fait appel à delicious, mais aussi des réseaux sociaux comme twitter ou linkedin. Il pose une question à ses contacts et ceux-ci, bon an mal an, lui répondent.

Voici sa conclusion:

"Et je peux affirmer qu’en 2008, ma compréhension d’internet passera à 99% par les contacts présents dans mes réseaux sociaux, et a 1% par Google.

Oserai-je dire qu’il s’agit d’intelligence collective ? En tout cas cela ressemble bien à une “tentative d’intelligence collective“."

Commentaires

  • Comment optimiser une recherche? Il est vrai que delicious est utile. Egalement twitter, qui permet d'interroger ses "followers". Des méthodes de recherche à explorer.

  • En somme, il faut s'interroger sur les outils à disposition et choisir celui ou ceux qui sont à même de fournir les réponses les plus pertinentes, et ce avant même de commencer sa recherche : c'est ça qui est important.
    Faire une recherche ne revient pas à poser simplement une question, il y a une démarche à mettre en œuvre, et c'est ça qui permet d'approcher au mieux la ou les réponses. La démarche rend la recherche pertinente ou pas.

    Pas d'accord avec le terme "intelligent" utilisé : Google fonctionne sur la base d'un algorithme, il ne s'agit pas de savoir s'il est ou pas intelligent (ça n'a pas de sens), mais si ses résultats sont pertinents ou pas.
    Et si d'autres supports sont au moins aussi pertinents, voire davantage.

    Moi ce que j'y vois, c'est surtout le fait que de plus en plus de gens s'en remettent à Google pour chercher (je dis bien chercher,pas trouver) des réponses, et ce sans réflexion préalable ni discernement (existe-t-il d'autres sources ? comment chercher ?).
    Et sans esprit critique sur les résultats obtenus.

    Que de fois j'ai entendu cette phrase : "y a rien dans Google", comme si c'était l'unique moyen de chercher, comme si ne pas exister chez Google revenait à ne pas exister tout court.

  • @Kesjendi,

    "Moi ce que j'y vois, c'est surtout le fait que de plus en plus de gens s'en remettent à Google pour chercher (je dis bien chercher,pas trouver) des réponses, et ce sans réflexion préalable ni discernement (existe-t-il d'autres sources ? comment chercher ?).
    Et sans esprit critique sur les résultats obtenus."

    Oui c'est exactement ce réflexe qui est en cause.

    d'autant que les moteurs de recherche ont une visée commerciale. Ils vous dirigent d'emblée vers des liens commerciaux.
    Pour une recherche de type universitaire, les moteurs de recherche ne sont pas ce qu'il y a de plus pertinent.

  • A ce sujet, sur la question ultime sur la vie, l'univers et le reste, le regretté Douglas Adams avait répondu : 42.
    (http://www.google.fr/search?hl=fr&q=life%2C+the+univers+and+everything&meta=)

    Il avait bien noté d'ailleurs le petit problème : personne ne connaissait la formulation exacte de la question, qui aurait permis de comprendre la réelle portée de la réponse.

    Peut-êtré était-ce : combien de tweets faut-il pour décrire la formule complète de la fabrication du Nutella ?
    Ou encore : à combien de flux RSS Dieu est-il abonné (et surtout : qui lit-il ?).

  • Tu t'en pose des questions compliquées ... il y a quelques temps tu te demandais si google n'était pas Dieu
    http://crisedanslesmedias.hautetfort.com/archive/2006/10/07/is-google-dieu.html

    ... et maintenant tu veut lui faire dire qui est Dieu.

    Ben moi si j'étais Google je te dirais ... mais bon je me demande si tu ne t'en fout pas un peu de ce que Google pense ou de ce qu'il pourrait te dire ?

  • @Farid,

    Ce sont des questions anodines!

    @Enikao,

    Tant de questions passionnantes auxquelles on n'est pas obligé de repondre.

  • C'est drôle je viens de faire un billet sur le même thème : internet et l'intelligence collective.
    Les blogs, les "moteurs de recherche humains", on sent bien que ça transforme la société mais on a du mal à en saisir l'ampleur : est-ce parce qu'on consacre beaucoup de temps avec les blogueurs, qu'on a l'impression que les choses sont plus comme avant ou est-ce vraiment un mouvement de fond ?

  • @Isabelle,

    Les choses changent un peu mais elles peuvent changer encore plus, si Internet (re)devient un moyen de partager des informations, d'accroître les connaissances du plus grand nombre, et pas seulement un outil de dévertissement de masse comme l'est devenue la télévision. Et un outil pour créer du lien aussi.

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