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DAL

  • Les mal logés rue de la banque

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    Je suis passé jeudi rue de la Banque, là où sont installées les tentes rouges des mal logés. Une cinquantaine de tentes à deux pas de la Bourse. Samedi une manifestation partira à 14 h 30 de cet endroit.

    Ils sont entre 170 et 190 familles, selon le tract du DAL (Droit au logement) qui m'a été remis. Ils campent depuis le 3 octobre. Ils sont soutenus par des associations et des organisation comme le DAL, MACAQ, le Ministère de la crise du logement, la confédération paysanne, la LCR, LO, le PCF...

    Arrivé devant les tentes, je vois une voiture du police qui se gare. Pendant ce temps, un jeune homme sort de sa tente. Son berger allemand sort de la tente avec lui. Le jeune homme va rejoindre un groupe d'hommes plus âgés qui discutent à l'entrée de l'Immeuble de la rue de la banque.

    Deux policiers sortent de la voiture. Je m'approche du groupe d'hommes qui discutent. Les policiers commencent à compter les tentes. Cela leur prend cinq minutes. Ils remontent dans leur voiture et s'en vont.

    Un homme m'explique sa situation. Il précise: "nous ne sommes pas des sans papiers. Il y a ici des gens qui sont français, qui vivent en France depuis dix ans mais n'arrivent pas à trouver un logement décent". Il me montre un document. Un loyer de 2 130 euros et un salaire de 1 200 euros. Des aides sociales pour compenser.

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    Mardi, les campeurs ont eu droit au soutien d'artistes, dont Carole Bouquet, Guy Bedos et Monseigneur Gaillot. L'actrice a dénoncé l'absence de Christine Boutin sur les lieux. "Je sais bien qu'on ne peut pas trouver de solution en claquant des doigts mais au moins on se déplace".

    La ministre du logement a répliqué par un communiqué: "Il est plus facile de se rendre sur place devant les caméras que de répondre concrètement et au cas par cas aux demandes de relogement des personnes installées dans la rue par le DAL" (Droit au logement).
    "Je ne pense pas", a-t-elle ajouté, "que l'instrumentalisation de la pauvreté soit la bonne méthode pour résoudre le problème du logement en France". (Obs)

    Rue de la banque (Paris2e), la Bourse, (et l'AFP à côté) les mal logés. Le symbole est bien choisi. Enfin, si on peut dire...

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