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Société - Page 11

  • Débat arrosé

    Dès qu'on parle d'alcool, le débat est biaisé. Soit on en rigole, soit on est un père la morale. Pas de juste milieu.

    _ Le Monde en fait une affaire violente, liée à la délinquance.

    _ Abadinte critique les mesures prises à Nantes, interdire les "happy hours" et les "open bar". D'accord avec lui, Martin a qualifié ces mesures d'hygienistes.

    _ Technikart dépeint la culture picole et décrit l'alcool comme un "lubrifiant social". Patron, remettez-nous deux verres de lubrifiant social!

    La picole est au coeur du débat politique. D'autant plus que la France a la chance d'avoir un président qui n'a jamais bu une goutte d'alcool.

    Profitons-en pour poser le débat. Mais, au fait, c'est quoi les termes du débat?

  • Comment les femmes se sont mises à fumer

    Le neveu de Freud, Edward Bernays, est peut-être l'homme le plus important du XXè siècle. Il a inventé un moyen de transformer les gens en consommateurs, de les faire désirer ce dont ils n'ont pas besoin. C'est l'inventeur des "public relations", qui en se perfectionnant sont devenues la pub.

    C'est ce qu'explique cet extrait d'un texte issu de la revue Ecorev:

    ... cette nouvelle espèce d’acheteurs qui "n’ont pas besoin de ce qu’ils désirent et ne désirent pas ce dont ils ont besoin". C’est là la définition du consommateur telle que l’a conçue, mieux : inventée, un neveu de Freud, Edward Bernays, au début des années 1920.

    Bernays s’était installé aux États-Unis à un moment où les industriels se demandaient par quels moyens ils pourraient trouver des débouchés civils pour les énormes capacités de production dont l’industrie s’était dotée pendant la première guerre mondiale. Comment trouver des acheteurs pour tout ce que l’industrie était capable de produire ? Barnays tenait la réponse. Il avait mis au point une nouvelle discipline, les "relations avec le public" (public relations). Dans des articles, puis dans des livres, il se mit à expliquer que si les besoins des gens étaient limités par nature, leurs désirs étaient par essence illimités. Pour les faire croître, il suffisait de se débarrasser de l’idée, fausse, que les achats des individus répondent à des besoins pratiques et à des considérations rationnelles. C’est aux ressorts inconscients, aux motivations irrationnelles, aux fantasmes et aux désirs inavoués des gens qu’il fallait faire appel. Au lieu de s’adresser, comme elle l’avait fait jusque-là, au sens pratique des acheteurs, la publicité devait contenir un message qui transforme les produits, même les plus triviaux, en vecteurs d’un sens symbolique. Il fallait en appeler aux "émotions irrationnelles", créer une culture de la consommation, produire le consommateur type qui cherche, et trouve, dans la consommation, un moyen d’exprimer son innermost self (son "moi le plus intime") ou, comme l’affirmait une publicité des années 1920, "ce que vous avez d’unique et de plus précieux mais qui reste caché".

    57ac687bb7830dedebb41d074242db1e.jpgQuand l’industrie du tabac approcha Barnays en lui demandant s’il voyait un moyen pour amener les femmes à fumer, Barnays releva sans hésiter le défi. La cigarette, expliqua-t-il, était un symbole phallique et les femmes se mettraient à fumer si elles voyaient dans la cigarette un moyen de s’émanciper symboliquement de la domination masculine. La presse fut prévenue qu’à l’occasion du grand défilé, à New York, de la fête nationale, un événement sensationnel allait se produire. Effectivement, au signal convenu, de jeunes élégantes, au nombre d’une vingtaine, tirèrent cigarettes et briquets de leur sac à main et allumèrent leurs symboliques freedom torches ("torches de la liberté"). La cigarette était devenue le symbole de l’émancipation féminine. Barnays ­- et l’industrie du tabac - avaient gagné.

    Ce texte est consacré au philosophe andré Gorz, décédé il y a quelques jours. Le livre majeur d'Edward Bernays, Propaganda, vient de ressortir en français. On peut le lire gratuitement en ligne.

  • Combien de bises

    Je suis sarthois (d'origine), pour moi c'est quatre. Et vous?

    trouvé chez ouinon 

  • Les mal logés rue de la banque

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    Je suis passé jeudi rue de la Banque, là où sont installées les tentes rouges des mal logés. Une cinquantaine de tentes à deux pas de la Bourse. Samedi une manifestation partira à 14 h 30 de cet endroit.

    Ils sont entre 170 et 190 familles, selon le tract du DAL (Droit au logement) qui m'a été remis. Ils campent depuis le 3 octobre. Ils sont soutenus par des associations et des organisation comme le DAL, MACAQ, le Ministère de la crise du logement, la confédération paysanne, la LCR, LO, le PCF...

    Arrivé devant les tentes, je vois une voiture du police qui se gare. Pendant ce temps, un jeune homme sort de sa tente. Son berger allemand sort de la tente avec lui. Le jeune homme va rejoindre un groupe d'hommes plus âgés qui discutent à l'entrée de l'Immeuble de la rue de la banque.

    Deux policiers sortent de la voiture. Je m'approche du groupe d'hommes qui discutent. Les policiers commencent à compter les tentes. Cela leur prend cinq minutes. Ils remontent dans leur voiture et s'en vont.

    Un homme m'explique sa situation. Il précise: "nous ne sommes pas des sans papiers. Il y a ici des gens qui sont français, qui vivent en France depuis dix ans mais n'arrivent pas à trouver un logement décent". Il me montre un document. Un loyer de 2 130 euros et un salaire de 1 200 euros. Des aides sociales pour compenser.

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    Mardi, les campeurs ont eu droit au soutien d'artistes, dont Carole Bouquet, Guy Bedos et Monseigneur Gaillot. L'actrice a dénoncé l'absence de Christine Boutin sur les lieux. "Je sais bien qu'on ne peut pas trouver de solution en claquant des doigts mais au moins on se déplace".

    La ministre du logement a répliqué par un communiqué: "Il est plus facile de se rendre sur place devant les caméras que de répondre concrètement et au cas par cas aux demandes de relogement des personnes installées dans la rue par le DAL" (Droit au logement).
    "Je ne pense pas", a-t-elle ajouté, "que l'instrumentalisation de la pauvreté soit la bonne méthode pour résoudre le problème du logement en France". (Obs)

    Rue de la banque (Paris2e), la Bourse, (et l'AFP à côté) les mal logés. Le symbole est bien choisi. Enfin, si on peut dire...

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  • "Equilibre précaire" un blog très stable

    Merci à Gaël d'avoir mis en ligne l'émission "ce soir ou jamais" consacrée à la précarité. C'est à regarder sur le groupe qu'il a créé sur Dailymotion.

    En lançant l'idée d'équilibre précaire, c'est ce genre d'initiative que j'avais en tête. Créer un petit mouvement, dans ma petite sphère, et amener les gens que je connais à parler de précarité.

    Je ne saurais trop vous conseiller de vous abonner à ce blog!

    Vous me direz: le sujet n'est pas tabou, puisque France 3 invite Martin Hirsch pour en parler. Je répondrais: avec Sarkozy ne tenez pas compte de ce qu'il dit, mais uniquement de ce qu'il fait. On verra bien s'il propose des mesures contre la précarité.

    Pour l'instant, c'est plutôt le contraire qui se passe. Séverine l'a bien montré: le projet de décret sur les stages ne vise pas à sortir les jeunes de la précarité, au contraire.

    Sur equilibre précaire, vous pouvez lire des articles sur les écrivains, les rapports amoureux, un certain monsieur xyz, et l'éducation des enfants.

    Equilibre précaire a enregistré plus de 10 000 pages vues depuis le début du mois. Et si vous voulez nous proposer un article, n'hésitez pas à me contacter...

  • La hausse des prix et les promesses de Sarkozy et Leclerc

    C'est le sujet de conversation n°1 dans les bistrots et sur les blogs. La hausse du prix du lait, des légumes, du pain... La brique de lait UHT bas de gamme est passée de 55 centimes à 63 centimes en quelques jours. Où va-t-on ma bonne dame?

    Heureusement que l'actuel président de la République n'a pas fait sa campagne sur le pouvoir d'achat, sinon il serait mal...

    Mais, au fond, qu'est-ce qu'il y peut le président et son gouvernement?

    C'est la question que pose le journaliste Alain Joannes sur son blog:

    d0bdde357d20754613479626d79e5f9b.jpg"Le gouvernement français ne peut pas faire grand chose pour limiter les conséquences de ces phénomènes. Il peut juste espérer que les effets positifs qu'il attendait, pour la croissance, de son "choc fiscal de confiance" ne soient pas tout simplement réduits à néant avant même d'avoir commencé à exister."

    Michel Edouard Leclerc n'est pas d'accord. Vous avez vu sa campagne de pub? Il interpelle le président de la République, lui rappelle ses promesses électorales. (voir dans Challenges).

    M. Leclerc semble dire: réformez la loi Galland et nous baisserons les prix. Les gens ont oublié que Nicolas Sarkozy était ministre de l'économie en 2004 et qu'il a déjà fait une réforme de la loi Galland en promettant des baisses de prix dans la grande distribution. Mais ça, tout le monde l'a oublié...

  • Illusion d'optique

    Cette image n'est pas animée. C'est juste une illusion d'otique. Etonnant, non?

  • La fin du ramadan

    Ce texte a été écrit samedi dernier, 11 h.

    J'aime cet endroit, rue Mirbel (Paris 5e _ carte). Ici les passants vont et viennent en permanence. Aujourd'hui c'est particulier. C'est le dernier jour du ramadan. La rupture du jeûne, je crois. Mais aussi le jour de France-Angleterre de rugby.

    9ab588f36b4594661d98e344e4dda28f.jpgIci, dans le café, les musulmans affluent. Des hommes uniquement. Tranquilles, paisibles. Ils commandent un café et, pour certains, un croissant. Des drapeaux bleu blanc rouge ornent les murs.

    Je ne comprends rien au culte. Ni au culte d'Allah ni à celui du ballon ovale. Ou plutôt si: celui-ci je le comprends trop bien.

    Les musulmans discutent entre eux. Certains fument. D'où je suis placé, dans un coin du café, je n'entends pas s'ils parlent français ou arabe.

    Les musulmans de la Grande Mosquée de Paris ne font pas peur. J'écris ça pour provoquer. Vous savez pourquoi j'écris ça. Il est de coutûme d'essayer de nous effrayer avec les musulmans. La Grande Mosquée est une "institution" pacificatrice de la république, un signe bienfaisant au coeur de la capitale.

     Sur la table, devant moi, une tasse de café vide depuis longtemps. Et un livre de "développement personnel". Vide aussi depuis longtemps, notre ciel.

    Au café, donc, il y a les mâles. Entre eux les discussions sont secrètes. La fin du jeûne est euphorique, j'imagine. L'"opium" fait son effet.

    Certains portent de grandes robes, blanches ou noires. Burka, boubou, je ne sais pas comment on dit. Robe de bure, façon moine bénédictin.

    Mon sentiment, vis-à-vis de ces musulmans qui m'environnent est un profond respect.

    Au fond, j'ai le même respect envers les trois gars qui discutent au bout du bar, et dont on voit qu'ils ignorent le ramadan. Ils parlent rugby et tactique d'un air très grave.

  • Une seule chose à la fois: ne soyez pas multitâche

    J'aime lire des blogs qui vous expliquent comment organiser sa vie, être plus productif et sortir de la procrastination. Hélas, pendant que je lis ces blogs je ne suis pas productif, je désorganise ma vie et je m'enfonce dans la procrastination. Mais passons...

    J'en ai tiré deux conseils. Que je vous livre...

    C'est difficile de ne pas être multitache. Surtout à l'ère d'Internet. On a toujours trois ou quatre fenêtres ouvertes au même moment. Et on est incité à surfer.

    Pour remédier à cela, deux petits conseils. (Merci de me donner aussi vos propres trucs).

    _ noter les Trois choses importantes à faire dans la journée

    Une bonne chose est de noter sur un carnet les Trois Choses Importantes à faire le jour même. Vous pouvez y penser le soir et les réaliser le matin. Si vous réussissez à accomplir trois choses importantes (et souvent désagréables), la journée se passera mieux. Ce site (en anglais) donne d'autres conseils.

    Si vous ne savez pas comment définir les Trois choses les plus importantes à faire (c'est souvent le problème), vous pouvez soit suivre une psychanalyse pendant dix ans (au moins), soit faire ce petit test que conseille le blog que je viens de citer.

    Notez sur une feuille de papier tous vos buts, tout ce que vous souhaitez vraiment, ce que vous voulez vraiment réalisez. Ecrivez une vingtaine de chose (ou une cinquantaine). Puis ne gardez que les 10 plus importantes, puis les 5, puis les 3. A partir des ces trois lignes directrices, vous aurez une idée plus claire des Trois choses les plus importantes à faire dans cette journée.

    Vous pouvez aussi tout envoyer paître et faire comme d'habitude! C'est plus rigolo...

    _ Eviter le wilfing

    « Wilfing », composé en fait depuis la question « What Was I Looking For ? » (Qu’étais-je en train de chercher ?). Ce mot rassemble sous une même bannière l’ensemble des raisons qui font qu’un surf se transforme en une série de sites visités sans ordre précis ni raison « valable ». (PC inpact) (voir aussi le dossier de Sciences Humaines ce mois-ci).

  • Attention: ceci n'est pas une réunion de blogueurs

    Lundi, nous organisons un pot, avec les auteurs parisiens et praguois d’”Equilibre précaire” (en espérant pouvoir plus tard réunir tout le monde). Début à partir de 18 h 30, au Kremlin Bicêtre; café La Comète, métro Kremlin Bicêtre. (Fermeture à 21 h 30).

    Pour l'instant, une vingtaine de personnes sont annoncées. Vous êtes le bienvenu si vous souhaitez vous joindre à nous...

  • "Priez, petits précaires!" ou l'étymologie du mot "précaire"

    (Billet publié sur Equilibre précaire)

    Le mot précaire est apparu au XVIe siècle. Il provient du latin juridique precarius, qui signifie "obtenu par prière".More... Etonnant, cette origine à la fois juridique et religieuse (ou pseudo religieuse). Très frappante, cette idée d'un contrat, entre un individu et un dieu (ou un maître, un seigneur) qu'il faut prier pour qu'il daigne vous octroyer un bail, un morceau de terrain ou une bouchée de pain.

    Pour étudier cette étymologie du mot "précaire", nous pouvons retenir trois traits saillants:

    1. l'origine religieuse

    2. le registre juridique

    3. les différents glissements de sens au cours du temps

    1. Origine "religieuse"

    Comme nous le disions, le mot apparaît au XVIe siècle. Il est dérivé de "precoire" (1336), lui même provenant du latin precarius "obtenu par prière" (Petit Robert). Le mot "prière" est-il entendu pleinement dans un sens religieux? Il semblerait.

    Le verbe"prier" est issu de la même racine. Il provient du mot latin precare.

    Le mot "précation" (apparu en 1869) désigne une figure de rhétorique par laquelle on s'adresse à Dieu, par une prière. De la même famille: "imprécation".

    Il y a donc un lien entre "précarité" et "prière".

    2. Registre juridique

    L'origine juridique du terme remonte au droit romain. Est précaire ce qui "n'est octroyé, qui ne s'exerce que grâce à une concession, à une permission toujours révocable par celui qui l'a accordée". (TLF)

    Il peut s'agir d'un terrain. Le propriétaire en octroie l'usufruit pour une période donnée. Je n'entrerais pas dans les méandres juridiques de cette notion. Sachons qu'elle a traversé les époques, et qu'aujourd'hui on parle encore de bail précaire.

    3. les glissements de sens

    • Du religieux au juridique il semble qu'il y ait un premier glissement de sens. De la demande à dieu à la demande au seigneur, au propriétaire ou à l'autorité administrative, il n'y a qu'un pas.
    • Précaire veut dire "qui est octroyé" et donc "qui est révocable à tout moment". C'est cet aspect qui sera accentué. Précaire désigne alors une chose "dont on ne peut garantir la durée, la solidité, la stabilité; qui, à chaque instant, peut être remis en cause". Précaire est alors le contraire de durable.
    • Du domaine temporel, on passe à celui de l'espace. Est précaire ce qui est fragile. "Dont on ne peut garantir la solidité, la durée; qui n'est pas sûr." Temps et espace sont liés: un objet est fragile du fait de sa constitution, et la conséquence est qu'il ne dure pas.
    • Le terme se spécialise, pour désigner la situation des personnes face à l'emploi et à l'"insécurité sociale". Le nom "précarité" est plus spécialement dévolu à cet usage.

    (Cet article est susceptible d'être enrichi et modifié: n'hésitez pas à apporter des informations complémentaires)

  • Pic de pétrole: c'est pour bientôt

    Le pic de pétrole va bientôt se produire. Ce pic désigne le moment où la production de pétrole commencera à décliner. Ce moment aura lieu vers 2010-2012 selon certains experts. Selon d'autres il s'est déjà produit en 2005-2007. Total ou Shell prévoient cela pour 2025. (l'ensemble des prévisions sur "oléocène", site consacré au pic de pétrole) 

    La  production suit la courbe dite de Hubbert (schéma). Quand le pic  est atteint, la production décroît.  C'est inéluctable, car les réserves ne sont pas illimitées.deda246ff971d882c37903f7b21b10f3.jpg

    Actuellement, la production de pétrole s'élève à 85 millions de baril par jour. Le record a été atteint en juillet 2006 (85,13 millions de baril/j). Depuis, ça stagne. Ca ne veut pas dire que le pic a été atteint, mais il y a des doutes. En effet, les pays producteurs peinent à augmenter leur volume.

    La production de pétrole est assurée principalement par les 12 pays de l'OPEP, plus la Russie et les anciennes républiques ex-soviétiques.

    Qu'en est-il des réserves, plus ou moins cachées? "Alors que les pays du Moyen Orient revendiquent des réserves gigantesques, des experts (Bakhtiari, Simmons) émettent de sérieux doutes sur la réalité de ces réserves." (Emmanuel Broto, La décroissance septembre 2007)

    Quarante-cinq pays ont déjà atteint leur pic de production. Les Etats-Unis en 1970. La Norvège en 2001. (la liste sur wikipedia).

    En plus:

    J'ai rencontré les décroissants I, II, III

    Le site de Jean-Marc Jancovici

    Article wikipedia sur le pic pétrolier