Xavier Ternisien, du Monde, s'est penché sur le sort des jeunes journalistes. Stagiaires (pas ou peu rémunérés) ou pigistes, plus rarement en CDI (41% des embauches en 2008). Et sont apparus les journalistes autoentrepreneurs.
"En principe, ce statut créé en 2009 ne s'adresse pas aux journalistes. La commission de la carte des journalistes refuse de la délivrer aux rédacteurs exerçant sous ce statut jugeant que deux critères essentiels ne sont pas remplis : ils ne sont pas salariés d'une entreprise de presse et mélangent souvent dans leur activité journalisme et communication. [...]
Le statut offre des avantages : la liberté, selon certains, et des charges sociales moins élevées. D'autres y voient des inconvénients. "En termes de précarité, c'est catastrophique. Je suis soumis à la pression tarifaire du client", témoigne un rédacteur travaillant pour l'Internet. Il est vrai que le prix du feuillet (1 500 signes) varie considérablement : autour de 100 euros sur le papier, il peut tomber à 30 euros pour des médias Web".